VIRTUA ROMA
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 La Voie des Conquérants.

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Didius
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MessageSujet: La Voie des Conquérants.   La Voie des Conquérants. EmptyDim 24 Déc - 5:24

Chapitre premier. Affaire de famille.

14 Juillet -25 BC, Nicea.

Le jeune homme de 19 ans regardait le port en pleins travaux d’un air sévère depuis la grande fenêtre de son bureau, le petit port de Nicea avait rarement connu une telle activité, toute l’infrastructure était entrain de doubler de taille sous le travaille acharné des dizaines de charpentiers et ouvriers.
Il est de taille moyenne et large d’épaule mais en même temps très mince, ses cheveux son brun et son visage quelconque pouvait passer inaperçus mais son regard aux yeux ambre doré de fauve retenait l’attention par la dureté et la violence contenu qu’il exprimait.
Jasaray se retourna vers l’imposant tas de pièces encore présent sur sa table de travail et sourit en pensant à la tête que son père ferait en voyant se qu’il avait accompli en son absence.
Son père… il repensa au grand homme peu aimant qui lui servait de père, un ivrogne stupide sans aucune notion d’économie qui n’économisait son or que pour mieux le gâcher dans de grande orgie aussi inutile que dégradante. L’homme lui avait depuis longtemps donné des sobriquets méprisant à cause de sa soif de lecture et de savoir qui le poussait à fuir les entraînement au combat et les pseudo cour de stratégie militaire.
Ce même homme qui passait son temps à le rabrouer et à se moquer de sa froideur.
Mais heureusement celui-ci avait bien était obliger de lui confier la direction de la cité après avoir subitement décidé de partir en guerre contre une petite tribut barbare du nord pour le control d’Aqua Sextiae, en emmenant son fils aîné tout aussi bovin que lui.

La Voie des Conquérants. Niceadi0.th

*Il va se mordre les doigts de m’avoir confié son coffre, mais comment à t’il put rassembler presque dix mille sesterce d’argent ?? Il ne les à même pas utiliser pour recruter des mercenaires pour sa campagne… il prévoit déjà sa beuverie de retour !!!*

De rage il frappa dans l’une des bourses de cuir qui vola à travers la pièce en répandant son contenu.
Des années durant il avait harcelé son père pour avoir le droit d’agrandir la place du marché et le port, mais malgré les promesses de bénéfice supérieur à l’investissement celui-ci avait fait sourde oreille et lui avait répondu d’aller se déniaiser avec une gueuse.
Et pourtant les événements lui avait donner raison, avec le morcellement de l’empire de Rome, chaque jours depuis une semaine un nouveau bateau venu d’Italie amenait son lot de réfugiés fuyant la fureur des pillages et des massacres perpétré par des bandes pillards mais surtout par la multitudes de roitelets autoproclamés qui pillaient allégrement leurs voisins. Le tout sans que Rome ne bouge le petit doit après l’écrasement de ses armées par les rebelles, en faite les dernières rumeurs parlaient même de la fuite du sénat pour Tarente.
Bien sur Jasaray taxait sévèrement tous ceux qui voulaient débarquer.
Nicea avait toujours eu une population moitié romaine moitié autochtone à la différence de sa campagne à 90 % gauloise mais la donne tournée rapidement en faveur des citoyens en ville avec les nouveau arrivant, plus de civilisés qui allait exiger plus de bâtiment d’utilité publique.

* Et tout ce beau monde va bien sur construire et dépenser et commander tout un tas produit plus inutile les uns que les autres. Coup de chance que j’ais commencer les travaux avant… entre ma chance et mon intelligence je suis fais pour régner, pas pour servir de conteur de sous à mon abruti de frère !! *
Car c’était bien la l’avenir qu’on lui réservait.

Il ouvrit l’un des tiroirs sous le bureau et en sortie un petit flacon de verre au contenu incolore.
* Une dose concentrée d’arsenic, un moyen de régler tous mes problèmes.*
D’après ce qu’il s’avait un infime bout cette matière organique est solide avait était dissous dans ce minuscule flacon d’alcool et pouvait tuer plusieurs personne à lui seul.
Il repensa avec tristesse au pauvre marchand qui le lui avait fourni et à sa mauvaise rencontre avec une dague dans une allé obscure.
N’aillant pas de famille dans la région ces biens avaient été saisis.
Maintenant restait à savoir comment administrer le poison….
* Lors des orgies ces deux nigauds ne font plus attention à rien et je pourrais faire accuser l’ancien capitaine des gardes de mon père, le vieux ronchon qu’il a envoyé en disgrâce il y a peu, comment il s’appel déjà ?*

Jasaray était encore entrain de méditer ses sombres projets en caressant la fiole lorsque l’on frappa à la porte. Le flacon regagna rapidement sa cache.

- Entrer.
Un serviteur aux origines indistinctes entrouvrit la porte.
- Maître, le capitaine des gardes Lucterius et un autre homme désirent te parler de suite.
- Fait les entrer et apporte leur des rafraîchissements.

Le serviteur s’effaça pour laisser passer un colosse blond de près de deux mètres revêtu d’une cote de maille de qualité poli jusqu'à ressembler à de l’argent et d’une tenue de laine noir à manche longue, qui ne pouvait cependant camoufler une profonde cicatrice sur son avant bras. Pour compléter le tableau l’homme portait une grande épée à la hanche et avait tout du riche gallo-romain.
Son père avait nommé Lucterius peut avant son départ et c’était ainsi bêtement privé d’un formidable combattant et capitaine d’unité.
Son compagnon était lui aussi plutôt costaud mais bien plus râblé et avait air la peau mat et les cheveux sombres. Il portait la tenue habituelle des fantassins du Latium avec le vêtement noir des hommes de Nicea, mais celui-ci était moucheté de sang séché comme s’il venait d’égorger quelqu’un.

- Seigneur l’armée a était écrasée et votre père ainsi que votre frère sont morts vaillamment au combat ! Clamât le capitaine. Je suis désolé.
Jasaray en resta sans voix pendant plusieurs secondes… avant de laisser éclater sa joie !
- Le décurion Trapius pourra ….
- Que les dieux sont cruels, me priver si tôt de mon père adoré !
-…. vous faire le récit des combats…. Si le deuil ne vous frappe pas trop fort pour sa.
- Oh non point, se tournant vers le petit homme sombre, raconte moi vite comment ont finit ces deux là !


L’homme hésite quelques instants, plus surpris par le manque de tenue que par la réaction de Jasaray.

- Hé bien pour commencer les gaulois d’Aqua Sextiae ont reçu l’aide de Massilia, ils nous sont tombés dessus à mit chemin de Sextia.
- Peu après la frontière ? mais vous êtes partis depuis plus de deux semaines et c’est la porte d’à coté… quelques jours de marche au plus.
- Ba c’est qu’on à un peu traîné en route, on c’est paillé sur le pays si vous voyait s’que j’veus dire. L’homme lui fit un sourire garni de chico.
* D’accord, ils ont courut la gueuse et pillé a tout va, mon père en tête.*
- Et puis vo’te patter voulait une seul bataille décisive donc leur à laissé le temps quoi.- Il attaque une province 6 fois plus grande et peuplée avec 400 hommes et ils leur laissent le temps de regrouper leurs forces ?? Jasaray était sidéré par tant de crétinerie pure.
Et donc cette bataille ?

- Hé bien sire, nous v’nions de quitter la mer que nous avions longé un moment pour nous enfoncer dans les terres.

La Voie des Conquérants. Marcherojv8.th

Nous approchions d’une chaîne de p’tites collines boisées los’que plus d’un millier de gaulois nous fit fasse d’un coup.

La Voie des Conquérants. Positiongomg9.th

Je crois qu’ils devaient rester planquer et nous laisser passer pour nous tomber dessus par l’arrière pendant que les mercenaires attiraient notre attention, un truc du genre vous voyez, mais ont perdu patience et les mercs se sont pas pressé de les rejoindre j’vous l’dit.

La Voie des Conquérants. Marmerckf1.th

Vot’e pater la voulu qu’on les charge avant qu’les autres arrivent.
L’roi l’avait divisé la troupe en cinq unités et trois on suffit a bloquer la charge et la plus par de leurs hommes ne pouvait même pas combattre ! Les copains de têtes les ont taillés en pièces, et les 2 groupes de réserves menés par le roi et le prince en personne ont stoppé les ailes avant qu’elles nous enveloppent, j’étais d’ceux la et j’peux vous dire qu’iavait un monceau d’cadavres derrière mouai ! Votre frère c’est battu comme un démon pour maint’nir une brèche ouverte sur nos arrières.


La Voie des Conquérants. Encerclefp4.th

La Voie des Conquérants. Brchevp6.th

Les barbares perdaient deux à trois hommes pour un des nôtres mais ils sont finis par attendre sa seigneurie qui après en avoir éventré quelques un c’est fait avoir. La moitié des hommes étaient tombé et une dizaine de gars se sont enfui de suite. Mais moi chui resté un, ji ais même éventré un d’leur chef, avec une belle cote de maille luisante, comme un poisson qui c’est vidé. Vot’ frèro à voulu se replier mais avant d’avoir pus former le carré il c’est pris un javelot dans la gorge. Et la sa était la débandade et le carnage, c’est pour le coup qu’on a rattrapé les dix autres.

La Voie des Conquérants. Theendpz4.th

Mais bon c’est qu’on en à laissé des cadavres derrière nous, l’on paillé cher ces barbares d’vouloir s’frauter au légions ! P’tet bien 300 gars qui ont laissé et presque autant de blessés.
- Et les mercenaires ?
- Des lâches ! Sont arrivés bien après la bataille pour détrousser les corps.


La Voie des Conquérants. Mercendxk7.th

Après ce long exposé Jasaray resta plongé dans ses pensées, la petite province de Nicea n’avait jamais été bien puissante et n’était indépendante du grand empire romain que depuis peut, la perte d’autant d’hommes était un coup dure qui risquait d’attirer l’attention de quelques prédateur sur eux, notamment la traître cité de Massilia qui bien que romanisée n’avait pas hésitée à s’allier au barbares.

- Combien des nôtres sans son sorti ?
- Moins d’une cinquantaine seigneur, une vingtaine ma suivie jusqu’ici, l’homme devient hésitant et semble presque apeuré, à ce propos la loi veut que les légionnaires fuyards soient fouettés…. Publiquement et les gars aimeraient savoir…
- Tous ceux qui reviendront à la caserne n’auront rien à redouter. Si par contre des déserteurs sont repérés, ils seront mis à mort sur la grande place, dite au bourreau de laisser aller son imagination débordante capitaine.


Lucterius acquiesça et congédia d’un geste son subalterne.

Une fois celui-ci sorti,
- Donc vous contez bien hériter de la ville et des terres ?
Méfiant Jasaray décida de ne pas répondre directement.

- Certain contesteraient mon accession au trône ? si on peut appeler ce bout de terre royaume d’ailleurs.
- Votre père ne vous aimait guère et il l’a fait savoir, certains nobles pourraient vous préférer l’un de vos cousins ou même l’époux de votre sœur…
* Ma sœur ? c’est vrai que cette petite gourde s’est marier avec le fils d’un des plus riches nobles de la ville, s’il a suffisamment d’appuis il pourrait les faire proclamer reine et régent.*
- Merci de l’information capitaine mais je saurais me débrouiller, je conte sur votre loyauté et celle de vos hommes, d’ailleurs en parlant de ça il faut que nous passions en revu les forces dont nous disposons en commençant par la garde du palais.


Le militaire eu un air dubitatif.
- Ce n’est pas avec 15 vétérans suffisamment usés et 25 p’tits nobliaux habitués à la parade que nous irons bien loin, pour maintenir l’ordre en ville et arrêter les bagarres de taverne oui mais je préfère ne pas les imaginer au combat. Sinon nous avons… une trentaine de légionnaires dans la caserne et on peut espérer en récupérer encore quelques un, et j’allais oublier la garde civile qui patrouille de village en village pour effrayer les brigands, une centaine de brave gars armé d’épieux.

Jasaray soupira.
- C’est un début mais tes légionnaire on un équipement plutôt sommaire il me semble, des répliques de hastati tout au plus. Il nous faut des hommes et rapidement, tu vas aller dans la prison centrale et proposer un marché à tous les fauteurs de trouble et bagarreurs qui y sont, même les meurtriers mais aucun voleur ou lâche dans ce genre. Tu complèteras le tout avec des gars des cartiers pauvres, les dur a cuir ne manque pas là bas.


Dernière édition par Jasaray le Dim 24 Déc - 6:06, édité 8 fois
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MessageSujet: Re: La Voie des Conquérants.   La Voie des Conquérants. EmptyDim 24 Déc - 5:27

- Et pour reconstituer l’unité de hastat je vais faire miroiter honneur et gloire aux jeunes citoyens inutile qui pullule.
- Des ivrognes, des condamnés et des citadins pauvres… et je suis sensé faire une armée avec ?
- Tu as un mois à partir de maintenant pour les former, pour l’équipement je ferais tailler suffisamment de lances à pointes de fer et boucliers, tenu de cuir si possible.


Coupant cour aux protestations qui allaient fuser Jasaray ajoute:
- Tu vas aussi donner les ordres pour faire agrandir la caserne, une aile de plus et le terrain vague qui se trouve juste au nord sera transformé en terrain d’équitation, je veux des cavaliers bien entraîné comme éclaireur, au moin une trentaine avec plusieurs chevaux de remonte pour chacun. S’il le faut fait raser les bourgades trop proches.
-Heu ce n’est pas à l’argentier et aux ingénieurs qu’il faudrait dire sa ? Et ou aller vous trouver l’or pour tout pailler ?
- L’or ne sera pas un problème croit moi, transmet ces ordres au plus vite et…. fait mander le vieux Glavios, je le recevrais ici, je ne comte pas reprendre les appartements de mon père.


Dix minutes plus tard le dénommé Glavios entra, son aspect était tout aussi répugnant que son nom, couturé de cicatrices, une paupière recousue par dessus son œil crevé qu’il refusait de cacher par un bandeau, son large corps était un vrai musée de guerre avec les traces de toutes les armes utilisées sur ce continent. L’homme était gros, gras et musclé à la fois, il marchait vers la soixantaine et avait encore tout ses cheveux d’un gris de cendre. Son accent campagnard était une insulte à la première oreille venu. Depuis que son père l’avait fait renvoyer de son poste de capitaine et conseillé il vivait correctement, d’une trop belle pension pour un simple officier, dans une petite villa où il se mourait d’ennui. Jasaray avait commencé à avoir des doutes sur la vraie nature de ses fonctions en étudiant avec attention les contes de son père.

- Me v’la sire, qu’puige pour v’ot service ? l’homme semblait le jauger avec un air supérieur et un petit sourire en coin.
- Tour d’abord as-tu des hommes fiables sous la main ?
- S’hommes de main ? moi ? si pensait pas m’sire, chuis qu’un pauv fauché qui vie avec s’te p’tite rente.
- C’est sa, et pendant que tu était capitaine de la garde tu ne t’ais pas fait d’amis ?
- A ya bien que’ques gars quim doivent quéque faveur mais sa dépend du boulot qu’vous faut m’sire.


Jasaray sorti un bout de parchemin d’un des nombreux tiroirs du bureau de chêne sombre, dessus figurait près d’une dizaine de noms.

- Toute ces personnes devront avoir des accidents mortels ou faire de mauvaise rencontre dans les jours qui viennent, mortel bien sur, la dernière de la liste devra mourir dès se soir avec sa.

Il posa également sur la table la fiole d’arsenic.
Glavios regarda attentivement le dernier nom et leva un regard surpris sur son seigneur.
- Et sa femme ?
- Elle doit en prendre aussi.
Jasaray fut rassuré de voir que sa voix ne tremblait pas.

- Elle est en cloque ste fille…
- Justement, ensuite je veux que mes hommes trouve des preuves plausibles de complot contre moi dans les maisons de chacun, de quoi faire accuser toutes les familles, une fois que les procès auront eu lieu tous les males de plus de douze ans devront disparaître, les autres ainsi que les femmes devront être convoyés en Afrique, il parait que les carthaginois raffole des peaux blanches des femmes de nos contrées. Tes… gars peuvent en faire l’usage mais ne doivent en aucun cas en garder une pour eux ! Ha, et temps que j’y pense faite discrètement fouiller la maison du trésorier Gavius avant se soir, je sais qu’il a discrètement dérobé une somme importante sans pour autant la dépenser et je dois savoir s’il là chez lui.


Cette fois le regard du borgne avait complètement changé, il était devenu bien plus sombre et indéchiffrable.

- J’vois m’sire, j’ai déjà fait des choses pour vot’e père et tout comme ‘vec lui j’vais vous mette en garde, n’me cherchait jamais des noises et arrangez vous pourque j’meure dans l’lit sinon bien des choses pourraient surgirent.
Jasaray sourit au vieil homme.
- J’ai bien trop besoin de toit vieux bouc et maintenant va.

Une fois l’homme parti une montagne de plomb s’abatis sur lui et il sorti de la poche de son pantalon de lin une chaînette de cuivre brillante qu’on lui avait offert bien des années plutôt.

* Désolé petite sœur, dommage que tu ais finis par me détester toit aussi, tout sa juste pour avoir refusé de rentrer dans le moule, et puis pourquoi tomber en sainte aussi vite. Si tu dois en vouloir à quelqu’un se doit être père, pas moi !*
Après un dernier soupir il jeta l’objet dans le feu qu’il avait fait allumer malgré la torride chaleur de l’été, il si consuma instantanément avec ses derniers doutes.

15 juillet.

Le lendemain matin Jasaray s’éveilla sur le divan avec un mal de crâne terrible, après un moment de réflexion il finit par identifier 2 battements répétitif, l’un provenant du gong sonnant dans sa tête le second de la porte.
Sur la petite table qui lui faisait face reposait une cruche de vin... vide.

* Plus jamais… saleté d’alcool, le soleil et levé ?! *
- Sire ?
la voix grave et inquiète de Lucterius acheva de le dégriser et il lui ouvrit, un serviteur se tenait à ses cotés.
- Toi, un pichet d’eau bien fraîche, tout de suite. Se retournant il observa Lucterius explorer nerveusement ses appartement.

- Je peux vous aider ? le lavatorium est sur votre droite…
- Votre sœur et son époux ont été assassinés, j’avais peur que vous en soyez visé aussi.
* Un bon point pour Glavios, rien de telle que de bonnes nouvelles matinal pour avoir la forme. *

- Assassiné, il se força a prendre une expression horrifié, quel horreur, mais comment cela se peut il ?
- Un esclave a versé du poison dans leur coupe commune avant de tenter de s’enfuir, mais les hommes de la garde l’ont rattrapé et il a en se moment même un entretien avec Glavios et Lankazamus… vous n’avait qu’a venir entendre ses confessions.
* le pauvre… j’espère que le vieux à pris ses précautions, s’il sait quelque chose il le dira vite.*


Lankazamus était un barbare venu de Dacie et recruté comme bourreau et exécuteur de son père qui parlait de lui comme d’un artiste… dans son domaine.
Les cachots, situés sous le palais, étaient bien sur insonorisés et, chose plus original, peint en rouge sombre et bien éclairés. Le rouge finissait par rendre fou les prisonniers et les faire craquer autant que les tortures physiques.
Ils entrèrent dans la grande sale d’interrogatoire d’où sortait des hurlement terrifiant, l’homme avait était installé sur une table moitié relevait qui ressemblait presque à un divan de bois brut. De petits bouts de bois dépassaient de ses doits boursouflés aux ongles surélevés.
Le dace, grand maigre et sec à faire peur, hirsute avec sa barbe mal taillé avait tout du barbare sauvage décrit dans les récits des voyageurs grecs.

- Parlé ! Vérité dit… pas tout… encore un peu sûr. Le dace avait beau vivre parmi les civilisés depuis plusieurs années son latin resté haché, signe de sa semi humanité.
Glavios prit la relève, tout aussi incompréhensible dans son genre :

- C’tin noble d’la ville qu’la payé, Gavius, j’ai déjà envoyais des gars sûr m’le chercher.

Il fit un clin d’œil plus que voyant à Jasaray qui l’ignora.
- Dans ce cas vous n’avez plus besoin de moi ? Pourquoi faire ces pics sous les ongles ?
- Quand bois enlever ongle partir aussi… la lui tout dire.
Lankazamus semblait se délecter comme d’un bon plat de cette perspective.

- Et s’il avait été trompé sur l’identité de son employeur ? Lucterius ne semblait pas, hélas, satisfait.
Voyant le danger se profiler Jasaray réagit instantanément.

- Dans ce cas il n’y a plus rien n’a tirer de lui, Glavios mènera une enquête discrète, rien de ceci ne doit sortir de ces murs.

Plus tard dans les couloir rougeoyant menant à la sortie :
- Vous êtes sur que l’on peut faire confiance à ce vieux rat ? il vendrait sa famille pour des sesterces…
- Autant quand toit général !! et maintenant retourne a tes recrues… et fait venir l’intendant.

L’homme salua à la manière gauloise en se frappant la poitrine du point et partie d’un pas rapide.
* Tant que qu’ils penseront plus à ce surveiller entre eux je suis tranquille !*

Peu après un homme mince au crâne chauve et aux yeux de travers entra dans son bureau et s’inclina.

- Chef intendant Venalus, vous êtes désormais trésorier, je vous ais convoqué pour discuter des financement que je viens d’autoriser et aussi d’une légère augmentation des impôts.
- Justement avec l’enterrement de votre père autant de construction et d’agrandissement risque d’être difficile… à moins de surtaxer la population.
- Quelle enterrement ?? Nous n’avons même pas son corps.
- Massilia à envoyé un messager proposer une rançon, après nous disposons déjà d’une partie des matériaux pour le mausolée et le reste ne devrait pas dépasser les 100 césar d’or.
* Rien que sa ? vu le cour de l’argent sa doit bien faire 1400 sesterces, et sa commission est de combien à celui là ? *
- Une rançon pour un cadavre ? je pense que mon père préférerait être vengé que racheté et puis enterrement à ciel ouvert ou dans du marbre il ne verra plus la différence maintenant.
Cette or vous aller me le dépenser en espions qui se mêlerons aux caravanes et convois pour en apprendre plus sur la situation en Italie et à la rigueur dans le reste de la mare nostrum, il y a 6 mois on a entendu parler de trouble en Afrique suite à la mort du roi de Carthage et depuis plus rien.
- En Afrique ? Pourquoi faire ? le sous être le regarde bêtement avec un air ahuri.
- Ne pose pas de question et obéi, concentre tes efforts sur les anciennes provinces de Rome.


Une fois le gêneur parti Jasaray s’autorisa un fond d’hydromel.
* La partie à commencé… reste à savoir qui seront mes adversaires.*
L’homme au cœur de pierre s’autorisa un sourire, bientôt il rencontrerait son destin… quel qu’il soit.
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MessageSujet: Re: La Voie des Conquérants.   La Voie des Conquérants. EmptyDim 24 Déc - 8:15

Chapitre 2. Premières armes.

16 août -25 BC, Nicea.

La lance fusa vers les cotes de Jasaray qui n’essaya même pas de trancher le bois et para directement la large lame en feuille avec son glaive, le choc remonta à travers toute son bras déjà fatigué. Mais les coups continuèrent à pleuvoir sur son bouclier, enfin la lance parvint a se faufiler et à écarter le si petit bout de bois rond renforcé de bronze avant de le frapper au coté gauche avec violence. Les mailles et la tenue de cuir n’absorbèrent qu’une partie du choc.

* Encore heureux que la lame soit émoussée, j’aurais de la chance si je n'ai rein de cassé.*
Il fit signe à Liagann qu’il voulait faire une pause avant que le grand bretteur n’achève de le massacrer.
* Il transpire mais ne semble pas essoufflé pour autant… hé merde il à presque deux fois mon âge, il pourrait au moins faire semblant de se fatiguer!*

Il se promit d’insulter copieusement Lucterius dès que possible pour l’avoir convaincu de la soit disant nécessité de s’entraîner au combat avec le meilleur combattant de la garde. Et pour être bon, sa, Liagann l’était, et avec n’importe quelle arme, de la lance à la masse et il apprenait à Jasaray à les contrer toutes.
Mais la lance restait sa petite favorite, il maniait celle-ci avec une dextérité qui dépassait l’entendement et sans prendre la peine de s’encombrer d’un bouclier. Jasaray avait bien essayait de trancher la pointe mais n’avaient en général que frappé le vide et reçu des coups cinglants en réponse, d'ailleur la hampe était de toute façon bien trop résistante.
Ses épaules lui faisaient un mal de chien suite à ces entraînement renouvelés qui commence à doté sa maigre carcasse d’un début de musculature, car s’il hérité de sa famille une puissante stature il est loin de posséder la corpulence qui va de paire.

Tout autour d’eux une activité frénétique régnait, des vétérans hurlaient des ordres sur les pas moins de 300 nouvelles recrues qui, jour après jour, apprenaient à changer de formation sans se bousculer et disloquer les rangs.
Et une armée il en avait cruellement besoin, les troupes de la coalition ennemi, qui avaient été rejoints par 2 autres cités importante bien que celle-ci n’est pas encore envoyé de troupes, avaient pillées de nombreux villages au nord de ses terres sans qu’il puissent rien n’y faire.
Des réfugiés avait accouru en grand nombre et lui avaient bien sur réclamé des armes pour ce défendre d’où ce soudaine accroissement de volontaire.

Alors qu’il allait retourner prendre des gnons un de ses éclaireurs montés arriva au grand galop et s’arrêta de justesse avant de lui passer sur le corps, le cheval semblait près à s’effondrer.
- Seigneur ! Les troupes ennemies se sont repliées hors de nos terres, les chefs gaulois se sont rendus à Massilia pour festoyer. Je crois que la guerre et finie !
- Pour eux du moins…, les troupes gauloises se sont dispersées dans la campagne ou se sont rendu dans la ville ?
- La plus par se sont rentrées chez eux, seul les blessés ont été convoyés en ville.
- Va me chercher Luctérius, dit lui de me rejoindre dans mes appartements de suite, Liagann, nous reprendrons une autre fois.

Le champion acquiesça et parti en quête d’un autre victime.


Plus tard, de sa fenêtre Jasaray observait le déchargement d’une grosse Birème, bien plus large que la moyenne et uniquement prévu pour le commerce.
* La Noiraude ? Du fer ? le fer de corse ? des semaines qu’on l’attend.*

Dans son dos Lucterius entra, suivit de l’intendant, sans même prendre la peine de s’annoncer.

* Un peu trop à son aise celui la… peut pas i faire grand-chose mais un jour… s’il devient trop agaçant, une mort au combat serait d’une double utilité… un héros martyre pour valoriser l’armée… je vois loin là ! encore besoin de lui moi.*

- Bon jour à vous, dit-il de son ton le plus chaleureux. Chère Venalus vous tombez bien, c’et le chargement de fer que l’on décharge ? Il est bien en retard et la corse n’est pas bien loin.
- Oui sire, mais justement nous avons un problème à ce niveaux, il y a moins de cent kilos de minerai.
- Je vous avais dit de commander le double et de ne pas lésiner sur les prix.
- Le problème ne vient pas des prix mais des guerres entre clans, le clan dominant qui contrôlait les mines vient de les perdrent et c’est replié sur la principale ville côtière et interdit l’accès au port à ses vainqueurs d’où un rupture de l’exportation. Sans conter que les pirates de Sardaigne razzient les cotes et les navires marchands depuis leur port de Libisonis. Le capitaine de La Noiraude refuse de retenter le voyage.


Jasaray s’affala sur son siège et inspira profondément pour se calmer. La corse avait toujours était la source de fer la plus proche et la plus économique mais les guerres entre clans y était quasi coutumière et avaient toujours limité la croissance de la population et l’île n’avait jamais connu l’unité avant l’arrivé des romains. La centurie qui contrôlait l’unique vrai port et les mines était partit 6 ans auparavant, au commencement de la guerre civile sur le continent, et de vieilles histoires de dettes de sang avaient de suite resurgie, plongeant l’île dans un chaos total.

* Si la Sardaigne pouvait les envahir une bonne fois pour toutes et les mettrent au pas… j’ai besoin d’un approvisionnement en fer ! si j’avais mes propres mines… mes propres mines…*

- Lucterius vous aimez les jeux de hasard ?
- je joue souvent aux dés avec les hommes.
- Nous disposons de 250 piquiers légers et de presque une centurie de hastat…
- Je ne vois pas le rapport entre les deux mais oui, je pense qu’ils sont désormais de taille à affronter n’importe quelle unité purement gauloise et à les vaincre à nombre égal.
- Parfais, tu va prendre d’assaut Sextiae avec 200 hommes dont la totalité des hastatii.


Lucterius le fixa longuement, il avait tout de suite comprit que ce n’était pas une plaisanterie.

- Et comment vais-je accomplir se miracle ? il y a plus d’un milliers d’hommes adultes dans cette ville et plus encore dans les villages avoisinant.
- Il n’y aura très peu d’hommes armés, tu les massacreras par surprise sans faire de quartier puis tu mettras sous bonne garde les familles des nobles qui sont entrain de se faire éclater la panse. Tu rassembleras aussi tous les notables de la ville, tue ce qui ne veulent pas coopérer ou qui ne t’inspire pas confiance et amadou les autres. Tu videras leur équivalent de prison s’ils en ont une et embouchera toutes les brutes que tu peux, lâches les autres avec des armes hors de la ville. Enfin, le point le plus important, pas de pillages, viols et massacres, que la population soit bien traitée, que les hommes continues à aller aux champs mais les familles n’auront pas le droit de quitter la ville. Lorsque les chefs reviendrons de Massilia dit leur de venir me voire s’ils veulent négocier sinon exécute quelques uns de leurs proches.
Maintenant vas y et ne vous déplacez que de nuit mais le plus vite possible.


Le général de Nicea vida son gobelet de vin d’un très, avant de marcher d’un pas sûr vers la victoire. Il salua avec raideur avant de quitter la pièce.

Lorsque Jasaray fut certain qu’il c’était éloigné il s’intéressa de nouveau à Vénalus.

- Parmi les jeunes officiers que tu as formé trouve m’en un qui est doué pour la gestion, suffisamment pour gérer une communauté entière et qui soit du genre calme et impassible.
- J’en vois bien un qui correspondrait, il parait un peu mou mais il est intelligent et calculateur lorsqu’il le faut, mais Lucterius ne va pas apprécier qu’on lui reprenne le commandement de sa ville.
- Il n’ira pas à Aqua mais en Corse avec 120 piquiers. Faite le venir.


Une fois de plus l’intendant le regarda avec ses grands yeux ronds aussi profonds que toute la crétinerie du monde. Mais cette fois au moins il obéi sans poser de questions.
Peu de temps après il revint avec un jeune romain à la mine sombre.

- Sire, voici Aetius de la famille de la noble famille Scipio, il a débarqué avec d’autres membre de sa famille il y a une demi année.
Jasaray s’intéressa d’avantage à l’officier en entendant son nom, il y avait en effet un air noble dans son attitude mais rien de flagrant non plus.

- Scipius…. une bien noble origine, mais ici tu n’es qu’un pion sous mes ordres, je vais te confier une mission délicate qui te permettra de faire tes preuves. Tu vas te rendre en Corse avec un peu plus d’une centaine d’hommes pour prendre le control de l’île.
............
* Aucune réaction ? Courageux ou idiot ? *
L’homme parle alors, lentement, comme s’il n’était pas sûr de ce qu’il dit.
-N’est ce pas un peu faible comme troupe pour prendre une îles aussi… vaste ?

- Aléria est un vieux comptoir Phocéens disposant d’une palissade correcte et tu pourras facilement la tenir, ensuite tu joueras sur les rivalités des clans. En fait les clans reflètent surtout les différentes ethnies de l’île. Les Ibères, les ligures, les Etrusques et les colons phéniciens et phocéens sont les principales communautés. Récemment Ibères et Ligures se sont ligués contre les Phocéens pour leurs reprendre les mines mais ont échoué dans la conquêtes de la ville. Tu vas débarquer dans le port d’Aléria en te présentant comme un allier venu les soutenir et aller avec eux. Au dernier moment tu les abandonneras à leur sort et te repliera sur la ville dont tu prendras le contrôle sans effusion de sang. Remplace les cadres Phocéens par des Etrusque et forme une milice avec les jeunes hommes. Si tu contrôle le seul vrai port de l’île peut importe d’avoir les mines, tu enverras directement le fer et l’étain ici, d’autre bateaux viendrons s’occuper des autres ressources et si des commerçant viennent tant mieux mais le fer est pour Nicea. Laisse les clans s’entretuer et si l’occasion se présente soumet les, tu auras plus de troupes dans quelques mois. Et maintenant va, tu embarquera sur la noiraude se soir mais pas un mots de cela avant le départ de la troupe du général.

Une fois qu’il fut sorti Vénalus posa la question qui le tourmentait depuis un moment.
- Pourquoi ne pas avoir prévenu Lucterius ?
- Sa famille vit ici, au moindre signe de danger il ferait demi tour s’il savait que la ville n’est presque plus protégée. La au moins il aura l’esprit tranquille.


Et une longue attente commença.


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MessageSujet: Re: La Voie des Conquérants.   La Voie des Conquérants. EmptyDim 24 Déc - 8:24

Nuit 18 août, périphérie sud-est D’aqua Sextiae.

Lucterius dégagea sa dague de la gorge du garde mort, lentement pour éviter que la lame de bronze ne crisse sur un os, puis il posa délicatement le corps sur le sol au coté des deux autres cadavres.

Ils avaient avancé à marche forcée chaque nuit depuis trois jours en se cachant dans de petits bois dès que le soleil se levait, ils avaient évités les fermes et les seuls êtres humains qu’ils avaient croisés, un groupe de chasseur, avaient étaient rapidement et efficacement massacrés.
Le dernier obstacle avant d’atteindre la palissade avait été de traverser les champs entourant la ville, la troupe avait vainement attendu un passage de nuage mais la nuit était restée claire.
Lucterius avait alors prit le risque d’approcher des portes qui était d’ailleurs grandes ouvertes et sans aucun garde en vue.

La Voie des Conquérants. Sigeaquamarchechampsnq9.th

Avec six hommes il avait courut jusqu’au rempart de bois sans déclancher d’alerte et en franchissant discrètement les portes avaient trouvés 2 sentinelles endormi à même le sol, adossé à une sorte de cabane qui devait servir de poste des gardes, par une fente dans le bois il avait vu quatre autres hommes. Un geste à l’un de ses hommes et deux coup de couteau bien placé avaient réglé le problème des endormis. Une courte attente et l’un des membres du quatuor était sorti pour satisfaire un besoin naturel, sa dernière sensation fut certainement la satisfaction du devoir accompli…

* Plus que trois, mais comment faire… un espace clos avec une seule entrée… on ne pourra pas les avoir sans bruit. *

Il jette un dernier coup d’œil à la partie de dés endiablée avant de courir jusqu’aux portes et de faire de grands signes, ses hommes avance sans bruit et pénètrent dans la ville endormie.
Les hommes se répandent discrètement antre les maisons et s’accroupissent dans les ombres, deux vétérans encadrent le poste des gardes, des torches sont rapidement allumées et jetées sur les toits de chôme qui s’embrase. En quelques secondes une demi-douzaine de bâtiments brûlent avec une ardeur telle que les soldats doivent sans écarter.

La Voie des Conquérants. Crame1wq8.th

Des villageois sortent en hurlant en tirant leurs enfants avec eux, ils paniquent en voyant les soldats et certain préfèrent retourner dans le brasier de peur d’être massacré... ou pire.
Les trois sentinelles sortent, pour mourir sans avoir put comprendre.
Aussitôt la troupe se rassemble et avance vers le cœur de la ville ou cloche sonne le rassemblement. Lorsqu’ils arrivent en vue de la place centrale plus d’une centaine d’ennemis c’est déjà rassemblée autour de d’un grand menhir sur un dec de bois et de petit groupe arrive régulièrement pour renforcer la troupe.

* Bien on va massacrer ceux là pour calmer le reste, il faut toujours un minimum de sang pour tenir une cité, pas de sang et c’est la révolte permanente et trop sa revient au même,haine, guérilla et révolte. *

La Voie des Conquérants. Aquaregroupementdb7.th

Piquiers et Hastatii se séparent puis chargent lance baissé pour ceux qui en ont, bouclier dressés pour se protéger des quelques flèches et tuiles qui tombent. Lucterius a pris place au centre de la formation au second rang, un homme s’effondre, une flèche, dans le crâne à sa droite. Puis c’est le choc, le mur de bouclier en pleine charge heurte celui des défenseurs, statique, et l’enfonce. Les gaulois sont massacrés et repoussés derrière leur idole, certain commence perdre pied de la plate-forme de bois.

Mais la rage et la peur les font tenir, ils n’hésitent plus à jeter leur corps dénuder et sans protections sur les lances des gallo-romains pour permettre à leurs camarades de les étriper. La plupart des hastati, n’aillant pas la place pour manoeuvrer et se déployer, ne peuvent combattrent.

La Voie des Conquérants. Furieusersistancejw0.th

Rapidement les lances deviennent inutiles dans cette mêlée confuse, ceux qui en ont se serve de dague ou d’épée. Le soldat se trouvant devant Lucterius s’effondre, une hampe de lance dépassant de sa poitrine sanglante, sans attendre que la brèche se referme le général dégagea sa grande épée gauloise de son fourreau passé en travers de son dos et s’avança vers un gaulois trapu qui tenait les vestiges d’une lance et petit bouclier de cuir. Lucterius abatis son arme d’une seule main, le fer fendit sans problème le bout de bois qui vint à sa rencontre avant de plonger dans le crâne. Un coup de poigné et l’arme est dégagée du magma d’os et de chaire. Lucterius frappe de gauche à droite dans de grand geste pour se tailler un chemin dans la marée humaine, d’où coup de taille il égorge l’homme se trouvant sur sa gauche mais un autre adversaire avec une épée et un bouclier s’avance. Lucterius abat son arme, qui se bloque dans l’épais bouclier de chêne, son adversaire ne lui laisse pas le temps de la dégager et essaye de le renverser d’un coup de bouclier. Lucterius titube et recule mais parviens à dégager son arme à temps pour parer un puissant coup de fente avant de projeter son propre bouclier dans le visage de l’homme qui recule à son tour en crachant du sang. Lucterius charge et abat furieusement sont épée à plusieurs reprises en visant cette fois la tête de l’homme qui recule en se protégeant, le bouclier commence à craquer sous les coups de redoublés. L’homme pare soudainement son coup et essaye de rabattre son épée vers le sol d’un mouvement circulaire mais Lucterius dégage brusquement son arme avant de porter un violent coup d’estoc à l’homme déséquilibré. La lame le frappe au coté gauche et un craquement sinistre annonce de nombreux os cassés mais bizarrement ne parvient pas à traverser une simple tunique de toile. L’homme gémit et cherche t’a reculer, Lucterius va l’achever lorsqu’un choc dans le dos lui fait perdre l’équilibre. Il tombe à genoux et se retourne en frappant une jambe non protégé du plat de son épée, l’homme pousse un cri de guerre et abat sur lui un imposant gourdin de bois.
Lucterius détend sa jambe qui percute celle de l’homme au gourdin tout en se laissant tomber sur le dos. L’homme n’a pas la moindre protection, lorsqu’il s’effondre sur l’épée tendue elle lui perfore la poitrine jusqu’au poumon, il se tortille et essaye de s’arracher au froid du métal mais ne fait que l’enfoncer d’avantage…
Lucterius se dégage lentement du cadavre, il a vue aux jambières de bronze qu’il a était rattrapé par les hastati, les combats sont presque finis et les glaives romains éventrent les dernier résistant qui lache leurs armes.

- Pas de pitié pour tout ceux qui ont pris les armes !!
L'ordre est immédiatement suivit...
Lucterius retrouve son adversaire qui lui a échappé adossé au menhir, sa tunique est si déchiré qu’elle laisse apparaître la maille qui lui a sauvé momentanément la vie.
* Tout s’explique…*
Un grand silence règne sur la place ou des centaine de corps sont entassé sur un si petite surface. Puis un concert de gémissement, de plainte et de suplication s'éléve, les blessés rampent au milieu des morts et dans leur propre sang.

La Voie des Conquérants. Massacreso5.th

Lorsque l’aube se lève les incendies sont étains, de même que les feux de la révolte, les habitants ont encore du mal à réaliser ce qui vient de leur arriver. Rare sont ceux qui osent sortir malgré le calme apparent de la ville.

Un décurion se présente devant Lucterius et le salue, son avant bras et bandé mais un filé de sang s’échappe encore de la compresse.
- Rapport.
- Nous avons perdu 43 hommes, 28 sont gravement blessés et plusieurs ne passerons pas la journée. Sinon nous avons abattu 152 rebelles.
- Vous avez put estimer la population total ?
-Un peu plus de 2000 âmes dont presque 500 hommes en âge de prendre les armes.
* Cinq cents ennemis en puissance… *


- Décurion, aller chercher ce qui ressemble le plus à un médecin et confiait lui les blessés, dite lui qu’il perdra un doit par mort pour le motiver.
- Bien chef.
- Comment vont les hommes ? calmes ? il ne faut surtout plus provoquer d’incident.
- Justement… certain aimeraient visiter les maisons… pour les femmes.
- Il y a un bordel près du centre. Ils ont cartier libre avec les prostitués mais pas touche aux autres, le premier qui essaye sera castré !
Et aussi que les corps soient transportés et enterrés sur l’heure par les villageois, sa leur donnera matière à réfléchir.


Le subalterne s’éloigne.

* Le plus facile est fait, reste à tenir se foutoir appelé ville et garder sous control ma… troupe. *


22 août, Nicea.

- Presque toute la cote d’Afrique du nord est repassée sous le control des troupes loyaliste, le p’tit roi, comme on le surnomme, Rethor Mahar n’à que 8 ans mais il semble bien installé sur le trône de Karthago.
- D’où sort se Pompée Magnus qui c’est proclamé régent ?
- Un général assez discret de l’ancien monarque, il était peu aimé du conseil des anciens mais il les a mit au pas. Seul Thapsus lui échappe encore.


Un serviteur entra soudainement, un parchemin à la main.

- Sire, un message de corse revenu avec La Noiraude, ses cales sont pleines d’or et d’autres métaux.

Jasaray lui prit le message et le congédia.
- Aetius aurait donc réussi ? demanda l’intendant.

- Sans aucun doute, voilà qui ne fera que renforcer ma position lors des négociations avec les nobles d’Aqua. Je crois que mon « royaume vient de quintupler de taille en 5 jours, plutôt rapide… et d’autres nouvelles du reste du monde ?
- Des marchands grecs parlent de trouble tout autour de la mer du pont, un nouveau tyran a pris le pouvoir à Chersoneos et un grand mouvement de migration aurait lieu dans le grand nord scythe, des tributs nomades sont entrain de migrer par centaines depuis plusieurs mois.
Certain prédise l’avancé d’un ennemi plus terrible que tout ceux qui ont déjà surgit des steppes infinies.
- Aucune importance, c’est bien trop loin pour avoir une influence quelconques sur le
commerce de la méditerranéen occidental. Que les scythes se massacre entre eux ou attaquent les orientaux ne nous regarde pas et heureusement. Concentre toi sur l’Italie.
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MessageSujet: Re: La Voie des Conquérants.   La Voie des Conquérants. EmptyMer 3 Jan - 6:48

Chapitre 3. Le Prix du Sang.

16 Septembre -25 BC, Nicea.

- Il a fait vite, l’autre est arrivé hier seulement, elle est partie quand ?
- Aussitôt que le message du Sénat a été connu de Rome, il y a deux semaine à peu près, tous les scribes de la ville ont étaient réquisitionnés pour produire des milliers d’exemplaire de la réponse.


Jasaray rapporte son attention sur le parchemin qu’il tient, le cachet de cire qu’il a brisé est à l’effigie du grand césar… César est justement le nom d’empreint de l’imposteur qui l’envois.

* Voyons voir cela.*

Le message est cour et concis, un réponse brève à celui envoyé par le sénat depuis son refuge de Tarentum.

« Moi César, Seigneur de Rome, consul d’Italie et neveu du grand César par ma mère, j’ordonne à tous les fidèles sujets de l’empire de ne pas prendre en compte le message répendu par les traîtres se faisant passer pour sénateurs. L’empire vie et son cœur restera Rome ! Bientôt le calme sera rétabli et tous les gouverneurs des provinces sont conviés à se rendre à Rome pour rendre hommage au vrai sénat ainsi que pour pailler les trois dernières années d’impôt qui n’ont pas étaient prélevés par les questeurs, ils bénéficieront ainsi de la paix de Rome. Les autres seront châtiés par l’armée de la république.
Votre bien aimé Grand Consul. »


- A défaut d’être long sa à le mérite d’être clair, commente Venalus, il n’a pas apprécié que le sénat proclame la fin de l’empire.
Jasaray ne peut s’empêcher de rire à cette remarque.

- Après six ans de massacre et le pillage de la plupart des villes d’Italie je ne pense pas qu’une officialisation soit nécessaire. La dernière armée de la république a été écrasé devant Patavium il y a 3 ans aujourd’hui jour pour jour… ci ce n’est pas un signe sa !
- Vous semblez bien heureux de la tournure des événements… pourquoi ?
demande Lucterius.
- Ces messages montres bien que le pouvoir central n’existe plus, nous sommes libre de faire ce que bon nous semble, avant il y avait toujours un risque qu’un seigneur de guerre prenne le pas sur les autres et impose l'ordre, mais la nous sommes libres !!
- Et cela change t’il réellement quelque chose, vu que comme César nous le dit nous ne paillons plus d’impôts…
- J’ai une envi de sang et aussi d’un grand feu de joie avant l’hiver. Envois un message à Aqua dis leur qu’ils doivent nous fournir 200 piquiers avant la fin du mois, on va pouvoir tester leur loyauté. Rassemble toutes les troupes disponibles sauf notre garnison d’Aqua et toi Glavios essaye d’obtenir le plus d’information possible sur ce qui se passe à Massilia.


Glavios semble réfléchir.
- Vu ch’qui ont fait au dern q’sont choppé j’vais pas l’trouver facilement l’gars qui s’ra assez fou pour.
- Et depuis qu’ils font contrôler et taxer la frontière les marchants prèférent faire un important détour par les montagnes, ajoute Vénalus, les informations que nous obtenons d’eux date d’un bon mois. Il faudrait retarder votre projet d’invasion…
- Le retarder !?! Les gens du peuple affirment que l’hiver sera précoce cette année, il nous faut prendre la ville avant, j’ai déjà tout prévu et je la dirigerais moi-même.
- Vous ??
- Oui moi, tu ma dit toi-même que je devrais le faire tôt ou tard Luctérius. Nous allons longer la Durancia un affluant du Rhône, il y a là de nombreux villages Ligure qui subisse le joug de Massilia depuis trop longtemps à leur goût, ils nous ravitaillerons et ne révélerons pas notre approche.
- Vous en êtes sûr ? Que leur avez vous promis ?
- Les promesses ne coûtent rien. Ensuite nous tomberons par surprise sur les forces de mercenaires qui doivent camper en bordure de la ville.
- Pourquoi camperaient elles en dehors de la ville
, Vénalus fixe sont maître avec un de mépris qui le quitte aussitôt lorsqu’il croise son regard.

- Feriez vous entrer une meute de loup dans votre bergerie ? Ils camperont dehors, Massilia sera un exemple pour tout ceux qui faudrait s’opposer à Nicea. Mais il va nous falloir des alliances fortes… comment s’appel déjà le gouverneur de la mer adriatique qui nous à fait une proposition récemment ?
- Titus Flamingus consul de Ségestica, il nous proposait une alliance militaire et un traité commercial, vous m’avez répondu qu’il était bien trop pauvre pour que le commerce soit rentable et qu’il était trop loin pour vous êtres d’une quelconque utilité militaire.
- ….. Et tu lui as répondu ça ?
- Oui, le pigeon sera bientôt envoyé.
- …. Abruti …. Je te paye assez chère pour que tu i mettes la forme lorsque j’envois un refus à un seigneur. Déchire moi ton torchon et envois lui mes amitié et ma confirmation pour le tout.


- Bien sure sire, puisque vous êtes d’humeur conciliante j’aimerais vous re-soumettre la proposition de l’ambassadeur égyptien qui…
- Il veut nous inonder avec son blé pas chère et périmé, dit lui d’aller écouler sa marchandise ailleurs… mais poliment !! Et ne prend pas cette air de chien battu, je sais bien qu’il ta promit de l’or si tu réussissait à me convaincre. Maintenant sortez tous et faite ce que j’ai dit, sauf toi Glavios.


Une fois son bureau plus calme :
- Glavios, il va bientôt me falloir un autre intendant et surtout un nouveau trésorier, Vénalus est une vrai raclure, il est prèt à accepter n’importe quelle pot de vin.
- C’ment vous avait su ? mes gars viennent de m’la prend’.
- Ne croit pas que je ne compte que sur toit pour me tenir informer et ne va pas croire que tu m’es indispensable…
Pour la première fois Glavios sembla perdre en partie son assurance.
- Vous faut l’deux en un ?
- …non, pour trésorier il me faut un idiot loyale qui sache bien conter et qui est de bonne notion de gestion,.
- Où j’trouve c’te perle rare ?
- Débrouille toi, en intendant un idiot obéissant suffira.


3 Octobre, Nicea.


Les 120 piquiers avançaient dans le plus grand désordre, une grande colonne étirée et une joyeuse cohue qui rappelait plus un groupe d’enfants qu’une troupe militaire partant en guerre.
Leur équipement était des plus basique, grande planche de bois et pique à pointe bronze, rarement de fer, mais c’était tout ce que pouvait se permettre de simples paysans conscrits.
Des intendants les prirent en charge à l’entrée du camps et tentèrent de les diriger vers un leur emplacement réservé, mais la plupart se dispersèrent pour saluer leurs ancien ennemi… et nouveaux frères d’armes.

- Bon, au moins ils les ont envoyés même s’il y à peine la moitié de ce que j’ai réclamé.
Pour ce grand jour Jasaray avait revêtu un plastron de fer poli et luisant sous le soleil, ainsi qu’un casque de bronze doré afin d’être visible de tous dans le camp fortifié.

- Oui mais ils n’ont quasiment pas amené de provision, ronchonna Vénalus, la logistique sera déjà suffisamment difficile à assurer pour 400 hommes.
- Nous n’aurons aucun mal à vivre sur le pays, ce qui m’inquiète c’est plutôt leur manque de discipline.
- Ils n’auront pas besoin de discipline en première ligne Lucterius, seulement de chance et d’adresse. Sinon toujours pas plus d’information sur les forces ennemies ?
- Comme je vous l’ais déjà dit sire ils ont près 300 mercenaires, après le nombreux de combattants massiliens et difficile à déterminer.
- Il n’y en a pas, se sont des lâches qui ne pensent qu’à conter leurs sous, comme toi Vénalus.

L’homme baisse la tête et ne réplique pas.
- Il y a une dernière chose sire, un message de corse vient d’arriver, les pirates de Libisonis razzie les côtes de corses et brûle tous les villages de pécheur, ils attaquent tous les navires qu’ils peuvent mais les laisse repartir après pillage, on raconte même que l’Italie serait touchée...

- Oui, c’est la fin de la saison pour eux, dans un mois la mer sera bien plus dangereuse et eux se reposeront de leurs attaques dans les tavernes de Sardaigne, seul ceux qui n’ont pas prit assez de butin tenteront leur chance en hiver… Ils doivent être tous en mer en se moment… répond immédiatement à Aetius, qu’il embarque avec tous ses hommes même les peltastes étrusque. Qu’il débarque de nuit dans le port de Libisonis et en prenne le control sans feu ni pillage visible, il en faut surtout pas que les bateaux qui rentreront se doute de quelque chose, il peut massacrer toute la population s’il le faut.
- Mais sire comment tenir le port ensuite… il doit i avoir plus de vingt navire aillant des équipages de 30 à 50 hommes.

- Certes mais ils ne rentrerons pas tous en même temps, chaque fois que l’un d’entre eux accostera il leur tombera dessus en surnombre. Rien de bien sorcier et puis il peut toujours libérer quelques solides galériens aillant envies de combattre pour leur liberté. Transmet et obéi.

Vénalus s’inclina et le laissa seul.

Jasaray monta sur un cheval noir de robe et fougue à souhait, pas son genre à lui qui n’aimé pas les chevaux et en avait toujours eu un peu peur. Puis d’un geste théâtral il ordonna la marche.
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MessageSujet: Re: La Voie des Conquérants.   La Voie des Conquérants. EmptyMer 3 Jan - 6:49

6 Octobre Roque d’Anthéron, sud Luberon.

La Voie des Conquérants. Marcheqf6.th

Quintinus se laissa tomber contre l’arbre le plus proche sans même enlever son paquetage, il maudissait les romains et leur manie de se surcharger. Romains ? en regardant autour de lui il vit surtout gaulois mais romanisé, des gallos romain comme ils aimaient s’appeler. Krateros le métisse de grec et quelques-uns de ses compagnons de route vinrent le rejoindre. Presque tous étaient des conscrits, les inutiles des familles pauvres qui avaient voulues s’en débarrasser.
C’était le cas de Quintinus qui tirait son nom du fait qu’il était le cinquième fils de la famille, le plus inutile. Trop grand, trop maigre et trop bête lui répétait on tout le temps, chaque famille devant fournir un homme pour la guerre on ne lui avait pas laissé le choix. Son père lui avait payé le bouclier de bois mal découpé pendant que lui-même c’était fabriqué son épieu, un frère lui avait offert une dague de bronze usée, voilà à quoi se résumé l’équipement du conscrit Sextian moyen. Pas de cuir, peu de métal, heureusement les légionnaires de Nicea essayaient de leur donner quelque notion de combat avant les premiers s’affrontement. Krateros lui était un cas à part, fils d’un riche marchand grec il était volontaire malgré l’opposition de sa famille, il avait un plastron de cuir rouge luisant et une épée de bon fer qui devait coûter plusieurs mois de solde pour un pauvre bougre comme Quintus. Lui n’avait jamais eu de rêve de gloire et n’aimé pas spécialement la violence au-delà des quelques bagarre avec d’autre garçon de ferme. Mais il comptait bien survivre, comme le poulet de ferme qui, malgré son cerveau ridicule, tenait à sa misérable petit vie bien plus qu’à n’importe quoi d’autre lorsque s'approche la fermière.
Albios, un voisin de quartier, lui donna soudainement un coup de coude pour le sortir de sa rêverie.

-Regarde, lui dit il, l’œil luisant de convoitise.

La colonne qui progressait lentement c’était arrêtée dans un petit village pour se reposer et pour que les chefs puisse essayer d’obtenir des informations ainsi qu’un peu de viande. Quintinus avait été très surprise de voir les Niciens payer tout se qu’ils emportaient à la différence des seigneurs de guerre classique.
Mais ce qui avait attiré l’attention d’Albios c’était 4 jeunes filles allant laver du linge à la rivière et qui passait près d’eux. L’une d’elle, une petite blonde rondelette leur fit même uns sourire.
- Vous avez vu ces putes ? s’exclame Albios au comble de l’excitation dès qu’elles se furent éloignées. Elles nous invitent à les rejoindrent !
- Tu veux qu’on te tranche l’engin pour viol ?
lui répliqua un autre.

- Si elles sont consentantes ce n’est pas un viol.
- Qu’est ce qui te fait dire qu’elles seront d’accord… en plus on est sept,
lui dit Krateros qui semblait malgré tout intéressé.
- Elles nous ont sourit, c’est un signe et puis les putes le nombre ne les effraient pas, on y va ? joignant le geste à la parole il se leva, rapidement rejoint par tous sauf Quintinus.
- Alors puceau, on ne vient pas se déniaiser ? tu vois Krateros, déjà plus que six.

Quintinus reste seul avec ses doutes, le regard de la blonde revient le tourmenter, il lui semble qu’il était destiné à Krateros uniquement, rien de plus normal vu sa tenue. Elle l’avait pris pour un officier et les autres ne leurs avaient même pas accordé un regard.
Et puis finalement l'envi eu raison de ses doutes.
* Si elles sont vraiment avec eux je n’aurais qu’à les rejoindre, si sont entrain de les violer je m’éloigne et que les dieux les protéges.*

Le ruisseau est plus éloigné qu’il ne l'a d’abord pensé, il doit descendre un légère pente boisée avant de l’atteindre, le cour d’eaux fait moins de dix mettre de large, les berges en sont rocheuse et le sole et couvert de galets. Deux des jeunes filles sont entrain de laver leur linge pendant que deux autres discute avec ses compagnons. A cette distance et avec le bruit de l’eau il ne peut entendre clairement ce qui se dit mais il est clair d’après les gestes qu’elles sont entrain de monnayer leurs services et que sa discute ferme sur les prix.
Quintinus rie sous cap en voyant ses amis essayer de se cotiser, seul Krateros a les moyens de payer pour lui seul.
A ce moment la il remarque des mouvement dans les buissons de l’autre rive, un groupe d’hommes semble s’approcher discrètement. Leur bouclier son peint en rouge sang, de même que leur plastron de bois.

* Des mercenaires italien…* La peur le paralyse et l’empêche de crier.
Albios, qui n’a toujours rien remarqué, vient d’empoigner l’une des filles lorsqu’une flèche lui transperce la gorge, aussitôt une dizaine d’hommes surgit des bois et se jette sur les autres.
Les deux marchandeuses ont le temps de s’enfuir mais les lavandières sont capturées, un javelot et viens frapper le bouclier de Krateros, la lame émoussée glisse sur le bois au lieu de le transpercer. L’un des camarades d’Albios le récupère et le renvois vers l’un des hommes qui à ceinturé l’une des filles, l’arme le frappe au bas du dos, juste sous son plastron écarlate et se plante dans sa colonne vertébrale. Il s’effondre en hurlant et la fille peut se dégager et s’enfuir. Les autres mercenaires charge alors et un combat au corps à corps s’engage.

Quintinus sursaute lorsque la rescapée passe à coté de lui et il réalise qu’il n’a pas bougé de sa place. Il étreint fermement sa lance et rassemble son courage, il ne peut abandonner ses camarades déjà deux fois moins nombreux, puis il s’élance vers le seul ennemi isolé, celui qui vient de jeter à terre la dernière fille avant de lui arracher sa robe de lin. Quintinus le charge de dos sans crier et en évitent de faire le moindre bruit, précaution inutile avec les cris qui résonnent à coté. L’homme, tout à sa besogne, sent soudaine un choc douloureux dans son dos avant de voir une fleur de sang s’étaler sur sa poitrine, il s’effondre sur la jeune femme pleurant à ses pieds.
Quintinus s’acharne à arracher l’arme du corps lorsque du coin de l’œil il aperçoit un archer qui le vise. Il se jette au sol sans prendre garde à ne pas se blesser et entand le sifflement du projectile passer au-dessus de sa tête. Il se relève d’un bon et dans le même mouvement arrache l’épieu avant de se ruer sur l’archer qui réarme déjà de l’autre coté du ruisseau, l’eau lui arrive aux cuisses et le ralenti mais il sait qu’il ne peut s’arrêter. L’archer bande son arc et le vise à nouveau, il lui semble que le temps ralenti et que la flèche le regarde droit dans les yeux, il sait qu’il va mourir.
Dans un élan de fureur il bondit, l’archer veut recule tout en lâchant la corde, la flèches lui entaille la joue. Quintinus se retrouve affalé au sol le visage sur des galets humides, il se relève, le fût de son arme à la main, l’autre morceau dans le ventre de l’archer qui roule sur le sol en hurlant à lui faire éclater les tympans. Toujours un peu sonné il se penche sur l’homme et lui tranche la gorge avec son couteau de bronze pour le faire taire avant de récupérer un large couteau de chasse à sa ceinture.

- Tu va per pour sa charogne !

La Voie des Conquérants. Mercff8.th

Les six derniers hommes en rouge marchent vers lui, tous ses compagnons son mort.
- je le veux vivant, crie le plus massif, il va nous causer et nous distraire un peu.
- Dans tes rêves fils de chienne.
Quintinus brandit ces deux couteaux vers les hommes qui avancent sur lui en demi-cercle.
Soudain un bruit de tonnerre retenti et une masse sombre vient percuter les ennemis, deux d’entre eux sont jeté à terre et un autre et piétiner par les sabots des deux chevaux. D’autres éclaireurs montés arrivent et les derniers mercenaires fuient en lâchant leurs boucliers, ils veulent fuir dans les bois mais son poursuivit et massacré sans pitié. L'un chevaux à trébuché sur les galets et c'est brisé une patte pendant que son maître c'est déboité l'épaule.
Tout est fini.

Quintinus retraverse et se dirige vers les corps, tous sont morts et ils n’ont emporté que deux rougeaux avec eux. La belle épée de fer de Krateros et plongée dans la gorge de l’un d’eux.
Au moment où il saisit la garde de l’épée un raclement de gorge le fait sursauter. Il est immédiatement suivit d’une quinte de toux. Il se retourne et voit Krateros remuer à ses pieds, son visage est blafard et ses cheveux blond son taché de sang. Un murmure vague s’échappe de sa gorge, sans doute une demande d’aide. Quintinus retire l’épée, le fer crisse contre les os du mort, et l’essuie sur une tenue de lin non souillait. Il la fixe longuement, comme hypnotisé par les reflets du soleil sur la lame. Un nouveau gémissement de Krateros à ses pieds le tire de sa rêverie.
* C’est un bon ami, l’un des seuls qui ne se moque pas vraiment à moi. L’épée vaut t’elle sa vie et son amitié ? *

Il hésite encore quelques instants puis des bruits de sabot et des rires indiquent que les cavaliers reviennent. Sa décision et prise, l’épée s’enfonce dans la chair tendre de la gorge exposée.
* L’épée non mais le plastron oui. Même abîmé il est ma meilleur chance de survie. *

Plus tard.

- Vous êtes sûr qu’aucun ne c’est échappé ? Jasaray est furieux et cherche un souffre douleur pour exprimer son angoisse.
- On ne peut être sûr de rien mais les hommes affirment qu’ils les ont tous tués.
- Bien. Si nous ne les prenons pas par surprise et que la ville est fortifiée ils auront l’honneur de porter les échelles, tout cavalier qu’ils sont. Et les survivant ?
- Un seul, ils étaient parti avec des filles… elles affirment qu’ils cherchaient à les violer et sa ne m’étonnerait pas. Il devrait être émasculé ou recevoir le coup du légionnaire.
- Non.
Le ton de Jasaray est sans appel. Il sera le héros qui nous à sauvé d’un reconnaissance ennemi. Au fait que venaient ils faire ici ?

- Massilia ne paye pas ses mercenaires hors des champs de bataille alors ils vivent sur le pays en attendant les combats.
- Nous ne sommes plus très loin… nous allons avancer à marche forcé jusqu’au soir, et double les patrouilles Luct.


Le soir venu.

Quintinus a nettoyé sommairement son armure et elle sent encore le sang séché, il se cherche une place pour passer la nuit dans le camp des conscrits lorsque son centurion l’interpelle.
Le centurion Trytus lui a toujours parut bizarre, un homme solitaire, jeune et pourtant sinistre comme un grand père. De taille moyenne il est maigre, sec comme du bois desséché et tous parlent de lui comme d’un démon l’épée à la main. Une ligne blanche par de sa pommette et traverse sa barbe noir jusqu’au menton signe d’une ancienne cicatrice.

- Ne t’éloigne pas de moi se soir, tu as trop d’objet de valeur sur toi et plus d’amis.
Quintinus ne cherche pas à discuter, il sait qu’il a raison. Il s’installe sous un arbre et se roule dans sa couverture. Plus tard, alors qu’il commence à somnoler un mouvement dans son dos le réveille mais il est trop tard, une main froide et dure comme du fer étouffe son cri, un étau se referme sur lui tandis qu’une chose froide et lisse glisse contre sa gorge. Puis la pression se relâche alors qu’il se débat et il peut enfin crier, crier pour cracher un flot de liquide chaud et gluant, du sang, son sang !
Dans un dernier réflexe conscient il cherche à voir son meurtrier, le peu de lumière céleste venu de la lune lui permet d’apercevoir une barbe noire luisante et une cicatrice pâle…
- Je sais ce que tu as fait, ce n'est que justice, non ? mais Quintinus a déjà rendu l'âme.
Trytus secoue le corps pour dégager la cote de cuir bouilli, plus sanglante que jamais… mais il en tirera un bon prix aurpès des marchans suivant l'armée...
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MessageSujet: Re: La Voie des Conquérants.   La Voie des Conquérants. EmptyJeu 4 Jan - 8:41

Chapitre 4. Par le Fer et le Feu.


7 Octobre, matin, campagne de Massilia.


Le soleil se lève dans le dos de l’armée qui vient de finir de se ranger. Un homme a dit un jour que les grandes batailles sont suivit de pluies diluviennes, comme pour en chasser l’horreur. Mais aujourd’hui le ciel est clair, sans aucun nuage où que porte le regard.
Peut n’y aura-t-il tout simplement pas assez de mort pour mériter un nettoyage céleste ?
Bien sur les grands philosophes de ce monde ont d’autres points de vue.
* Les dieux aiment le chaos sinon pourquoi nous auraient ils crée ? Nos guerres les amusent et ils veulent profiter du spectacle. Aujourd’hui sera une grande et sanglante prière en leur honneur, le fer et le feu seront nos dévotions. *

Deux des éclaireurs revinrent à ce moment là, ils étaient vêtus comme de simple paysans et monté deux vieilles carnes plus bonnes à finir chez le boucher qu’à labourer, même leur posture avait été travaillé de façon à passer inaperçu. Ils descendirent de cheval et s’inclinèrent devant Jasaray.

- Alors ?
- Les mercenaires campe à un peu plus d’un kilomètre de la ville, dans une grande ferme entouré de champs et d’oliveraies, il n’y a aucun signe d’activité particulière et aucune défense en place. La plupart ne sont pas encore levé et cuve leur vin… j’ai compté deux cent cinquante épéistes italiens, une centaine de piquiers et presque autant de harceleurs.


La Voie des Conquérants. Fermerx2.th

- Et il possible de s’approcher sans être vu de loin ?
Le deuxième homme prend alors la parole à la place de son compagnon.
- Oui sire, la ferme et adossé à une petite colline boisée qui masquera notre avance et nous permettra de leur tomber dessus sans avertissement.

La Voie des Conquérants. Collineboisok1.th

- Quelle distance de cette colline à notre cible ?
L’homme hésite.
- A peine cent mètre.
- Des possibilités d’embuscade ?
- Il n’y a aucun endroit ou dissimuler des troupes… hormis la colline et la ferme déjà occupé par les mercenaires, il y en à d’autre pas trop loin mais bien plus petites.
- Bien, équipez vous rapidement, nous partons le plus vite possible.


Une fois les hommes partis Lucterius vient se poster à ses cotés.
- Vous avez bien parlé, autoritaire et supérieur mais pas trop.
* Comme si j’avais besoin de toi pour savoir comment parler à mes hommes...! *
- Il ne faut pas paraître trop méprisant avec les hommes, surtout les éclaireurs, leur rôle et capital après tout,
continua Lucterius sans rien remarquer.
* M’agasse celui-là à tout m’expliquer comme à un simple d’esprit. *
- Cependant vous devriez parler plus fort afin de mettre plus d’autorité dans vos parol…..


Jasaray le fixe, son hypnotisant regard d’ambre jaune braqué dans le sien brille d’une rage contenue, une telle soif de sang s’en dégage que Lucterius doit se retenir d’empoigner son glaive. Lorsque les yeux se détournent enfin il s’aperçoit qu’il a inconsciemment reculé.
- Je combattrais à pied au centre de l’aile droite, tu prendras la gauche.
- Mais sire c’est très risqué si jamais vous…
- Tais-toi ! le ton est froid, cinglant et sans appel. Je ne compte pas m’exposer et encore moins tirer le glaive mais il faut que les hommes me voient, ils n’auront jamais confiance en un chef qui les dirige depuis l’arrière déjà près à détaler sur son cheval. Et maintenant en marche ! Les chariots nous suivrons de loin.


La troupe s’ébranle, une longue colonne se forme et se met à serpenter dans les champs. Jasaray exulte en voyant son armée en marche pour la bataille. D’abord viennent les mercenaires Italiens très reconnaissables à leur tenu et leur bouclier écarlate, ils auront à tuer leurs frères au service de Massilia mais peut leur importe du moment qu’on les paille. Puis les hastatii au nombre de 320, vêtu d’armure de lin qui leur descendant jusqu’aux genoux et coudes, la poitrine renforcée par un épais plastron en cuir bouillie. Les centurions et décurions ont eu droit à des loricas, des cottes en écaille ne couvrant que le torse et qui pendent a mi cuisse. Tous ont deux pilums à pointe de fer semblable à un harpon coincé dans les sangles du grand bouclier, le scutum. Ils ont abandonné leurs lourds bagages pour se déplacer plus rapidement. Enfin viennent les conscrits de Sextiae.
* Ils me seront bien utile... s’ils ne fuient pas trop vite. *

Le soleil et déjà haut dans le ciel lorsque l'armée arrive au pied de la pente boisée, il est plus de midi, la marche c’est ralenti pour se faire plus silencieuse, ordre est donné de ne plus parler dans la troupe.
Des éclaireurs explorent discrètement la zone et l’armée s’enfonce au milieu des arbres, puis, une fois en vue des bâtiments blanchis à la chaux, tous s’accroupissent.

La Voie des Conquérants. Discussrx7.th

Peu d’ennemi sont visible.
Jasaray fait signe à Lucterius et aux autres centurions d’approcher.
Se tournant vers le vétérants Trytus.
- Toi et tes conscrits vous contournerez la ferme par la droite, le plus rapidement possible. Les autres unités avanceront en formation classique en frappant leurs glaives contre leurs boucliers, sa les secoura un peu. Les mercenaires formeront l’aile gauche, pour l’aile droite elle sera adossée au murée donc pas de risque de contournement. Une salve de pilum puis charge et écrasement, rien de plus simple.
Les officiers digèrent les ordres puis l’un d’eux exprime le doute de tous.

- Sire… pourquoi ne pas charger par surprise, leur tomber dessus et les mettre en déroute, sans combat prolongé.
- La principale sortie de la cour de cette ferme se trouve de l’autre coté, s’ils voient soudainement plusieurs centaines d’hommes leur tomber soudainement dessus ils s’enfuiront sans demander leur reste et se barricaderons dans Massilia qui aura bien plus de défenseur, se sont des mercenaires si le combat leur parait douteux ils fuient comme les lâches qu’ils sont et nous n'avons pas de cavalier spour leur donner la chasse.

Le capitaine de ses propres mercenaires tiqua à cette remarque mais n’intervient pas.
- Je n’ais pas envie de me lancer dans un siège coûteux et interminable pour quelques morts de moins sur le champs bataille. Et maintenant allons-y !

Les gaulois se levèrent et suivirent Trytus qui les ménent vers sa cible à travers le bois pour contourner le bâtiment. Les légionnaires se lèvent à leur tour, les centuries laissent un espace entre elle pour manoeuvrer et se dispose sur 4 rangs. Jasaray prend place au troisième rang de l’unité la plus à droite, il est bien reconnaissable à son grand manteau noir et son casque a plumet rouge, il a délaissé son plastron pour une cote de maille plus travaillé et complexe que les autres, elle est tout aussi protectrice et bien plus légère par-dessus une cotte de cuir matelassée qui amortira les chocs, qu’il ne compte de toute façon pas recevoir depuis son poste.
Les troupes s’avancent d’un pas régulier et calme puis une immense clameur s’élève, le bruit du métal frappant le métal résonne, assourdissent, les boucliers de chênes ont étaient cerclés de fer.
* Et nous ne sommes que quelques centaines…* les chocs métalliques lui remue les
tripes, en parlant de tripes, il à la vessie pleine… ce n’est pas le meilleur moment.
Les ennemis commence enfin à réagir et sortent en masse du bâtiment pour en faire le tour, dans le plus grand désordre.

La Voie des Conquérants. Marchechaoszf3.th

Les épéistes finissent pas retrouver un semblant de cohésion et forme la première ligne, les piquiers se positionnent derrière eux et les harceleurs à javelots se décalent sur la gauche, face aux mercenaires de Nicea. Un petit groupe de rouge reste avec les piquiers, un grand étendard écarlate signale que le chef ennemi et parmi eux.

A 150 mètre de là, la troupe gauloise longe le mûr d’enceinte de droite lorsqu’un peu moins d’une centaine d’ennemi surgit face à eux. Trytus peste contre les dieux et lance l’assaut, mais leurs opposant on déjà empoigné des javelots et une première volée fait un carnage.

La Voie des Conquérants. Chargegotm8.th

Puis le mur de bouclier rouge se reforme et encaisse le choc.

Pendant ce temps, sur l’autre front, ce sont les hastati qui font pleuvoir sur l’ennemi une volée de lourds pilums.

La Voie des Conquérants. Javelotsib8.th

Peut d’entre eux sont tué mais la pointe de fer des pilums perce le bois et le cuir des boucliers et restent fermement encrée dedans même lorsque leur fer se tord, gênant les mouvement du porteur et sapant ses forces.
Puis deux unités de hastat chargent directement sur les épéistes sous un feu léger de javelots trop peu nombreux pour causer des dommages réelles, une autre les contourne par la gauche, les mercenaires de Nicea échange des lancers de javelots avec les harceleurs sans que l’un des deux ne prenne l’avantage et enfin l’unité de Jasaray s’avance à droite des combattants et jette sa propre volée de pilums sur les piquiers.

La Voie des Conquérants. Battleromercan9.th

La mêlée devient plus confuse, Jasaray, dont l’unité a chargée les piquiers, se retrouve involontairement au second rang, bien trop proche des combats à son goût. De sa position il ne peut pas suivre l’ensemble de l’action est ne eput qu'espère que tous se passe comme prévu.


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MessageSujet: Re: La Voie des Conquérants.   La Voie des Conquérants. EmptyJeu 4 Jan - 9:27

Occupé à essayer de voir par-dessus la tête de ses hommes il ne prend pas garde à un javelot qui vient le frapper en pleine poitrine… mais ricoche sur la maille.
Lucterius, qui mène les hastat de gauche est lui parfaitement dans son élément, il se taille un chemin sanglant dans la masse de corps hurlant et complète peu à peu l’encerclement, il sent les ennemis près à paniquer lorsque la garde du général se met à avancer vert le flanc droit… et l’étendard de Jasaray.


Trytus para un coup d’estoc avant de lancer une riposte fulgurante au visage de son adversaire qui voulu reculer… mais trop tard, la lame le frappa à la joue et lui laissa une profonde balafre avant le lui faire sauter les dents du coté droit. Trytus ne pris pas le temps de l’achevez car un autre le chargeait avec un lance, celle-ci perça son bouclier et resta figé dedans, obligeant Trytus à s’en débarrasser. Avant que l’homme ne puisse dégainer il lui envoiya son poing dans la face suivit d’un coût d’estoc à l’estomac. L’homme se plie en deux en hurlant, un puissant coup sur la nuque met fin à ses souffrance. Trytus recule dans les rangs allier pour souffler, les ennemi son presque vaincu. Seul résiste un petit groupe en cercle dos a dos.
Sans casque et sans bouclier Trytus s’avança, bien décidé à en finir.

La Voie des Conquérants. Trynytuskx0.th

Il plonge son arme dans la jambe non protégée d’un ennemi déjà engagé dans un duel. Encore quelques passes d’arme et c’est la débandade, seul quelques mercenaires sont encore en état de s’enfuir. Mais les pertes on était très lourdes pour les conscrits, seulement 50 sont encore en état de marcher sur 116 hommes au départ et nombreux sont les blessé qui ne survivrons pas .

La Voie des Conquérants. Survivorcm1.th


Jasaray était aux premières loge quand l’ennemi céda, c’est tout d’abord un piquier aillant reçu une simple égratignure qui jette sa pique et détale, son voisin l’imite et un terrible mouvement de panique en chaîne se déclanche.
Au moment ou Jasaray pense que tous est fini une nouvelle vague d’ennemi arrive, en formation serré il traverse les rang des fuyards et se dirige… droit sur lui. Le choc est terrible, la ligne de hastati n’est pas eu le temps de se mettre bouclier contre bouclier pour former le mur des légions et manque d’être enfoncé. Jasaray tente de reculer et de se faufiler entre ses hommes mais il est repoussé en avant. Ecartant deux hastat un homme se jette sur lui en hurlant, par réflexe il tend son épée et l’idiot s’embroche dessus, emporté par son élans.
Cette fois il n’en doute plus, il est la cible de cette attaque suicide bien surprenante chez de simple mercenaires. Il donnerait n’importe quoi pour se trouver n’importe où ailleurs, même son royaume, la peur qu’il avait ressenti jusque là n’était rien en comparaison de se qu’il éprouve maintenant.

La Voie des Conquérants. Rsistepa0.th

* Je vais mourir… ici. *
Cette phrase tourne en boucle dans son esprit jusqu’à l’obsession.
Soudain le mur de bouclier se brise, sa dernière défense et rompu, un géant armé d’une immense ache de bûcheron à la lame démesuré s’avance sur lui après avoir éviscéré un soldat, un de ses hommes veut s’interposer mais la hache monstrueuse s’abat trop vite et tranche dans le cuir, la chair, les os. L’homme qui la manie à une force extraordinaire, elle semble être un jouet de bois léger dans ses mains. Jasaray est enveloppé par les ennemis mais aucun n’essayent de le tuer, ils le laisse au tueur à la ache. Le géant balance son arme par-dessus son épaule et l’abat avec la force d’un titan. Jasaray lève son bouclier juste à temps…

L’herbe, l’herbe humide contre sa nuque… Un choc terrible ébranle et fendille la planche de bois qu’il a sous les yeux. Il ne se rappel pas être tombé, il regarde à gauche, a droite, toujours des jambière écarlate qui l’entourent. Un nouveau choc et cette fois le bois se disloque, le bouclier est déchiré et la lame monstrueuse l’atteint à la poitrine, le choc et terrible et lui donne l’impression d'être enfoncé dans le sol. Mais la maille a résisté, le géant furieux grogne en retirant son arme, au passage il emporte avec elle les vestiges du bouclier. Jasaray fixe la ache qui s’élève lentement, de plus en plus lentement, avant d’atteindre son apogée… et de redescendre.
Quelque chose se brise alors en lui, comme une digue qui cède sous la pression des eaux, la rage, un hurlement s’élève de sa gorge, la rage balaye tout sentiment humain, elle balaye sa conscience et réduit sa vision du monde à un couloir rouge sang. Au bout de se couloir il y a la jambe du géant. Un violent coup de pied dans le genou d'appuis du géant le fait chanceler et s’effondrer à demi, sa ache s’enfonce dans le sol. D’un main il tente de se remette debout, de l’autre de brandir sa ache, mais Jasaray est déjà debout, son regard est fou et ses yeux brille comme ceux d’un fauve. Il abat son épée courte à deux mains et l’enfonce dans le casque de bois sans rencontrer de résistance, d’un coup de poignet sec il la retire, elle est maintenant rouge, rouge comme le monde qui l’entoure. Un terrible éclat de rire le fait trembler, puis il bondit par-dessus le corps inerte et va à la rencontre d’un jeune homme aux yeux écarquillé et qui le fixe bêtement, il tente vainement de lever son épée pour parer le coup mais il est lent, si lent, l’épée lui fait sauter la mâchoire inférieur. Jasaray resterais bien à regarder la gerbe de sang voler mais il y a d’autres victimes qui l’attendent, avant que sa jeune victime n’est touchée le sol il a déjà engagé un autre duel avec un homme qui essaye de lui porter un coup d’estoc, pathétique, il esquive et brise d'un coup le bras tendu au niveau du coude. Les os sembles soudain si fragile… Un mouvement dans son dos et il se retourne, faisant fouetter l’air à sa lame, celui qui avait l’espoir fou de le tuer est plutôt petit, au lieu de lui trancher la gorge le coup lui lacère la visage et lui crève les yeux. La rage du sang est en lui, il se sent invincible, il est invincible !! Trois hommes s’avance prudemment de lui, leur peur renforce son hilarité, d’un bond il se retrouve au contacte avec celui de droite et tire son bouclier d’un coup sec, l’homme perd l’équilibre et Jasaray lui plonge sa lame dans les cotes, il n’entend pas le bruit des os qui se brisent mais il sent sa lame racler dessus. Il la dégage et l’abat sur l’homme du centre qui se protége derrière son bouclier, celui de gauche s’avance enfin… pour recevoir un manchette de la lame à la gorge, il s’effondre en crachant son sang. Le dernier ennemi résiste il recule, toujours derrière son bouclier, la lame de a beau mordre dans le bois elle ne le traverse pas et fait voler les échardes. Cette fois Jasaray ne rigole plus, il veut voir la gerbe de sang, comme pour les autres. Il enrage et frappe à coups redoublés, le bois voilent autour de lui, il bave de rage et hurle des mots incompréhensibles. Puis soudain sa la me se brise sur le centre métallique du bouclier. Il fixe le fer brisé sans comprendre, puis regarde le meurtrier de son arme lui sourire en baissant enfin on haïssable bouclier. Jasaray lui jette le tronçon de l’épée en plain visage et sa main trouve le chemin de sa dague, il la fixe un moment pendant que son adversaire l’injurie, elle est propre et brillante une injure vivante au sang et à la mort qu’il sert maintenant. Il relève les yeux vers l’homme qui le charge et bondit à sa rencontre, l’épée s’abat sur son épaule, déchire la maille et s’enfonce dans le cuir mais bizarrement il ne sent rien, aucune douleur. Sa dague trouve sans problème le chemin du cœur et en ressort rougi, bizarrement cela le rassure après la perte de son épée chérie. Plus personne n’a l’air de faire attention à lui, il voit un rouge se battre contre une ombre grise qui est au de la de sa perception, le monde se limite désormais au rouge, au sang. De la main gauche il attrape la chevelure noire et la tire à lui, il égorge l’homme et retrouve la joie en voyant la giclé de sang sortir du corps qui se convulse, il trouve cela tellement beau qu’il a envi de recommencer mais après avoir égorgé une deuxième fois a victime la gerbe rouge et beaucoup moins importante. Dépité il lâche la charogne inutile qui s’effondre. Il n’y a plus personne de debout autour de lui mais un blessé qui marche à quatre pattes le frôle, d’un coup de pied il le renverse sur le dos et s’accroupi sur lui. Il le frappe de sa dague et lui réduit le visage en charpie, le sang l’enivre et il ne peut plus s’arrêter, le temps n’existe et le monde c’est réduit à lui, son arme et la chose rouge haï qui ne remue même plus.
Puis il sent que quelqu’un le ceinture et essaye de l’immobiliser, il se débat mais une voix résonne dans sa tête, la fureur le quitte peu à peu et le monde retrouve ses sons et ses couleurs.
Mais aussi ses douleurs, son épaule et son bras se sont mis à le brûler comme si les muscles étaient déchirés.

Ses soldats l’entoure à une distance respectueuse, chez certain il voit de la crainte chez d’autre de la fascination, c’était Liagann qui lui a fait lâcher sa proie. Lucterius s’approcha de lui.
- Sir... vous vous sentez bien ?
- Epuisé... et plus vivant que jamais.... je .... il faut, ... nous devons marcher sur Massilia dès maintenant !
- Oui, mais vous devriez au moins changer de tenu.

Jasaray remarque alors qu’il est couvert d’éclaboussure de sang, quand a ses mains....


Après quelques soins pour les blessés, les plus amoché ayant étaient portés dans la ferme, la troupe repart sans être trop diminué, moins d’une centaine de hastatii ont étaient tué au combat, les autre ne contant pas.

Avant de quitter le champs de bataille Jasaray l’osberve une dernière fois, il ne lui semble plus rouge maintenant, mais grisâtre comme la mort avec quelque tache écarlate. Il se sent vidé maintenant, et différent aussi.

La Voie des Conquérants. Endmz3.th

La marche reprend, Lucterius se tien au coté de Jasaray.
- Que m’est il arrivé ? je ne comprend pas… j’ai comme perdu le control, et pourtant je me sentais bien.

Lucterius lui assène une clac sur l’épaule qui manque de le faire s’effondrer, il se demande si le coup reçu ne lui a pas fêlée la clavicule.

- Chez nous les guerriers appelaient sa ‘la rage du sang’ mais je pense que vous connaissez plutôt le nom germanique, il a était popularisé par les voyageurs grecs, ‘Berseker’. Les Britons lui donne aussi un nom, ‘ la joie de l’épée’. Tout cela désigne le guerrier qui perd tout control et entre dans une transe meurtrière à la limite de la folie. Il reconnaît parfois les amis des ennemis mais pas toujours…. Il perd la plupart de ses sensations, ne ressent aucune fatigue ou douleur et la perte de sang mais un certain temps à l'affecter mais alors, il s'éffrodnre d'un coup.
- Et… je suis un berseker ?? comment les crises se déclanche t’elle ?
- En général face au danger, dans une bataille, mais les druïdes germains arrivent à provoquer les transes par des décoctions de plantes et des sorts.
- Mais… mais …. C’est horrible !!!
- …. Coment ça ? c’est considéré comme un don extraordinairement dans de nombreuses peuplades, c’est quelque chose de très rare.... et de très éfficasse vut ce que... enfin, je veux dira sa vous à plutôt bien réussit !
- Mais un général se doit de garder la tête froide lors d’une bataille, je dois donner les ordres, pas découper des cadavres en hurlant !!


Jasaray a élevé la voix sans le vouloir, sa propres voix l’effraye, c’est celle d’un homme terrifié, par lui-même.
- Ne vous en faite pas sire, aujourd’hui vous avez plus qu’impressionné vos hommes et vous vous êtes sortit d’un sacré pétrin par vos propres moyen. Il vous suffira d’éviter de prendre par au combat tant que l’on a besoin de vous pour commander.


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MessageSujet: Re: La Voie des Conquérants.   La Voie des Conquérants. EmptyJeu 4 Jan - 9:33

Un peu rassuré par ces paroles Jasaray se concentre sur le problème présent, prendre Massilia.


La ville est fermée à leur arrivé, bien sur, et protégée par une imposante palissade de bois et des tours d’archers. Une bonne partie des hommes de la ville a pris les armes et c'est posté sur les remparts… des faucilles et des fourches pour la plupart, rien de bien sérieux mais l’on voyait par endroit les mercenaire survivant ainsi qu’une faible contingent d’archer, sans doute quelques braconniers de la ville plus que des militaires. Néanmoins les défenses ont l'air en bon états et la porte solide. Jasaray avait escompté que la ville se rendrait sans combattre et n’a ni échelle ni bélier.

* Je suis bien là… et maintenant ? *

A quelques centaines de mètre de là, le grand port et chantier naval de Massilia était déserté, à coté d’un hangar de nombreux troncs de grande taille avait était abandonné après le débitage de leur branche. Il n’attendait plus que la scie qui les transformerait en planche pour les calle d’un quelconque navire.


- Lucterius, prend autant d’hommes qu’il te faut et ramène moi le plus solide de ces troncs, pas trop lourd non plus. Et mieux encore, vous trouverez facilement des outils dans les ateliers, pour bricoler, tailler des prises, ont va s’en servir comme bélier mais pas le temps de le monter sur roues. Que les conscrits survivants se reposent en attendant les chariots de vivre, lorsqu’ils se jetteront sur le vin ils lâcheront leur arme un peu partout, fait les ramasser.
Lucterius acquiesce, il a comprit le but de la manœuvre.

Finalement le montage du bélier primitif prit bien plus de temps que prévu, il fallut percer deux rangées de trous profonds de par et d’autre du tronc afin d’y insérer d’épaisses poutres transversales et colmater le tout avec un peu de mortier. Il faisait presque nuit et Jasaray décida d’accorder un soir de repos à ses hommes.

A l’aube il s’avança avec quelques officiers pour tenter une dernière fois de parlementer, mais l'envi de massacrer ces chiens le pousse à choisir des mots un peu rude.

- Citoyens de Massilia, rendez vous et ouvrez vos portes et vous serez seulement des esclaves, choisissait la vie plutôt que la mort !
Quelques rires lui répondirent et certains archers bandèrent leurs arcs, il opta pour un rapide repli stratégique.

- Centurion Trytus, vous et vos hommes aller enfoncer cette porte, vous êtes encore une quarantaine, trente pour le manier dix pour remplacer les pertes.
Une vingtaine de légionnaires vint se poster derrière les conscrits presque désarmés.
- Pas d’objection ? bien, j’espère que vous avez ramassé suffisamment de bouclier sur les morts hier.

Les conscrits non d’autre choix que d’obéir, ils fixent de leur mieux leurs boucliers sur leur bras exposés de façon à libérer leurs mains et empoigne les prises de bois avant de s’avancer. Lorsque les flèches commencent à tomber sporadiquement ils passent au pas de course du mieux qu’ils peuvent. Arrivé a moins de vingt mètre se sont les javelots qui pleuvent, six hommes s’effondre, mort ou blessé. Le premier choc et terrible et fait trembler la porte dans ses gonds, des hommes courent déjà prendre les postes de ceux qui sont tombés, Trytus et parmi eux.
Ils reculent d’une dizaine de mètres, un homme prend une flèche dans la jambe et ils chargent à nouveau.
Quelques instant et trois morts plus tard le bois à déjà moins bonne mine, la porte c’est tordue vers l’intérieur, toute sa structure est déformée.

Jasaray appel alors Trapius, le décurion qui combattu vaillamment au coté de son père et qu’il a promu centurion.
- Quand la porte se brisera tu chargera avec tes hommes en cuneus, met tes braves en pointes de flèches pour percer. Epargne les mercenaires qui se rendent mais aucun des habitants qui a pris les armes, quartiers libres aux hommes dès que toute résistance est écrasée, la ville est a eux sauf la chambre du conseil.

Un craquement retentit lorsque les poutres qui bloquées les deux battants se brisent. La plupart des défenseurs désertent les murailles, pour se battre ou pour s’enfuir chez eux ? difficile a dire. Après un rapide combat inégale Trapus et son unité s’enfonce dans la ville et toutes les troupes Nicea s’engouffrent derrière lui. La curée commence, avec quelques gardes Jasaray parcourent les rues et se réjoui de voir ses hommes si heureux, le capitaine des derniers mercenaires de la ville lui à jurée fidélité et tous ce beau monde tue et pille avec ferveur. Les cris, les rires et les pleures montent de toutes par, forment un hymne envoûtant.
Jasaray est obligé de contourner un rue ou les habitants ont eux même mit le feu

La Voie des Conquérants. Massilia1cc4.th

pour atteindre le petit palais de pierre blanche ou se trouve le trésor de la ville et son conseille, qui renonce définitivement à négocier lorsque l’ordre de les faire empaler à l’entrée de la ville retentit.

Les soldats ivres de sang finissent pas tout brûler, la lueur et telle que le soir venu le soleil ne semble pas s’être couché.

La Voie des Conquérants. Massilia2qp2.th

Le lendemain un premier bilan fait état de plus de 6000 morts et de 3000 prisonniers civile.
- Un millier restera ici pour servir les ligures qui vont prendre possession des lieus, les autres seront convoyés à Nicea. Et maintenant je veux m’adresser aux hommes.

Tous ce rassemble au pied du palais du conseille qui a était épargné avec certain bâtiment utile.
Jasaray inspire un bon coup, il n’a rien préparé, seulement réfléchi à ce qu’il allait dire, il veut un discours qui vient du cœur.

- Légionnaire de Nicea, nous avons combattu et vaincu en ce jour mais de grande chose nous attende en ce monde, mais avant tout avez vous aimé piller ? avez vous reçu votre content de sang ou avez vous encore soif de mort ? car ce n’est qu’un début pour vous mais pour prendre avoir d'autre récompense dans ce genre ils vous faudra avoir la rage, la vraie et me suivre en toute confiance.

Un grand silence lui répond, les hommes sont surpris, ces propos sortent trop de l’ordinaire.
-La plupart des généraux parlent de bien et de mal mais ce ne sont que des notions inventées, moi je vous parle de sang et de mort, de combat et de gloire, de ce qui fait le bonheur des vrai hommes !!

L’armée commence enfin à s’agiter, certain scande des mots incompréhensible.
- Avait vous assez de rage pour conquérir l’Italie ? avez vous suffisamment de courage pour défaire de vraies armées, des légionnaires comme vous ? avez vous envie de Rome ? les soldats d’Alexandre n’ont plus eu de rage qu’après avoir conquis le monde,aller vous vous arrêter a une ville de lâches qui payent des mercenaires pour se défendre ? le destin n’attendra pas les pleutres, seul ceux qui en ont envi, qui en auront la volonté peuvent le créer !
Les hommes forge eux même leur destin s’ils en ont la force,en avez-vous la force ??
En avez vous la force !?!


Le rugissement prend forme, les paroles scandées deviennent audible et résonne dans les ruines.
- SANG ET MORT ! SANG ET MORT !

Leur rage le heurte comme une vague, une sensation de puissance l’envahis, il se sent enivré de leur sentiment.

* Dieux, si vous existez vraiment que dites vous de cela ? est-ce ainsi que vous avez crée les hommes ? des bêtes assoiffées de sang ? ils en sont tellement enivré qu’ils m’acclame, certain d’entre eux ont une famille, des enfants et la ils rêvent d’encore plus de mort. Dans quelques jours ils seront réveillés et voudront rentrer chez eux… tellement versatile l’homme. Il ne faut plus tergiverser, le temps nous est compté, Alexandre l’a comprit mais il a fini par être rattrapé. L’Italie m’attend, elle les fera rêver et c’est avant tous ce dont ils ont besoin…*


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MessageSujet: Re: La Voie des Conquérants.   La Voie des Conquérants. EmptyMar 9 Jan - 6:40

Chap5. Les portes de l’Italie.


Nicea, 12 Octobre au soir.

Une pluie fine tombe sur Nicea, le ciel est couvert et la lune invisible, trois sentinelles montent la garde au-dessus des portes closes lorsqu’un petit groupe de cavalier se présente.
L'un des gardes se pencha par dessus le crénaux de bois.
- Vous devez payer pour entrer à la nuit tombée, sinon il vous faudra attendre demain voyageurs.
- Nous pouvons payer.
, dit une voix basse sous un capuche.
Deux des gardes descendent débloquer les portes et ouvre l’un des battants pendant que quelques autres sortent de leur caserne et prennent position avec des piques, au cas où.
Le premier cavalier entre et soulève légèrement sa capuche.
- Mais… Si...
- Pas un mot, vous n’avez vus personnes et vous n’aurez pas d’ennui, mais pas un mot !
Une bourse sort de sous le manteau et trouve la main du chef peloton.
Les hommes acquiescent et reprennent leurs tâches ou leurs rondes.

- Vous ne croyait pas que l’un d’entre eux va parler ?
- Si, sûrement, mais d’ici là nous serons repartis et personne ne le croira.

Jasaray était agacé de devoir rentrer dans sa capitale comme un voleur mais il lui était impossible de rentrer en triomphe sans l’armée et certains de ses hommes n’auraient plus acceptés de quitter leurs familles avant l’hiver. La marche sur l’Italie devait se faire avant les premières chutes de neige sur les alpes et ses affaires devaient être en ordre avant cette longue absence.

- Pas de taverne se soir Lucterius, si tu dois te saouler se sera chez toi.
- Mais… chez moi il y a déjà ma femme et mes enfants.
- Bon viens au palais mais soi discret, pas plus de deux servantes !

Lucterius rit de bon cœur ainsi que les hommes qui les accompagnaient, tous sélectionnés pour leur loyauté et leur abilité au combat. Ils évitèrent les rares zones encore animées et arrivèrent sans avoir rencontré âme qui vivent au palais.
- Vous deux, dis Jasaray en désignant ses gardes, vous venez avec moi, les autres… allaient avec Lucterius.
Les rares torches allumées font danser les ombres dans le palais endormi, lorsqu’il pénètre dans son bureau Jasaray le trouve cependant bien éclairé.

- M’sir ! l’accueil un Glavios l’estomac encore plus volumineux que la dernière fois, un autre homme attend dans un coin.
- Alors ? j’espère que tu ne ma pas fait venir pour rien !
- 200 conscrit q’vous a envoyé, les avez pas croisé ?
- Si, vous n’avez pas trop dépeuplé mes campagnes au moins ?
- Ba un millier d’autres qu’on aurait put s’prendre !
- Et sinon ? pour Vénalus ?
- J’ai fini par l’choper s’te salopio, j’ai compris l’truc. Il c’té arrangé avec quelq’e commerçants pour qu’il facture 5% d’plus sur tout c’que Vénalus ach’tait en vo’t nom. Y s' partageaient ensuite les gains, les sommes étaient trop p’tite pour qu’on choppe le truc mais ils ont voulu passer à 10%.
- Leurs rapacités les a perdus. Fait le venir.


Lankazamus entra en poussant devant lui le maigre Vénalus, quelques marques de coups
étaient visibles sur son visage.
- Vénalus… j’aimerais bien te faire torturer en public mais vois tu des sommes importante ont disparut de mes coffres et je suis prêt à te pardonner et me contenter de te bannir si tu me rends l’intégralité. Sinon je te confie aux bons soins de notre chère Lanka, sa doit lui démanger d'avoir du m'attendre pour ... étudier ton cas.

L’intéressé se mit à sourire comme un enfant.
Après un longue énumération, qui permit au passage d’apprendre que Vénalus avait à la fois un amant et une maîtresse chez qui il cachait de l’or, les sommes ‘perdus’ furent presque toutes retrouvées. Des gardes ramenèrent rapidement le tout.
- Tu me surprends, je te pensais plus malin et du genre à investir en Afrique… enfin bon, Lanka il est à toi.
- Sire !!!! vous avez promis de…
- De t’épargner la torture publique et je n’ais qu’une parole, tu hurleras dans le plus profond des cachots.
Ce tournant vers le bourreau, coupe lui les dix dois et la langue puis laisse le partir.
Vénalus eu beau se débattre il fut entraîné vers les cachots rougeoyant du sous sol.

- Sinon quelles sont les nouvelles d’Aetius ? je sais juste qu’il a Conquit Libisonis mais après…
- Regardez le port seigneur.
C’était le jeune homme qui accompagne Glavios qui a parlé.
Jasaray s’approche de sa fenêtre donnant directement sur le port et aperçoit bien plus de navires que d’habitude, peut être une quinzaine de cogue et 6 birème de guerre à une centaine de mètres de la cote.

- C’est la flotte pirate qu’il a récupérée ?
- Oui, il a conservé pour lui-même deux trirèmes de haute mer.
- Parfais, mais qui es tu toi ?
- C’est Spartanus, mon n’veu ! intervint Glavios. Vo’t perle rare pour gérer vos affaire.

De taille moyenne, jeune, souriant et l’air un peu niait et aussi plutôt rondouillard, spartanus avait tout du jeune romain voulant débuter une carrière d’orateur, il était juste naît durant la mauvaise décennie.

- Il n’est pas aussi bête qu’il en a l’air quand même ?
Le sourire se troubla quelque peu.
- Non, il com'ppte mieux que quiconque et c’est lui qu'gère mes sous. En plus s’int’resse beaucoup à l’histoire et la politique.
- Tant mieux Glavios, je le prends à l’essai, sinon pour en revenir à l’essentiel ces bateaux me seront bien utile. Quatre de ces birème nous retrouverons de l’autre coté des alpes, elles embarqueront des vivres et surtout un bélier que vous aller faire monter ici. Pour les alpes j’ai déjà étudié le chemin, je mènerais les troupes depuis Massilia jusqu'à Genua en suivant un sentier assez fréquenté qui nous fait remonter légèrement au nord mais qui n’est jamais bloqué dès les premières chutes de neige. Genua prise j’aurais un pied marin en Italie.


La Voie des Conquérants. Traversalpesry9

- Mais sire vous embler oublier la coalition de Valentia, avec Narbo Martius et quelques autres elles vous encercle de l’est à l’ouest et pourraient marcher sur Nicea…

La Voie des Conquérants. Ennemiyk9

- Non, en ce moment c’est le moissonnage et elle ne peuvent se permettre de perdre des bras à la guerre, nous sommes tranquille de se coté la jusqu'au printemps. Envoyé une lettre à Aetius et dite lui de traverser la Sardaigne par l’intérieur des terres, qu’il soumette toutes les villes jusqu'à la pointe sud et la cité de Caralis. Il a désormais le titre de Tribun militaire.
- Le gouverneur d’Arretium, Flavius Honnorius, vous demande de l’aide, il a peur d’être envahis par Titus d’Illyrie pour avoir soutenu ces ennemis de la cote adriatique.
- Je suis déjà allier avec Titus qui est bien plus puissant, s’il se soumet à moi sans condition il sera à l’abris des représailles, et sinon que se passe t’il dans le monde Spartanus ?
- Carthage se prépare à faire la guerre à Thapsus qui refusent l’autorité du régent, en Egypte il y a désormais 3 pharaons, celui de haute, celui de basse egypte et enfin un pharaon nubien.
- J’avais reçu l’ambassadeur de haute egypte, un type sacrément arrogant probablement envoyé par un maître encore plus arrogant. Des nouvelles de envahisseurs venus des steppes ?
- On les appelle désormais Sarmate, ils ont anéanti ou absorbé toutes les tributs scythes au nord du pont et une autre horde aurait déboulé du Caucase et dévasteraient l’arménie ou la médie, on ne sait pas trop.
- Ils ravagent l’Asie ? tant mieux ! Bon je récupère Lucterius et vous me mettez 2000 sesterces sur des mules. Continuaient à embellir la ville, je veux une capitale digne de ce nom ! Et aussi ne recrutaient plus que des jeunes pas encore marié dans la légion, la famille est un poids pour le soldat et il faut les convaincre de s’engager pour 5 ans.


Jasaray trouva son général assoupi sur un divan, un cruche de vin pas totalement vidée dans les mains.
- Aller réveille-toi, le monde appartiens à ceux qui ce lève tôt dis le proverbe.
- mmm Ce n’est pas moi qui eut conquérir le monde.
- Oui, mais j’ai besoin de toi pour le faire.


Le même groupe qui était entré en ville le soir repartit avec les premières lueurs de l’aube, trois mulets chargés en plus.

3 Novembre, un col au cœur des alpes Italienne.

Le ciel est gris, lourd et menacent, chargé d’énergie contenue, il gronde. Régulièrement les hommes lèvent un regard inquiet vers lui avant de reprendre l’ascension. Le sentier est plutôt large mais pentu et il semble serpenter sans fin. La végétation n’est plus composée que de sapin et de buisson rachitique.


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MessageSujet: Re: La Voie des Conquérants.   La Voie des Conquérants. EmptyMar 9 Jan - 6:48

Jasaray regarda d’un œil mauvais les premiers flocons qui tombent, mais le sommet n’est plus très loin d’après les guides, des montagnars gaulois à qui il a promit pièces sonnantes et rébuchantes.
Le centurion Trapius lui fait signe depuis l’avant de la colonne et Jasaray éperonne son cheval sans pour autant le laisser partir au galop, le sol est rocailleur et traître et lui n’est pas un cavalier d’exception. Trapius lui a préféré rester à pied malgré son grade.

- Seigneur, un groupe d’homme semble tenir le col, des épéistes mercenaires, moins de cinquantes.
- Comme le premier groupe ils veulent sûrement juste se joindre à nous.
- Oui mais pourquoi avoir été à notre rencontre ? ils auraient put s’installer à la sortie des montagnes plutôt que d'se faire la moitié du chemin.
- Ils ne savaient pas… en hiver il y a en général peu de travail pour les mercenaires ils espéraient que j’allais faire la guerre à Valentia et ces alliers. Tant mieux, nous les prendrons tous par surprise.


Jasaray approcha du sommet du col avec une centurie entière mais les mercenaires s’avèrent moins nombreux que prévu, à peine une quarantaine qui marchanda assez peu ses services avant de gonfler l’armée de leur nombre.
Après un dernier coup d’œil au grand glacier qui les surplombent les hommes entamèrent la descente.

18 Novembre, cote Italienne, cité de Genua.

- Et comment allons nous prendre ces défenses d'assaut ??
Telle fut la première réaction de Lucterius en voyant les murs éclatant de blancheur de la face ouest de Genua.

La Voie des Conquérants. Genuamur1qu2.th

La traversé des alpes avait un peu amaigri le vieux guerriers mais il avait gardé son caractère irascible, dans les premiers jours qui avaient suivit leur rencontre avec la petite flotte de Nicea il avait cependant était le plus heureux des hommes en découvrant un grand nombre d'amphore de vin au font des cales.
- Il nous suffit de faire le tour pour trouver la porte grande ouverte. S’exclama un Jasaray plutôt joyeux.
Lucterius le regarda en biais, cherchant à comprendre où se situait le piége.

- Il y a une autre porte qu’ils ne ferment jamais qui nous attend de l’autre coté ?
- Presque, que la colonne passe loin de la ville au cas où ils auraient des balistes, une centaine de mercenaires et une centurie resteront pour bloquer la porte ouest.

Depuis la sortie des montagnes les mercenaires, des hordes de traîneurs de piques, l’avait assaillit en jurant sur leurs armes et sur tous les dieux imaginables de leur fidélité contre un peu de métal brillant. Ne sélectionnant que ceux qui avait déjà un équipement correcte il se trouvait désormais à la tête de plus de trois cents mercenaires Italiens à peu près aussi fiable que n’importe quel serpents.

Une fois de l’autre coté de la cité Lucterius compris enfin de quoi son roi voulait parler, toute une section de rempart était en ruine et les deux tours qui l'encadrait portées encore les stigmate de tir d’onagre.

La Voie des Conquérants. Genuamur2xb9.th

- Mais pourquoi les habitants n’ont-ils pas relevé cette portion de rempart ?
- Ils n’en avaient pas les moyens alors ils ont colmatés en entassent des blocs de pierre et avec un peu de mortier.
- Mais comment saviez vous sa ? Et qui à bien pus construirent les engins qui ont abattus de telle défense ?

- Moi j’ai suivit la guerre civile au lieu de me saouler de vin, un peu plus au nord à eu lieu un grande bataille entre le consul, auto proclamé imperator, Decius Mus et l’orateur Davidus Maximus fidèle à l’empire et à la république qui, après sa défaite c’est réfugié ici. Mais grâce à des onagres monstrueuses Decius a put faire une brèche et prendre la ville. Son adversaire c’est d’ailleurs donné la mort plutôt que de se rendre. C’est beau quand même, tu te donnerais la mort pour moi ? Plutôt que de me trahir ?
- Heu…
- Rassurant, toujours est-il qu’il y a quelque temps un marchand m’a dit qu’aucun des travaux de reconstruction n’avait débuté. Bon que le bélier soit déchargé et monté le plus vite possible, en le voyant on peut espérer que les citoyens auront l’intelligence de se rendre.
- Si j’ai bien comprit vous conter enfoncer le mur endommagé avec le bélier… se ne serait pas plus simple de faire comme tout le monde et d’enfoncer les portes ?
- Regarde ces pierres, elles sont plus branlantes q’un vieillard quand à la porte elle est cerné de tours et ils peuvent déverser de la poix depuis le parapet supérieur. Il suffit d’affaisser les pierres les plus grosses pour que les hommes escaladent plus facilement l'ébouli et la cité et prise!


Bien sur la Glorieuse cité de Genua ne voulut pas se rendre face à peine plus de 700 ennemis après avoir résisté vaillamment quelques années plutôt à des milliers de légionnaires.
Une fois le bélier monté et son toit de bois recouvert de cuir trempé dans du vinaigre pour résister au feu l’assaut fut lancé le 21.

Le bélier fut d’abord poussé jusqu’au mur par les piquiers gaulois qui essuyèrent flèches et javelots sans broncher.

La Voie des Conquérants. Bliermurhj0.th

La tête de fer avait déjà frappée une dizaine de fois lorsque l’un des principaux blocs se fendille avant de se rompre, d’autre pierre sone entraîné avec lui, encore quelque coups et c’est toute la structure qui se disloque en écrasant une partie du bélier et plusieurs des hommes qui le manie.
C’est la charge, une centurie de hastatii traverse au milieu des pierres

La Voie des Conquérants. Chargemurxs1.th

Et en enfonça les rangs des défenseurs.

La Voie des Conquérants. Rsistmurqu4.th

Les piquiers vinrent les soutenir et la pression devint trop forte pour les défenseurs qui reculèrent en désordre, les légionnaires de Nicea égorgeant à plein glaive les repoussèrent comme un troupeau de mouton pour atteindre les seuls adversaires dignes d’eux, une troupes de hastatii composé des nobles de la cité. Mais celle-ci s’esquiva dans la panique générale et rejoingnit la place centrale de la cité.
En une demi-heure la cité est investie et la place encerclée, Jasaray rejoint ses troupes, la plupart des civils se sont barricadé chez eux et attende le dénouement, de ceux qui se sont battu et ont survécu seul une cinquantaine se tien auprès des hastatii Genuois.

- Beau travail Trapius, je crois qu’on parlera de se siège comme le plus rapide de l’histoire de Rome ! Tes hommes ont été héroïques.
- Merci Sire, je crois que les ennemis veulent se rendre.


En effet les ennemis avaient lâché leurs armes et brandissaient leurs boucliers au dessus de leur tête en signe de soumission.
Jasaray s’avança de quelques pas et parla de la voix forte et glaciale.
- Vous avez osé me défier, vos vies ne valent plus que la valeur que je leurs accordes… et vous aller mourir pour l’exemple et pour que tous sachent qu’elle sort attend ceux qui résiste.
Je veux leurs chef vivant,
ajoute t’il plus bas, à l'attention de Trapius.

Fou de rage les défenseurs se jettent sur les hommes de Nicea et dans un premier temps les enfoncent et les repoussent, l’un d’entre eux réussit à s’approcher de Jasaray mais son champion, Liagann, l’égorgea d’un revers de sa lance dont la large lame est aussi meurtrière qu’un glaive.

La Voie des Conquérants. Defplacepe5.th

Malgré leurs courage les derniers défenseurs furent contenus et des renforts arrivèrent en masse et les encerclèrent, le gouverneur de Genua fut capturé et l’un de ses fils tué en combat singulier par Trytus, le deuxième se rendit et est fut exceptionnellement épargné, tous les autres furent égorgés sans pitié.

Jasaray pénètra dans le palais de la ville suivit de ces deux prisonniers aux mains liés dans le dos, dans le grand salon le reste de la famille et els serviteur attendait, terrifié.

- Lucterius, Trapius recensaient les familles dont des membres sont morts aujourd’hui, leurs femmes seront pour les hommes leurs enfants pour les marchands d’esclaves qui nous suives.
- Vous ne pouvez faire ça !
- Pas de violence sur les autres, sa devrait les faire tenri en palce.

Puis, se tournant vers l’homme qui avait parlé. Oui gouverneur ? une demande à me faire parvenir ?
L’homme essaya de se redresser et de retrouver une allure noble malgré les cordes qui lui rabatte les bras dans le dos.

- Tous les habitants de Genua sont citoyens romains depuis plus d’un siècle, bien plus que vous barbare de gaule. Ils ne peuvent être réduit en esclavage.
- Barbare ? mais nous sommes des gallo-romains et nous ne faisons qu’appliquer les méthodes de Rome lorsqu’elle conquis de nouveaux territoires, méthodes appliqués sur nous lors de la conquêtes de la gaule narbonnaise. Et maintenant que vais-je bien pouvoir faire de toi et des tiens ?

Jasaray promène sont regard sur les femmes et les enfants lorsqu’il remarqua une mignonne petite brune de 16 ou 17 ans avec des formes rondelets comme il les aimaient et éxactement la ou il fallait.
- Ne regardez pas ma sœur comme çà ! C’était le fils survivant du gouverneur qui l’avait interrompu ainsi.
- Ta sœur me tiendra chaud cette nuit… à moins que tu ne veuilles m’affronter, un mot et tu seras libéré de tes liens.


La peur et le doute remplacent la colère dans ses yeux.
- On ne peut affronter un berseker sans y laisser la vie.
- Tien j’ai déjà une réputation, tant mieux, bon dans ce qu’à la fille est à moi.
- Non, je me battrais, qu’on me donne une arme!
clama le gouverneur.


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MessageSujet: Re: La Voie des Conquérants.   La Voie des Conquérants. EmptyMar 9 Jan - 6:57

Jasaray étudia l’homme qui n’est plus de première jeunesse et qui semblait épuisé après la bataille.

- Très bien toi donne lui ton glaive.
Le soldat désigné obéi et Altius seigneur de Genua se retrouva à agiter dans son dos un cour glaive, ses bras étant toujours retenu par les cordes.
- Mais…
- Chez les sauvages nordiques on raconte qu’un homme qui meurt l’arme à la main est un héros. Et bien meurt comme telle.

Un puissant coup d’estoc et le glaive lui rentra a moitié dans la poitrine et perfora un poumon, l’homme s’affaissa et s’étouffa dans son sang.
Sans un mot Jasaray empoigna la fille en pleurs et l’entraîna dans le palais, celui-ci est petit et il trouva sans problème une chambre...

22 novembre, matin, Genua.

Jasaray se leva de fort bonne humeur ce matin là, il avait d’abord craint que la fille n’arrête pas de pleurer et lui gâche son plaisir, mais après lui avoir promis que non il ne la vendrait pas comme esclave et que non il ne lui ferait pas de mal et ne la ferrait pas prendre par ses hommes, elle c’était montré très conciliante. En fait elle n’était même pas vierge. La méfiance étant dans sa nature Jasaray l’avait tout de même attaché à l’un des pieds du lit, conciliante ou pas il avait quand même tué son père sous ses yeux et n’avait pas envie de se réveiller avec un second sourire.

Il trouva Lucterius dans le l’andron principale qui était décoré à la grec.

- Un messager de Titus Flamingus est arrivé dans la nuit, il vous félicite de votre conquête et vous informe qu’il a conquit Arretium… en fait la population à livré Flavius qui à était exécuté.
- Ha merde ! je ne pensais pas qu’il irait aussi vite celui-là. Et il réclame quoi ?
- Tout le control du centre de l’Italie autour d’Arretium et un bout de la cote ouest, il coupe le pays en deux.
- Accordé.
- Vous êtes sûr ?
- Oui, il n’y a aucune ville ou port digne de ce nom sur le bout de cote qu’il demande, nous allons foncer sur Tarquinii qui est juste un peu plus au sud en dévastant les futur nouvelles terres de mon chère allier, sa lui apprendra à me doubler. Laisse 100 conscrit ici et ont emmène une centaine de jeunes comme otage, qu’ils prennent des javelots et des coutelas, sa leur suffira.
- Et Trytus ? il reste commander les conscrit ?
- En plus du peu qui lui resteront qu’il commandera aux gens de Genua, se gaillar là n'est pas un tendre v les rumeurs qui coure sur lui, il leur mènera la vie dure et les aura bien en main.


23 au 29, marche à travers l’Italie.

Telle une terrible vague de feu l’armée progressa à marche forcée en ne laissant que ruine et désolation sur son passage. Une lueur apocalyptique annonçait son arrivé.

La Voie des Conquérants. Marcheinfire1xs0.th

Toutes habitations furent brûlée, de la petite ville à la masure de paille et de torchis des vilalges paysans.
Les populations furent dispersées ou envoyé dans le nord-est.

La Voie des Conquérants. Marcheinfire2ck7.th

30 Novembre, Tarquinii.

La cité de Tarquinii se rendit sans combattre et se soumis sans conditions, elle offrit à Jasaray une magnifique spathe au manche d’ivoire, à la garde d’argent et dont la nervure était incrusté d’or ainsi que sa seule trirème de guerre, aussi effilée qu’une lame.
Il décida de se reposer la quelque jours avant de marcher sur Rome qui lui tendait désormais les bras.
- Nous venons de fonder la base d’un empire gallo-romain, nous avons désormais les ressources et des bases solides pour fondre sur Rome ! dit-il a ses officiers le soir même.

Le lendemain un messager venu de gaule débarqua d’une cogue et demanda audience.
- Sire, je suis envoyé pas Spartanus et j’ai de mauvaises nouvelles, toute l’île de Sardaigne c’est ligué contre l’armée d’Aetius et il à était submergé par un ennemi très supérieur en nombre et a dut se replier sur la cote, il ne dispose plus que de deux cents hommes, la moitié de ses forces de départ, mais il y a pire encore. Les derniers pirates de l’île on embarqué pour Nicea et coulés nos deux birème par surprise, désormais il bloque le port et ont même débarqué des troupes à terre pour cerner la ville.

Cette nouvelle pris totalement Jasaray par surprise et le laissa un long moment sans voix.

- Mais… comment est-ce possible ? il y avait beaucoup de jeune recrue à l’entraînement.
- Non seulement la garde civile, les troupes était plus au nord suite à des mouvements suspect près de Valentia, c’est le centurion Caius qui en a donné l’ordre.
- Lucterius… je crois qu’une visite en Sardaigne s’impose, Rome peut encore attendre un peu.
- Comment cela ? nous ne partons pas pour Nicea ? et si la ville tombe ?
- Ce n’est pas quelques pirates qui la feront tomber facilement et Caius doit déjà redescendre à marche forcé sur la ville, ils veulent nous inquiéter et nous faire lacher prise, mais nous allons les frapper au cœur !! Toi qui à beaucoup discuté avec les capitaines combien d’hommes en armes peut transporter chaque birème ?
- Environ 80 je crois…
- Alors une seule traversé sera nécessaire, tire moi les gars des taverne et rassemblent les avant midi, ont laisse une centuries bien à nous, pas de mercenaires ou de conscrits.


Le jour même les cinq grands navires de guerre quittaient le port. Jasaray prit place à la poupe et regarda l’Italie et cette Rome de ses rêves s’éloigner.


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MessageSujet: Re: La Voie des Conquérants.   La Voie des Conquérants. EmptyDim 28 Jan - 9:31

Chap6. Against Rome, partie 1.

3 Décembre, Sardaigne, Golfe d’Oroseus.

Le déchargement des hommes, vivres et chevaux de bâts à terre ne fut pas aisé, la cote est de la Sardaigne n’offrant aucun port digne de ce nom. Une simple baie au eaux profonde, appelé Oroseus, suffit à l’affaire mais il fallut tout convoyer par barque et la journée fut longue de va et viens pour débarquer les quatre cents légionnaire et mercenaires ainsi que la troupe de harceleurs équipé de javelots et de…. tunique de lin pour armure.
Le village côtier dans lequel ils débarquèrent était vide, ses habitants aillant sans doute fuient rien qu’en voyant leurs navires de guerre. Ils y passèrent la nuit et prirent toutes la nourriture qu’ils purent trouver et qui se résumait à du poisson frais, du poisson séché, et de la farine de poisson sans doute destiné à remplacer l’orge pour des galettes. Mais Jasaray interdit de mettre le feu aux baraques, ils avaient déjà suffisamment d’ennemi sur l’île et la dépeupler totalement ne serait pas bon économiquement.
La flotte les quitta à l’aube pour voguer vers Nicea et briser le blocus maritime qui enserre la ville.
Une vingtaine d’éclaireurs montés partis en avant par groupe de deux. La dizaine de chariots débarqués fut rapidement remontés et cloutés, la troupe s’ébranla en direction du nord- ouest.
A midi, après avoir parcouru 15 k et sans avoir croisé âme qui vive la troupe fit une pause près d’un bois, les bois couvraient d’ailleurs la plus grande partie du paysage fait de colline et de valons.
Jasaray ordonna à tous de tailler des pieux de la taille d’un homme et de les durcir au feu, certain protestèrent que cela signalerait leur présence mais il leur répliqua que tous le pays devait déjà être au courant.
La plupart des chariots furent vidés et chargés de pieux, les hommes durent se répartir les fournitures et vivre et leur paquetage passa à presque trente kilos.
Quelques kilomètres de plus et l’armée s’installa en haut d’une petit colline, l’une des rares peu boisée. Les pieux furent disposés tout autour, dans la pente, telle une couronne d’épine.

- Vous croyez vraiment à l’efficacité de ces bouts de bois ? lui demanda Lucterius. Il m’ont l’air bien trop dispersé pour arrêter quoi que se soit.
- Dans un manuel j’ai lut qu’un millier de légionnaires dans fortin bien construit et pieuté avait repoussé 120 milles barbares.
- …. La dernière fois que je me suis retrouvé ivre dans une taverne j’ai affirmé avoir tué une centaine d’ennemi en une bataille.
- Ha… dans tout les cas sa gênera une attaque de front et brisera leur ligne.


Après une nuit sans incident l’armée repart, toujours avec ses pieux.
A midi un éclaireur leurs rapporta qu’ils approchaient d’une zone de ferme et de champs cultivé où les villages étaient bien plus nombreux, mais déserté. Seul le plus imposant, qui possédait un fortin de bois élevé sur une bute était encore peuplé.
En s’approchant ils purent voir les habitants entasser frénétiquement leurs possessions dans sa cour. Un battement de paupière plus tard et ils avaient tous disparue à l’intérieur, porte barricadé.
Jasaray s’approcha à cheval avec une petite escorte montée, rameau d’olivier à la main même s’il doutait des connaissances que les sauvages des îles avaient de la guerre civilisée.
Ils durent tout de même comprendre le geste car une tête apparut au dessus des portes, vu la façon dont il soufflait et se tenait il avait dut l’escalader.

* Primitif… même pas capable se construire un chemin de ronde. *
- Qu’es vous v’lé ? N’a ri’n fait nous au’t ! n’a ri’n a voir vos histoire !
* Hooo mais ça parle latin ces choses là ? *
- Je suis le seigneur de cette île et je viens voir mes loyaux sujets, vous avez un chef ? qu’il sorte.


Il y eut une vive discussion de l’autre coté et les portes finirent par s’ouvrir, révélant une quarantaine d’hommes armés de fourche et d’épieux, serré les un contre les autres pour former une vague phalange. L’un des gardes Jasaray ne put s’empêcher d’éclater d’un rire méprisant qui fut reprit en cœur par les autres.
Un homme âgé mais pas encore croulant, vêtu pauvrement de lin s’approche.

- Bien le bonjour sire, vous les terrifiez, ont leur a raconté que vous razzier toutes sur votre passage et qu’ils deviendraient des esclaves des romains. Commença l’homme dans un latin excellent que seul un vrai romain pouvait posséder.
- Je rase en effet les villes qui ne se rendent pas… mais ceux qui se soumettent et me restent loyaux ne peuvent qu’en être satisfait. Vous êtes romain ?
- Non, je viens de la Campagnia, au sud de Capoue. Mais cela fait presque trente ans que je suis ici, au début j’étais venu faire fortune avant rapidement avant de rentrer au pays… mais l’argent à mis du temps à venir surtout lorsque je me suis mis à regretter de rouler les gens d’ici sur les prix. J’ai fini avec une femme quatre enfants et la plus grande maison de la région.
- Une belle histoire que nous venons perturber avec nos guerres je suppose. Mais avez-vous vu l’armée rebelle ? vous savez où elle se trouve actuellement ? Mentez moi et vous le payerez, chère. Jasaray a prit son ton le plus froid pour bien se faire comprendre.

- Ca pour les avoir vu ont les a vu et même de près, il y a pas deux semaines qu’ils sont passés nous rafler nos jeunes dont deux de fils et aussi pas mal de bouffe. Contributions à l’effort de guerre pour conserver notre liberté qui s’ont dit.
- Ils leur ont distribué des armes aux recrues ? en fer ? Qui les commandent ?
- Zamensis le seigneur carthaginois de Caralis, mais il n’a plus aucun rapport avec Carthage je crois. Ils leurs a donné des lances et javelots rien de plus, il a aussi acheté l’alliance des tributs montagnarde très belliqueuses, à grand cour d’or qu’on raconte. L’avait rassemblé plus d’un milliers de gars pour virer vos hommes du nord mais parait que sa pas était bien brillant…
- Je sais cela, mais combien lui en reste t-il ? et surtout où ?
- Ba ya bien la moitié de crevé et un grand nombre de désertion, plusieurs gars de chez nous sont revenu et on les planques… mais pas mes fils. S’ils sont morts ma femme ne s’en remettra pas, le second était son p’tit préféré. Enfin… d’après les quelques un qui se balade encore pour troquer ils seraient pas plus de 400 juste au sud du Lago Coghinos et au nord de la cité de Luquido, la principale du centre nord du pays.
- Protégée ?
- Palissade, sans plus.
- je te remercie pour toutes ses informations, nous allons vous prendre de la viande fraîche et quelques chariots si vous avez, je paille en argent frappé de Nicea.
- Merci seigneur, et… les gens d’ici veulent juste la paix, si vous pouvez vraiment leurs apporter la pax romana ils vous seront loyaux.


L’armée se remis en marche, plein nord cette fois.
- Vous aller vraiment croire ce qu’a dit cet homme ? lui demande un Lucterius exaspéré.
- Bien sur que si… sa correspond au dernier message d’Aetius qui disait que l’ennemi essaye de se rassembler pour un assaut finale, et maintenant je veux que les éclaireurs essayent de prendre discrètement contacte avec lui, on les écrasera entre nous… s’ils ne vendent pas leur chef avant !

Jasaray lança son cheval au galop sur cette joyeuse pensée, la beauté du paysage et des forets était revigorante, tellement de bateaux pourraient être construit ici et certaine colline se prêtait déjà à la construction de fort.


6 Décembre, au large de Nicea.

Poseïdan regarde la ligne sombre que dessine la cote gauloise au loin, le regard du vieux marin n’était plus aussi acéré qu’avant dut-il, hélas, constater.
Le pont du bateau tangue légèrement sous la houle qui le frappe mollement par le travers, mais le roulis ne l’a jamais empêché de se concentrer, loin de là.
Il baisse les yeux vers les flots puis vers le massif éperon de bois plaqué de bronze qui émerge légèrement de l’eau à la base de son navire, une magnifique trirème de 37m de long et de 5m de large en son centre.
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MessageSujet: Re: La Voie des Conquérants.   La Voie des Conquérants. EmptyDim 28 Jan - 9:39

Il se retourna pour observer le grain, loin derrière, qui stagne au-dessus de la Corse, plongeant toute l’île lointaine dans l’ombre, même s’il ne peut le voir il se doute que la mer doit y être intenable.

* On l’a évité a temps celle-là, bien fait de forcer un peu à la rame. *
Non qu’il eu peur pour « L’Ecumeuse » qui en avait vu d’autre mais trois des capitaines des quatre Birème qui l’accompagnée n’était que des bleu qui attendait ses ordres en tremblant pour les deux première et en trépignant d’impatience comme un jeune chien fou pour troisième.
D’un tiers plus petites, les birèmes de type grecs et était disposé de par et d’autre afin de former une ligne.
- Nous attaquons ? le pressa Bellos qui n’avait qu’une hâte, participer a son premier combat.

- Le pigeon a du arriver à Nicea mais il faut maint’nant qu’ils l’fasse parvenir l’ message à Caïus si l’on veut être bien coordonné.
- Pourquoi ? Autant leur rentrer dedans tout de suite.
- Pose pas d’question nobliaux, si t’es pas assez futé pour comprendre l’plan du seigneur tant pis pour toi.
Cracha Poseïdan, énervé d’avoir dans les pattes un telle niais incapable de voir l’intérêt d’une double attaque terrestre et maritime sur les assiégeants de Nicea.

- En face il devrait y’avoir une douzaine de cogue, reprend t’il pour tous, nous avons une l’gère brise de dos donc avantage pour nous lors d’la première charge, ils ne devraient pas avoir beaucoup d’hommes à bord, mais nous aussi donc ‘vitez moi l’s abordages, fracassez-les et restez en mouvement constant, pour la vitesse d’approche vous vous réglez sur moi, maintenant retourner à vos bateaux.

Deux petite barques les ramènent à leur bord et une lente avance commence, des coups de rames assez moue s’ajoutant au vent.
Poseïdan reste calme, son visage bruni par le soleil et à la pommette droite enfoncé ne trahis aucune peur, se métisse grec en avait vu d’autre.
Il avait d’abord était simple marin arrondissant c’est fin de mois dans des tournois de lutte, malgré sa carrure impressionnante il n’avait jamais put atteindre une finale, il avait la force et la résistance lui avait dit le champion de Syracuse mais ni la technique ni le talent… avant de lui enfoncer la dite pommette dans le visage. Il était ensuite passé capitaine de navire marchand, bravant toute les mers avant de finir comme officier sur un vaisseau de guerre. Seul sa maîtrise et son sang froid lui avaient permis de s’échapper lors de la grande défaite de la flotte sénatoriale en mer adriatique face aux rebelles, qui contaient en fait la plus grande partie de la flotte militaire de Rome. Les barges et birème prêtes à couler avaient eu beau se rassembler en un Kuklos (cercle défensif) autour des plus grands navires, les balistes et flèches enflammées avaient eu tôt fait de disloquer le tout avant la curée.

Au loin la première voile ennemi apparaît, d’un noir d’encre comme tous navire pirates qui se respecte. Un mouvement sur sa gauche attire son attention, la birème de Bellos était déjà entrain d’accélérer.
* Il va épuiser ses rameurs… l’idiot, il n’a que dix combattant à bord s’il se fait accrocher. *

Poseïdan n’avait jamais dirigé plus d’un bateau… et n’avait jamais prévu de le faire un jour, n’étant pas noble il ne pouvait devenir officier de marine lui avait on dit il y a longtemps.

Les ennemis étaient dispersé sans aucun souci de formation et ne réagissaient toujours pas à leur approche.
- Augmentait la cadence mais doucement, archer préparez vous, visez les voiles quand je vous le direz.

Les deux seul archers a bord allèrent se poster près de lui, une torche à leurs pieds ainsi qu’un tas de flèches d’on la pointe est ornée d’un boule de tissu charbonneux enduit de poix.
*mmm deux, on ira pas loin là.*

Les ennemis commence à s’agiter et semble chercher à se rassembler, la birème de Bellos à maintenant une forte avance et semble proche de la vitesse de charge.
Sur la trirème tous retiennent leurs souffles en la voyant s’approcher par l’arrière d’un cogue qui n’a pas encore hisser et ou l’équipage semble paniquer.
Le choc retenti malgré la distance, un horrible fracas de bois hurlant à la mort, le cogue est propulsé en avant toujours accroché a son meurtrier. Celui-ci continue sur sa lancé tout en virant légèrement de bord et fini par se dégager de sa victime qui tourbillonne lentement, l’eau s’engouffre dans le trou béant laissé à sa poupe, lorsque l’écumeuse le dépasse il a presque déjà sombré.
Poseïdan à repéré sa proie est après une prière au dieu dont il porte le nom lance la charge de la galère qui va désormais presque aussi qu’un coureur à pied. Il dépasse un premier cogue qui leur lance quelques flèches communes pendant que ses propres archers en place quatre incendiaires dans leur voile. Un galérien est touché et lâche sa rame en hurlant dans une langue barbare, obéissant aux instructions de Poseïdan quelques soldats se précipitent vers lui et remonte la rame de l’eau pour ne pas perturber la cadence.
La cible se rapproche, elle tente bien de manœuvrer mais elle ne dispose pas de rameurs pour faciliter le mouvement et l’écumeuse rétablit à chaque fois sa trajectoire.
Au dernier moment le capitaine s’accroupis derrière le bastingage et si accroche, l’éperon frappe l’ennemi presque en son milieu, le choc est si violent que les rares encore debout sont projetés à terre, un son assourdissant efface les cris des hommes broyé dans le bois qui implose. Poseïdan sent ses jambes quitter le sol mais serre la mâchoire afin de ne pas se mordre la langue lors du violent choc qui accompagna le retour sur le pont.
Désorienté il réalise qu’il a lâché son bastingage et se redresse laborieusement.
Un coup d’œil lui apprend qu’ils sont toujours accrochés au cogue et perdent de la vitesse, une partie de son équipage semble avoir déjà quitté le navire.
* Il risque de nous entraîner en coulant…*
- Continuez sur cette cadence ! c’lui qu’ ralenti j’le déchic’ au fouet !
- Mais,
l’interromps un archer, on devrait ralentir puis reculer pour se dégager.
- Pas le temps, on l’a transpercer.


Obéissant, les galériens poursuivent leur effort mais peine sous le poids supplémentaire.
- Virez a gauche !
Les deux barreurs inclinent leurs pales mais la trirème résiste, le mouvement fait grincer le navire déchiqueté.
Poseïdan regarde avec anxiété le vaisseau ennemi lorsque soudain toute la structure de celui-ci se rompt, la trirème traîne encore sur quelques mètres le tiers arrière avant qu’il ne se détache et sombre.

Poseïdan ordonne de ralentir et scrute la mêlée confuse qu’est devenu la bataille navale, il ne s’agit plus ici de souci stratégique ou de garder une quelconque cohésion, il n’y a plus que des duels, des opportunité et de la chance.
La tactique devient secondaire au profit de la qualité des bateaux et de leur équipage.
Au moins deux autre cogues ont déjà étaient touché, mais l’une des birèmes est immobilisé par un ennemi qui là accroché à l’aide de grappins.
Un autre pirate s’apprête à l’accoster par l’autre flanc.

- On se rapproche, archers feu sur celui qui veut l’accoster, il devrait pouvoir repousser l’abordage d’un seul…
Mais l’autre fut plus rapide et une bataille sembla s’engager sur le pont du navire romain qui n’était autre que celle de Bellos.
* Stupide petit nobliaux… pas moi qui te regretterais. *

- Droits dessus le cogue par le travers, ramer ferme !
Les deux barreurs suspende leur geste, hésitant.
- Mais… seigneur amiral nous risquons de toucher aussi notre galère.
- Elle est déjà perdu, discute encore mes ordres et tu rejoins les autres rats entrain de se noyer !


La Trirème s’élance à nouveau, vers le trois navire accroché les uns aux autres.
Poseïdan retourne à la proue, il se rapproche rapidement et peut déjà distinguer que les ennemis sont entrain d’exécuter quelques prisonniers, le navire et perdu de toute façon.
Seul quelques pirates sont encore à bord du cogue et semble le regarder avec un air ahuri, incapable de comprendre que leur fin est arrivée.
Lucterius s’accroche juste a temps pour ne pas être projeté à l’eau, un éclat de bois de plus d’un pied vient le frapper à l’épaule mais il ne lâche pas prise et admire l’effrayant spectacle du cogue coupé en deux par la charge et la proue blindé. Un second choc sourd et la Trirème s’immobilise, son rostre planté dans le flanc de sa petite sœur qui sous le choc s’incline de l’autre bord, appuyant sur le second cogue qui s’enfonce et se retrouve près de sombrer. Le mouvement soulève l’avant de la galère toujours accroché par l’éperon.

- En arrière, soldat en proue !
Il dégage la ache qu’il portait dans le dos et retenu par une courroie de cuir et attend de pied ferme, des hommes vêtu de cuir et armée de glaive et de bouclier de bois viennent le flanquer.
Les pirates se rue sur eux et enjambe le bastingage, Poseïdan balance son arme par-dessus son épaule avant de l’abattre et de l’enfoncer dans la poitrine du premier venu. Il la dégage et la fait tournoyer dans une brume sanglantes, il frappe un homme au cote, le corps passe par-dessus la balustrade et manque de lui arracher son arme.
Un des fantassins s’effondre, un lance dans la gorge, un autre et poignardé mais le mur de bouclier tien bon. Près d’une vingtaine d’ennemi se presse et se bouscule encore lorsque l’éperon se dégage, une brusque saccade et la birème se renverse sur le cogue qui, cette fois, coule sous le poids, elle tourne lentement sur son flanc.

Une main s’accroche encore au bastingage avant du la trirème romaine, l’homme à la dague sanglante essaye encore de hisser, sans doute ne sait il pas nager.
Poseïdan lui fais sauter les doigts, mais l’autre lâche sa dague et se rattrape de l’autre main.
- Pitié ! lui cris le bouseux.
- Queq’un qu’paillera rançon pour toi ?
- Non mais j’peus servir !!

La ache s’enfonce dans son ridicule heaume de bois.
- Am’ral sa s’ba sur la rive, les notres qu’les r’pousse à la flotte qu’on dirait.
- Pile à l’heure, Nicea et libéré.
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MessageSujet: Re: La Voie des Conquérants.   La Voie des Conquérants. EmptyDim 28 Jan - 9:42

10 Décembre, Sardaigne, Nord de Luquido.

L’armée romaine est en place, Jasaray et sa garde de hastat bien retranché derrière le centre.

La Voie des Conquérants. Jasaxt8.th

Les éclaireurs ont rapporté que près de 500 ennemis se rapproche d’eux sous le couvert des bois.

La Voie des Conquérants. Rebellezj0.th

Mais les troupes d’Aetius sont elles aussi là, en embuscade sur la gauche, au cœur de la foret et de ses buissons.

La Voie des Conquérants. Embuscadevs8.th

Contrairement à son habitude Jasaray n’est pas excité par la bataille à venir, elle est déjà gagné d’avance et ne sera qu’une massacre inutile sans aucun suspense.
Déjà la horde indiscipliné se rué sur eux, caparaçonnée de lin et arborant fièrement pieux, javelots et coutela.

Les vélites composant la première ligne commencèrent à harceler l’ennemi…

La Voie des Conquérants. Changedx7.th

… qui subit de lourdes pertes.
Des frondeurs commencent à les bombarder de pierres qui rebondissent sur les boucliers, quelques tirs sporadiques de javelots accompagne le tout.
Puis l’assaut et lancé sur le centre tenu par les mercenaires qui on le temps d’envoyer leur propre javelots avant le corps à corps.
Sur le flanc gauche adossé à la foret l’ennemi se contente de harceler les conscrits gaulois et cisalpins. D’un signe Jasaray autorise Trytus a charger les harceleurs qui se débande, la réserve ennemi, un peu mieux équipé que la moyenne se jettent sur le flanc des gaulois.

La Voie des Conquérants. Chargeprcmg5.th

Sur le flanc droit les légionnaires qui n’ont jusque là fait qu’essuyer des pierres contourne au pas de charge le chaos centrale et tombe sur els arrières de la réserve ennemi qui est comprimé entre eux et les gaulois. Les mercenaires écarlates enveloppent le centre.

La Voie des Conquérants. Chaosmiddlebb9.th

A se moment les troupes camouflés d’Aetius surgissent sur les arrières et massacrent frondeurs et harceleurs pris de cour.

La Voie des Conquérants. Chargedoses6.th

La bataille est gagnée et tourne au carnage, la débandade et totale.
Zamensis, encerclé d’ennemi, bouclier et casque brisé et jette a terre et capturé.

La Voie des Conquérants. Gnralcapav7.th

* Et voila ce que j’appelle une victoire nette, c’était vraiment trop facile… mais ce ne sera pas toujours ainsi, hélas ou heureusement ? *

La garde s’élance contre un groupe d’ennemi qui c’est retranché sur une petite auteur au pied d’une montagne de granit.

La Voie des Conquérants. Renduzw1.th

Ceux-ci jettent leurs armes et se rendent sans conditions, étant pour la plupart des paysans forcé de se battre Jasaray els épargne à conditions qu’ils creusent la fosse commune pour les morts ennemi.
Un peu après Aetius lui amène le prisonnier.

- Je ne m’abaisserais jamais devant toi chient de romain, le défie déjà l’homme d’Afrique au teint sombre.
- Et t’élever une corde au coup sa ne te tente pas ?
- je suis noble, tu ne peut me tuer comme cela, lui lance l’autre avec arrogance, ma famille paiera pour moi.


- Oui elle payera pour toi… mais pas dans le sens ou tu l’entends l’ami, puis désignant la fausse commune ou les morts viennent d’être entassé, ces hommes sont morts à cause de ton ambition, tu iras donc les rejoindrent dans la tombe mais vivant pour avoir le temsp de regretter.

Le masque se décompose sur le visage soudain moins arrogant.
- Ce n’est pas moi, c’est le César de Rome qui ma poussé à le faire !
- Tien donc le voila bavard, le tour de César viendra aussi.


D’un hochement de tête il donne le signale à Aetius qui avec un de ses hommes empoigne le prisonniers et le jettent dans la fosse profonde d’où celui-ci ne peut sortir en raison de ses poignets liés.
Ses cris accompagne les pelletés de terres qui les étouffe bientôt.

Aetius attend à ses cotés, impassible.
- Caralis, pour que cette maudite île soit définitivement à nous, et brûlez les corps des notes.
- Bien sire.



16 Décembre, Sud Sardaigne, colline aux menhirs de Domus de Janas.

Jasaray se sent comme imprégné par la magie et la sagesse du lieu, il contemple le cercle de pierres monumentales qui, dit on, se dresse la depuis des temps immémoriaux.
Le temple primitif se situe au sommet d’une colline rocheuse et escarpée qui domine l’horizon avec un petit lac, presque un bassin à son sommet.
* Une forteresse naturel, avec la route à ses pieds c’est un point stratégique.*

Il rejoint Lucterius dans la tente de commandement et rafle a celui-ci son pichet de vin.

- Je vais laisser une garnison ici pour préparer le terrain, j’en ferais une la grande forteresse de l’île. Mais nous marchons de suite sur Caralis, la ville tombera sans combattre, le seul risque c’est que les carthaginois débarquent mais bon, parait qu’ils s’entretuent à nouveau. Et moi qui avait peur de la puissance de Pompée Magnus, peur qu’il n’ait des vus sur la Sicile ou l’Italie.
- J’aimerais quand même avoir des nouvelles de Nicea, lui répond son général, qui sait ce qui a put se passer…


- Et vous en aurez, lance Aetius en entrant dans la tante, un messager viens d’arriver de Libisonis.
- Qu’il entre !
s’exclame le bouillant Lucterius.
L’homme mince qui entre semble épuisé, ces vêtements sont sales, signes d’une longue chevauché. Il s’incline.

- Sire, je suis envoyé par l’amiral Poseïdan qui vient de revenir de Nicea. La ville est dégagé et nos ennemis anéantis, la plus grosse par de leur flotte a était coulée et les forces terrestres se sont rendu !
Lucterius n’hésite pas à crier sa joie et même le froid Aetius se permet un sourire.
- Une de nos birèmes a cependant était perdue, l’amiral rapporte la mort du capitaine Bellos.
- Bellos ? c’est un nom grec sa.
S’étonne Lucterius.

- Oui, d’une riche famille installé depuis longtemps en gaule, je ne pouvais pas refuser un poste à leur cadet et puis il se disait bon marin...
- Un grec qui commande l’un de nos navires… enfin al politique et moi.
- Poseïdan et a moitié grec et depuis peu a mon service, tu la bien aimé pourtant.
- Pas pareil, lui c’est un soldat et il tien la boisson.
- De toute façon la sélection naturel au combat et parfaite, les cons meurt en premier, philosophe Jasaray. Aetius tu restera ici, rassemble quelques centaine de villageois et commence a préparer le sommet pour l’implantation du grande forteresse de pierre, fait venir des esclaves de Lisibonis pour les remplacer en suite.


- Sire, l’interpelle le messager, l’amiral me fait dire aussi que la mer sera désormais dangereuse pour plusieurs mois à cause des tempêtes d’Oceanus.
- mmm Rome attendra bien jusque là, sa nous laissera le temps de bien pacifier nos deux îles et de tout mettre en place… Rome… rome…
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MessageSujet: Re: La Voie des Conquérants.   La Voie des Conquérants. EmptyDim 4 Mar - 19:21

Chap6. Against Rome, partie 2.

20 Avril, nord Sardaigne, Lisibonis.

- Vous croyez qu’on les reverra ?
- Bah les tempêtes sont rares désormais, ils ont toutes leurs chances d’atteindre l’archipel… mais sincèrement je préfère tout de même retourner en Italie pour ma par.


Jasaray regarde l’escadre s’éloigner depuis le ponton de pierre du port de Lisibonis, une dizaine de navire surchargés qui vont convoyer Aetius et quatre cents hommes jusqu’aux Baléares dont la position stratégique lui permettra de faire définitivement main basse sur le commerce maritime de tout l’ouest de la méditerranée.

Bien sur l’opération était risquée mais les rumeurs de grave trouble en Afrique se sont confirmées et de toute façon Jasaray ne compté pas y prendre par personnellement, son fidèle tribun Aetius se chargeant de l’opération avec environs quatre cents vétérans.

Une fois les birèmes parti le port semble soudain bien vide par rapport à l’activité précédente, il ne reste plus que la grande que la grande trirème et des navires marchands réquisitionnés.

- Il reste suffisamment de bateaux pour nous ? Devoir faire plusieurs voyage nous retarder encore et je voudrais bien qu’on puisse lancer l’invasion avant la fin du mois.
- Je pense bien, lui répond Lucterius, mais faudra pas trop se charger en bagage, de toute façon vos vassaux pourrons nous entretenir.
- ….. je préfère ne pas trop dépendre d’eux mais un fois Rome prise se en sera plus un problème.


Lucterius reste un instant silencieux.
- Pourquoi avoir fait venir Lankazamus ; vous pensez avoir besoin de ses… talents ?
- Ses talents seront toujours utiles mais j’ai surtout besoin d’un officier de plus avec le départ d’Aetius.
- A-t’il seulement déjà dirigé une troupe de brigands se sauvage ? Et sera-t’il capable de se faire comprendre avec son charabia ?
- Je ne sais pas s’il y a une grande différence entre une troupe de Daces et des brigands mais chez lui il était noble… et puis pour mener des mercenaires il suffira.
- Nobles ? Lui ?! mais que fait il ici alors ?
- D’après ce que j’ai compris, il régnait sur des montagnes arides et peu peuplées ainsi que sur quelques moutons, il a demandé la main d’une fille d’un riche noble des basses terres qui lui a naturellement préfère un bien meilleur parti. Tout aurait put en rester là s’il n’avait pas eu le sang chaud le Lanka, il a tué le mari et pris la fille de force avant de la tuer aussi. Bien sur les deux famille ont réclamé le prix du sang et comme aucun de ses voisins n’était près à le soutenir dans une guerre il préféré abandonner ses terres avant d’être vendu par ses hommes.

- Et le voila devenu bourreau errant… il n’a jamais pensée à rentrer chez lui après toutes ces d’année ?
- Les querelles ne s’oublies pas facilement là-bas et puis le Roi de Crimée et de Chersonesos serait entrain d’attaquer la Dacie oriental après avoir soumis la Thrace nordique. Je lui souhaite bien du plaisir, à mon sens quelques mines d’or ne valent pas le temps et les hommes qu’il va perdre à essayé de les soumettrent.
- Crimée ? il n’a pas peur de ces nomades qui font tant parler d’eux en orient ? les Sarmates ?
- Les barabres du pont s’entende entre eux je supposes… ces grecs vivent depuis trop de tant à leur contacte pour ne pas être un peu comme ces Scythes.
En tout cas cette Adrien à sûrement commis une erreur, les grecs et leur voisins sont tellement divisés que leur soumissions aurait été aisée alors que les clans Daces…

- Mais s’il réussit, intervint Trytus qui les avait rejoints, il aura une frontière commune avec l’autre romain votre allier. Ce serait peut être l’occasion de lui reprendre ses possessions Italiennes…
- Non, c’est un romain et uen exellente protection contre TOUS les dangers pouvant venir de l’est. Et maintenant assez parlé, activé moi les manœuvres pour notre départ, récupérez moi ceux qui traînent encore dans les tavernes. Départ demain à l’aube, si possible.



23 Avril, cité de Tarquinii.

Trois jours plus tard ils débarquèrent dans la cité allier de Tarquinii avec plus de cinq cents hommes auquel vinrent s’ajouter nombre de mercenaires et de jeunes recrues plus la centurie en garnison, une autre récemment formée arriva de Nicea pour former la plus grande armée présente sur le sol Italien martyrisée.

Jasaray visita rapidement une nouvelle fois la cité où la population l’acclama, impressionnée par un telle rassemblement de soldat, tous aillant encore en mémoire les pillages de la guerre civile. Il explora bien plus assidûment l’une des nièces du gouverneur qui lui avoua qu’il avait gardé des liens avec le sénat en exil.
Des espions envoyés préalablement par Glavios lui apprirent que Rome avait été la proie d’un terrible incendie et que pour calmer la révolte qui grondait parmi la plèbe César avait fait exécuter les vigiles urbains de la villes, considérés comme responsable de la catastrophe.
L’exode de la population après cet événement avait été tel qu’il avait dut fermer les portes de la ville, mais pas avant que la moitié de ses hommes n’est eux aussi désertés. Les mercenaires étaient partis mais les légionnaires étaient restés fidèles au poste, en partie par peur de représailles sur leur famille.

- Combien d’habitants reste-t-il ?
- Pas plus de quatre milles citoyens seigneur, moitié moins d’esclaves.
- Quoi ??? …. La cité éternelle serait tombée si bas ?


L’homme sembla gêné.
- C’est que la famine est quasiment permanente depuis trois ans, les incendies assez commun et avant y’a eu la guerre… la moitié des bâtiments ne sont que ruines d’après ce que l’ont ma dit, seules les murailles ont été entretenues.
- Et les alliers de César ?
- Aucun mouvement de troupes, ils semblent attendre.
- Bien, toi et els autres agents aller me surveiller tous les chemins menant les cités du sud a Rome, que je sois avertis au moindre signe suspect et en vous laissez pas abuser. Répandez aussi le bruit que je viens rétablir la pax romana et que des convois de vivre seront distribués.


Se tournant vers Spartanus.
- Fait venir de la bouffe d’où tu peux mais sans trop en priver Tarquinii. Lucterius ? branle bas de combat, Rome est un fruit mûrs et je veux le cueillir en premier.
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MessageSujet: Re: La Voie des Conquérants.   La Voie des Conquérants. EmptyDim 4 Mar - 19:24

Le lendemain une immense colonne sorti de la ville et se mit à serpenter entre les collines d’Italie, comprenant outre un millier d’hommes en armes, plus d’une centaine de chariots lourdement chargés et des centaines de non combattants, prêtres, marchands, prostitués, suivaient le mouvement.
Se mélange hétéroclite fit bientôt perdre toute cohésion à l’ensemble malgré les menaces de Jasaray qui finit par placer tous les légionnaires en avant de la colonne pour prévenir toute attaque.
Mais heureusement pour eux aucun ennemi ne se montra, quelques bandits de grand chemin regardèrent bien avec envies leurs chariots mais n’osèrent rien tenter contre une telle troupe.

Jasaray était ulcéré par la lenteur de ses troupes mais il réfréna son impatience et mit à profit le temps perdu pour interroger les paysans des environs qui lui apprirent que des cavaliers de César avaient sillonnés la région pour ordonner aux habitants des environs de Rome de venir se réfugier dans al ville avec toutes leurs provisions.
Heureusement cet ordre n’avait été que très partiellement suivit. Quelques archers furent dépêché et tendirent quelques embuscades fructueuses.

28 Avril, Roma

Enfin au bout de cinq jour…

La Voie des Conquérants. Romemurrl6.th

… les immenses murailles de roche de la cité éternelles apparurent, ternes et écrasante par leur masse et leur hauteur démesurée. Tous c’étaient arrêtés et restèrent un instant silencieux.

- Comment qu’on va prendre sa ?!?
- Mais très facilement Trytus, de si belle fortification sont décoratives lorsque l’on a pas assez d’hommes pour les garnirent. Tu auras même l’honneur de mener le premier l’assaut !
- Ha ! douteux honneur en vérité, s’exclama Lucterius, je prends des hommes pour bloquer les autres portes ?
- Inutile, s’ils les ouvrent se sera pour détaler, en plus elles sont toutes condamnés hormis celle-ci… se qui est un signe en soie. Avec un peu de chance ses propres le vendront dès demain notre César à moins qu’ils ne le poignardent !


L’armée investie rapidement la pleine, juste hors de portée des éventuels tirs de balistes.
Aucune foret n’étant suffisamment proche pour fournir le bois nécessaire à la construction d’une palissade les chariots furent positionnés en demi-cercle défensif et solidement attachés les uns aux autres. Leur bois prenant difficilement feu ont se contenta d’en retirer les bâches.

Pour l’autre moitié des défenses Jasaray fit creuser des faussets dont la terre servit à faire un remblai un fois tassée.
Avant que le soleil ne tombe Jasaray ordonna aux quelques charpentiers de travailler toute la nuit s’il le fallait pour que les béliers soient montés à laube.

L’attaque fut retardée jusqu'à midi en raison des nuages qui masqué le soleil, le seigneur de Nicea ne voulant prendre Rome qu’en pleine lumière.
Toute l’armée se positionna en rang pendant que le courageux Trytus et une centaine de brave conscrit prirent place autour du premier bélier et sans attendre commencèrent à le manœuvrer, des mercenaires sous le commandement de Lankazame leur laissèrent une cinquantaine de pas d’avance avant de les suivrent avec le leur.

Une unité d’archer légèrement vêtu les dépassa pour ouvrir le feu sur les tireurs ennemis, qui ripostèrent par une première salve de flèches enflammées sur le bélier de tête.

La Voie des Conquérants. Flchesfeuwr9.th

Jasaray fixa avec plus d’attention son bélier qui commença à fumer légèrement, puis a se couvrirent de flammèches…
* Il y a quelque chose qui ne va pas… le cuir ne devrait pas prendre feu si facilement…*

A la deuxième salve de flèches incendiaires la face droite du bélier était déjà presque embrassée, elle attisa le tout et…

La Voie des Conquérants. Bliercrameiu6.th

- Faites les reculer ! et emmené moi le maître tanneur !

Quand l’homme se présenta un puissant coup droit l’envoya rouler au sol.
L’homme se releva péniblement et avait l’arcade ouverte.
- Et le vinaigre ?!!
- Pitié sire.
- Ta gueule ! qu’a tu fais du vinaigre ?
- Sire ? l’homme lui lança un stupide regard incrédule.
- Je t’ais fait livrer du vinaigre hier, avec instruction de tremper le cuir dedans jusqu'à ce qu’il en soit imbibé !!
- Mais sire, sa l’aurait amolli, j’ai pensais que c’était une erreur.


D’un mouvement trop rapide pour que l’homme puisse seulement penser à se protéger Jasaray lui planta sa spathe à manche d’argent dans le ventre et la fit lentement tourner sur elle-même.

- Avis aux autres, je ne vous demande pas de penser mais d’obéir sans discuter ! Que les autres tanneurs me couvrent en vitesse l’autre de cuir dès qu’il aura marinée.
- Heu m’sire, lui demanda Trytus qui était entre temps revenu, quelle différence sa f’ra avec ou sans v’naigres ?
- Tout, le cuir sera insensible au feu et protégera la charpente.



Pendant se temps les échanges de flèches continuaient par archers interposés.
Sharkos l’archer se démenait pour rester en vie, cela ne lui changeait d’ailleurs pas beaucoup du lot quotidien. Fils d’un prostitué de Genua et d’un marin de passage il n’avait pour ainsi dire pas eu d’enfance, malgré sa petit taille et sa maigreur il avait du se battre pour manger et survivre. Il avait appris à esquiver les coups mais désormais c’était les flèches qu’il devait esquiver. Etre resté petit et sec lui donnait un avantage par rapport à ses camarades.
Il encocha une nouvelle flèche accroupie dans les hautes herbes puis se releva et banda son arc. Il repéra un homme au casque doré qui arpentait les murailles a droites des archers ennemis, sûrement un officier voire plus, une cible de choix pour homme doué comme lui.
Il visa longuement sans penser aux risques qu’il courrait de prendre un javelot ou une flèches, mais au moment ou il lâcha la corde quelque chose lui percuta la jambe gauche et déstabilisa le tir. Il ne quitta pas la flèche des yeux et la vit frapper l’homme à l’épaule gauche.
La chose qui l’avait gêné était un autre archer mercenaire, un grec dans ses souvenirs, mais un grec mort désormais, dont le regard vide le fixait.
Il encochait une nouvelle flèches lorsqu’une volée de javelots parti des remparts, occupé à fixer leur volent il ne fit pas attention à une simple flèche qui frappa à la gorge sans qu’il l’ait aperçut.

La Voie des Conquérants. Riposteov2.th

Il s’effondra sans un cri, la bouche pleine de sang, une douleur atroce lui vrillait la tête et la poitrine.
* C’est donc si douloureux de mourir ? ce n’est pas juste…*
Mais la vie n’est pas juste, il sombra dans le néant.


Le second bélier s’approcha de nouveau des grandes portes de bois et une nouvelle fois une pluie de fer et de feu s’abattis sur les hommes le maniant, les mercenaires vêtus d’écarlates se protégèrent de leur mieux derrière leur bouclier mais plusieurs furent tout de même frappé mortellement. L’un tourna soudain les tallons et détala, Lakazamus se retourna prestement et lança l’un des deux javelots qu’il avait emmené, la pointe frappa le fuyard entre les omoplates.
Les flèches ne purent rien contre le bélier et il dépassait la carcasse de son jumeau lorsque un carreau de baliste le transperça, la pointe embrasée atteignit le bois et quelques pas plus loin…
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MessageSujet: Re: La Voie des Conquérants.   La Voie des Conquérants. EmptyDim 4 Mar - 19:26

La Voie des Conquérants. Blier2ay3.th


* Ce n’est vraiment pas mon jour… mais gardons la tête haute.*
- Bon je crois qu’ils ne veulent pas perdre, mais nous aussi ! Décurions Valentinius vous partez pour Tarquinii et vous me rassemblez tous les ébénistes et charpentiers que tu pourras, je veux deux tours de sièges suffisamment hautes pour surplomber ces remparts… et démontables pour le transport bien sûr !


Un goût de bile dans la gorge Jasaray repartis vers sa tente, un long, un très long siège allait commencer et mettre sa patience à rude épreuve.



18 Septembre, Roma.

Sur les remparts de la ville éternelle, peu avant l’aube.

Un homme en cape sombre s’avance, son manteau laissent entrapercevoir un bras manquant.
Le manchot scrute un moment les lumières du camp ennemi.
- Alors ? vous avez réussit ?
- Oui maitre, tout est prêt pour que l’usurpateur Jasaray est un réveille… inoubliable !


L’homme amputé sourit à cette remarque.
- Parfait !


Les premières lueurs de l’aube tirèrent Jasaray de son sommeil, aussitôt un mal au crâne insistant vint le harceler. Un poids et source de chaleur sur son flanc gauche l’obligèrent à ouvrir les yeux, pour découvrir une femme appuyée contre lui dans son lit de campagne.

* Belle brune… dommage que mes souvenir d’hier soir soit si confus.*
Il la repoussa sans la réveiller et se leva, se vêtis d’un simple pagne avant de passer dans la seconde pièce de sa tante.
Celle-ci lui servait à la fois de salle d’état major et de lieu de vie, mais hier officiers et soldats avaient organisés une cérémonie en l’honneur de Mars pour fêter l’arrivée des tours de sièges et surtout pour demander la faveur du dieu après le désastre survenu quatre mois plutôt.
C’est quatre moi c’était écoulé lentement et sans aucun incident digne de se nom hormis l’arrivée régulière de nouvelles du monde, Aetius avait conquis les Baléares en deux moi de guérilla, l’Égypte n’avait plus qu’un pharaon, celui de basse égypte étant en fuite quelque part dans le désert infinie bordant le sud du monde et celui de Nubie c’étant soumis au pharaon de la haute désormais seul maître du Nil, enfin, l’un des tours c’étaient effondrait durant son assemblage.
Les murailles de Rome étant bien plus haute que celle de la plupart des citées déjà considéré comme fortifiées il avait fallut rajouter deux niveaux supplémentaires aux engins dont la base n’était ni assez lourde ni assez solide pour supporter se pois accrue.
Jasaray avait dut aller lui-même en superviser la construction et faire forger une structure en fer, avant de repartir pour le camp avant que le moral ne puisse sombrer dans des abîmes de défaitisme.
L’alcool aidant, ainsi que la pendaison de quelques fauteurs de trouble, les hommes c’étaient contentés de rester au pied des murs sans trop piller les environs.

Lucterius avait bien sur sut dénicher quelques jeunes paysannes peu effarouchées et les ramener sous sa tante pour les officiers. La grande table mal taillée au centre de la tente était couverte de verre et de cruche, parfois reposant directement sur les cartes de campagnes.
Seule le subalterne Valentinius était encore présent, la tête à même le bois de la table, les bras en croix et une main encore accrochée a une imposante cruche.
Jasaray la pris et en sentit le contenu.

* Vin épissé au miel…*
Il la reposa au centre du meuble et fini par en dénicher une contenant du lait.
Lucterius arriva a se moment là, frai comme s’il n’avait pas but autant que tous les autres réunis.

- Déjà entrain de boire ? Ha ! Vous prenez le bon chemin en faisant comme moi !
- C’est seulement du lait… presque tourné en plus.
- …j’aurais du m’en douter.


Le gaulois s’installa sur l’un des sièges avant d’envoyer une claque dans le dos de Valentinius qui se contenta de grogner.
- Il ne savent pas tenir l’alcool les jeunes. Un messager est arrivé pendant la nuit, Valentia est tombée, le centurion Caïus vous demande s’il peut poursuivre vers le nord et Lugdunum.
- Oui à condition qu’il laisse une garnison suffisante à Sextiae, NarboMartius concentre toujours des troupes ?
- Plus d’un millier selon lui, ils s’entraînent mais ne semble pas décidés à bouger.
- Bien, dit lui qu’il est désormais tribun, chef de mes armées de Gaule.


C’était déjà le cas de façon non officielle mais les hommes du rang vénèrent les titres qui leur donnent l’impression de s’élever.
- Je ferais rédiger sa par un scribe ; Et sinon que décidez-vous pour Rome ?
- On lance l’assaut dès demain, plus on attend plus les cités du sud pourraient retrouver un semblant de courage et se tourner vers le sénat… enfin au bout de quatre mois le risque est faible, mais Titus progresse en Epire, de la il pourrait passer facilement en Apulia.
Peu importe les pertes, je serais sacré empereur avant al fin de la semaine !


Lucterius sentit au ton de son seigneur qu’il n’y avait pas à discuter, la viande humaine n’était pas ce qui leur manquait et les blanches murailles ne le seraient bientôt plus, mais il y avait peut être un moyen de limiter les pertes.
- Un groupe de rebelle dans la cité et près à nous faire passer des hommes à l’intérieur, ils nous jetterons des cordes depuis une autre face du mûr pendant que l’assaut mobilisera tous les défenseurs. C’était écris dans une des flèches qui nous as était envoyée, peut être un piège.

- Pas grave on sacrifiera une unité d’inutiles à la tache, par contre je ne veux pas de pillage, je compte sur toi pour…
CRRAAAC
Le toit se déchire, la table devant lui explose en un millier d’échardes. La cruche de vin vole vers lui et il la rattrape au vol par reflex. Le corps de Valentinius est au millier des décombres de la table, son crâne réduit en un magma rouge par un projectile de pierre d’a peu près la même taille.
En face de lui Lucterius est plus pâle qu’un mort, une autre pierre à fracassée la chaise à droite de la sienne et c’est enfoncé dans le sol.
Jasaray s’envois une longue goulée de vin, le miel râpe un peu la gorge et le breuvage est plutôt corsé mais c’est ce qui lui faut. Enjambant le corps il tant le pot à Lucterius qui le vide sans un mot.

- Sire ! un garde entra dans la tante sans même saluez, sire vous n’avez rien ? ils ont réussi monté une onagre en haut d’une des tours dans la nuit !
- Je m’en doute bien imbécile, va me chercher tous les officiers, et que les décurions rassemblent leurs sections, on attaque sur l’heure !


D’autres hommes arrivèrent et se pressèrent à l’entrée, pendant que des glapissements montaient de l’autre pièce à travers la toile.
Jasaray y découvrit la femme qui avait partagé sa nuit en pleur, un autre bloc lui avait fracassé le bras, sur son ordre deux hommes l’emportèrent chez le chirurgien de campagne.

Il revêtis son armure de bronze doré et son casque à cimier rouge afin d’être le plus voyant possible, ainsi qu’une cape noir et un bouclier de bronze poli.
Dehors tous c’étaient rassemblés, jetant des regards haineux aux hommes qui avaient tenté de tuer leur seigneur, on pouvait voir les artilleurs s’affairer pour recharger l’onagre en haut de leur étroite tour.

- Liagann avec moi, tu surveilles mes arrières ont prend la droite, Trytus, Lanka l’autre tour pour vous sur la gauche. Lucterius tu fait le tour et tu verra bien si cordes il y a où pas.

Se tournant vers les hommes.
- Sang et Mort !! furent les seul mots qu’ils prononça et avait à prononcer, ils furent repris en cœur comme un hymne de guerre et les monstrueuses tours s’ébranlèrent, poussées avec ferveur.


La Voie des Conquérants. Tourmarcheyt3.th

Malgré une grêle de flèches et quelques tirs de baliste elles progressèrent jusqu’aux remparts sans dégât majeur et surplombèrent les défenseurs de toutes leur hauteur vertigineuse.

La Voie des Conquérants. Tourmurjw0.th

Jasaray fut l’un des premiers à s’engager sur les échelles intérieurs, une rage folle le poussait à aller de l’avant et noyait ses peurs, finalement, au dernier niveau il dut attendre que suffisamment d’hommes soient arrivés au sommet pour abaisser la porte mais se fut un supplice avec la soif de sang qui l’animé.
Des chocs sourds contre le bois signalèrent que les ennemis gaspillaient encore quelques javelots et pilums contre eux.

Finalement, la porte s’abaisse et c’est la rué.
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MessageSujet: Re: La Voie des Conquérants.   La Voie des Conquérants. EmptyDim 4 Mar - 19:27

La Voie des Conquérants. Chargemurso0.th

Jasaray cour dans le groupe de tête et bondit sur le large parapet, mais déjà un légionnaire ennemi se jettent sur lui et porte un terrible coup de verticale qui entame le boulcier de bronze et fait tituber Jasaray.

La Voie des Conquérants. Jasa1rz2.th

Les ennemis le presse de toute par mais la rage bersek est là et il si abandonne avec joie alors que c’est hommes continue a se déverser dans son dos.
D’un coup d’estoc il embroche le moustique qui sans est pris à lui et d’un revers du bouclier brise les dans d’un autre qui s’effondre dans la masse qui le piétine.
Il ne se protége pas et n’a plus à se protéger, il frappe, sans arrêt et sans pouvoir s’arrêter, le bouclier aussi deviens une arme.
Un homme recule sous ses coups et se cache derrière son méprisable rempart de bois, Jasaray accroche son bouclier avec le sien par la gauche et l’écarte, révélant le flanc vulnérable d’où jaillit maintenant une si belle fleur de sang.
Un autre le défie et la grande spathe lui déchire le visage, l’homme hurle, recule et fait le pas de trop…

La Voie des Conquérants. Chutemurqg3.th

Volant d’un ennemi à l’autre Jasaray longe le vide sans y prendre garde, il enfonce les 70cm de sa lame dans le flanc d’un lambin inattentif avant de bondir sur son voisin qui lève son scutum pour parer le coup, la lame ricoche sur le umbo de fer en son centre mais vole de suite vers son mollet sans protection qu’elle entaille profondément.
L’homme lâche son glaive et porte sa mort à son mollet sanglant, Jasaray se jettent contre lui bouclier en avant et le fait basculer dans le vide, l’homme tend la main se raccroche à la ceinture d’un de ses camarades et l’entraîne avec lui.

La Voie des Conquérants. Chute2th4.th

Jasaray à beau chercher autour de lui, l’ennemi est mort ou en fuite, balayé par la fureur de l’attaque. Il aire lentement sur les remparts anglant jusqu’a trouver une oasis sans cadavres, de la il peut admirer la cité tant rêvé qu’il voit pour la première fois.

La Voie des Conquérants. Jasa2fj3.th

Une unité de princeps portant l’étendard à laurier de César attire son attention, elle s’éloigne des portes et se dirige vers le palais lointain.
* Sang et mort ! son sang pour celui de tous les autres ! *

A son cris ses hastatii se rassemble et pénètre dans la tour de garde avant de dévaler les escaliers, soudain un archer vêtu de lin surgit devant lui et ente de lui porter un coup de dague et y perd la main avant que la spathe ne lui ouvre le crâne.

Une fois dans les rues pavées l’unité se reforme en carré et avance vers l’artère la plus proche, de l’autre tour surgisse d’abord quelques ennemi suivit par les mercenaires de rouge vêtu mené par ses lieutenants.
Alors que la seconde vague vient à peine d’atteindre le sommet des remparts c’est avec moins d’une centaine d’hommes qu’il se jette à la poursuite de l’ennemi.
Quelques instants plus tard les mercenaires sont les premiers à franchir l’arc de triomphe marquant l’entrée du forum.

La Voie des Conquérants. Archebz2.th

L’ennemi c’est rassemblée au centre de la place et s’apprête à charger une petite troupe de piquiers lui barrant l’accès au palais impérial. Sans doute Lucterius qui a réussit à passer.

La Voie des Conquérants. Palaisjg0.th

Jasaray les chargent sans hésiter suivit par sa troupe, les ennemis se retourne à temps pour leur faire face et les deux murs de bouclier tente de se repousser.
Les piquiers chargent les ennemis ainsi exposés.

La Voie des Conquérants. Encerclefy0.th

Leur mur se disloque et tout sombre dans le chaos, l’ennemi se bat pour sa vie et n’a qu’un faible désavantage numérique, le carnage est total.
Jasaray cherche son rival et massacre tous les cafards qui lui barrent le chemin sans même y faire réellement attention, Liagann, dans son dos, se démène pour le protéger.
Le vainqueur de Rome égorge un officier ennemi sans arme qui tente de lui parler mais dont il ne comprend pas les mots.
Tout est soudainement fini, plus rien de vivant n’est en vue.
Jasaray cherche au milieu des morts celui qu’il n’a pu trouver pendant le combat alors que le reste de ses hommes arrivent par els portes grandes ouverte.

La Voie des Conquérants. Jasa3dv5.th

- Trouvez moi se chien ! Il avait une armure d’argent !

Finalement Lankazamus et un autre homme lui apporte un manchot sanglant.
- Lui faire semblant, se roulez dans sang autre. Gargouilla le dace.
- Tu as perdu un bras ? je me demande bien comment lâche comme tu es.


L’homme le fixe avant de cracher.
- Un de tes archers usurpateur, une flèches dans le haut du bras et le médecin grec en a profité pour me le scier pendant que j’étais évanoui, je l’ai fait écorcher vif se rat.
- Il te sauve la vie et tu le tues ? Usurpateur ? tu tenais tant que sa à Rome que tu à réduite à mendier pour la plèbe ne meure pas de fin ? Et bien je t’en offre une partie, qu’on le jette dans le titre les pieds liés. On verra si ton bras unique te portera bien longtemps.


Il resta quatre minutes à la surface, au début il cracha des injures puis sil finit par supplier, Jasaray le fixa jusqu’au bout, enfin la surface en fut plus troublée de remous.

Du haut du plus haut balcon Jasaray put enfin regarder la ville chérit, la ville aimée, la ville monde, sa ville éternelle.
Certain quartiers n’étaient plus que ruine et décombre mais peu importe l’âme de la ville y survivrait.

* Je reconstruirais tout sa, peu importe le temps et l’argent, Rome est éternelle et elle aura le temps de retrouver sa beauté…
Rome est à moi….
Rome est à Moi… pour toujours et à jamais…… *
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MessageSujet: Re: La Voie des Conquérants.   La Voie des Conquérants. EmptySam 21 Avr - 20:45

Chapitre 7. In Vinum Veritas.

15 Octobre -24 B.C., Roma.



Après un mois de travaux la grande salle du sénat avait presque retrouvé son lustre d’antan, nettoyé et poli avaient été les murs et les bans de marbre inoccupé depuis des années maintenant.
Une importante table de marbre hexagonale trônait en son centre désormais, symbole de pouvoir et de renouveau.

- Vous contez conserver les gradins ? demanda Spartanus, il sont un vestige du passé.
- Un symbole avant tout, et que je compte bien les utiliser. Tous les ans les gouverneurs des cités et provinces se réunirons ici afin qu’ils sentent… proche du pouvoir.
- Seigneur Jasaray, vous contez toujours faire de Rome votre capital ?
- Bien sur ! Il n’a jamais étais question d’un autre endroit, elle est ma légitimité, ailleurs je ne suis qu’un seigneur de guerre banale. Pourquoi ? il y a un problème ?
- Plus d’un mon seigneur mais je vous les exposerez au cour du conseil, les autres arrivent.


Trytus et Glavios venait en effet d’entrer et les rejoignirent.
Aucun gardes n’avaient le droit d’approcher et la taille colossale garantissait des murs creux.
Tous prirent place autour de la table de pierre et les nouvelles commencèrent à fuser.

- Lankazamus a dut p’end’e d’assaut Corfinium, les t’oupes d’ Titus commençaient à descendre d’Ariminium qui est st’a place principale d’ Italie, il leur barre maintenant la route et elles fr’ont sû’ement dmi-tour. Commença Trytus.
C’ n’est pas une ville importante mais c’ n’otre premier accès à le mer Adriatique, c’timportant j’crois.


- Oui, très, et quoi d’autre ?
- Sinon, enchaîna Glavios, toujours c’cernant l’Titus l’a débarqué en Apulie et l’assiège Brundisium, dans le talon comme ils disent ici. Le sénat aurait envoyé s’tes roupes pour dégager la ville mais j’parierais pas sur eux.

* Par Jupiter comment il massacre le latin. *

- mmm il commence à m’agacer celui là à être en permanence dans mes pattes.
- Les villes centrales discutaillent l’ conditions d’ leur reddition avec Lucterius mais il s’ra bientôt disponible et Titus a pas 600 gars. Trytus eu un sourire de prédateur.

- Il y a aussi le problème du grec qui dirige Carthage d’puis peu, il vient de reprendre sa cité natal en Sicile mais n’va pas s’arrêter là, mes avis.
- Envois lui un message, dit lui que la Sicile appartient à Rome depuis deux siècles et qu’il se contentera de son trou d’enfance s’il ne veut pas tâter des légions. D’ailleurs à partir de maintenant vous signerez au nom d’Augustus Jasaray seigneur de Rome et de la marée Nostrum. C’est un peu lourd mais nécessaire à partir de maintenant.
J’écrirais moi-même à Titus, sa fait plus fraternelle et le mettra dans de meilleur disposition à m’écouter, et toi Spartanus, qu’elle est le problème que tu voulais évoquer ? Ce n’est pas lié à la cérémonie ?


- C’est en partie lié… cela concerne les finances et la reconstruction de Rome.
- … Cela ne devrait pas poser problème avec tout ce qu’ont rapporté les conquêtes.
- Je vais vous expliquer en détaille, tout d’abord il faut savoir que le commerce extérieur n’a pas rapporté autant que prévu, loin de la même, et pourtant je n’avais pas vu gros à cause des troubles qui se manifeste un peu partout ces temps si.
Le cour de la laine c’est effondré, de 68 sesterces les 10 kilos ont est tombé à 45, sa couvre les frais mais ne rapporte pas beaucoup dans nos caisses. Ensuite il y a le fer et le bronze dont réserve et production ont été entièrement absorbés par les besoins de la guerre. Ils étaient devenus si rare il y a un mois que les roues des chariots et autres outils en bronze ont été fait en cuivre… j’ai eu des plaintes pour ça. Ensuite il y a la guerre Civile à Carthage qui a perturbé le commerce d’esclave. Et je ne parle pas des guerres égyptiennes qui……..


Au fur et à mesure que Spartanus perdit peu à peu le fil de la conversation, celle-ci étant noyé dans un flot de détaille ininterrompu et dressant un portrait quasi catastrophique des finances.
Les lèvres du grand questeur continuait à s’agiter mais, les oreilles bourdonnantes, Jasaray n’entendait plus distinctement ces paroles et avait l’impression de sentir son cerveau se révolter contre la multitude d’information.
Autour de la table tous semblait être dans le même cas et Trytus lui lançait des regards suppliants.

- …sans compter le cour de l’argent qui vient de se décupler, il a presque rattrapé celui de l’or avec toutes ces nouvelle mines qui ont été découverte ! Et…
- ASSEZ !


Un soupir général accueilli la fin du discours de la voix harcelante et nasillarde.

- Je me fou bien de tout ça, de ces détailles et du cour de l’épice en orient, je t’es délégué tous ça pour ne même pas avoir a y penser, je veux juste un rapport global sur les réserves, un exposé clair, nette et surtout rapide ! Je n’ais plus que deux jours avant de faire ma déclaration sur la reconstruction des lieux mythiques donc j’attends…

Spartanus hésita un moment puis :
- Les dépenses de guerre, de reconstruction et de développement des autres citées dépasses les bénéfices du pillage et des revenus. Sans la réserve d’argent de votre père et la vente de prisonniers nous ne pourrions plus payer les hommes depuis déjà un mois.

Tous furent frappés par ces dernières paroles.

- Votre choix de limiter les dévastations à certaines zones était excellant et déjà les revenus des provinces récemment conquises commencent à croître, pour être aussitôt englouti dans le coup des conquêtes suivantes. Et le reste vous l’avez promis aux Ligures pour reconstruire Massilia, belliqueux comme ils sont je doute qu’ils attendent encore longtemps… Et puis il y a encore la muraille ébréchée de Genua a reconstruirent, les tailleurs et bâtisseurs de qualité sont plutôt rare ces temps si.
Tout cela finira par s’équilibrer mais pour les mois qui viennent il va vous falloir choisir entre Rome ou les conquêtes …. Et puis il y a autrechose…. Mais je ne sais pas si…
- Parle, je fais égorger ceux qui me mentent ou me cachent des choses, pas ceux qui me disent la vérité.


Après une inspiration Spartanus reprend.
- Rome est ruinée, dépeuplée, en ruine aussi, les routes commerciales se sont déplacées et le port d’Ostia n’accueille plus de marchandise. La ville n’a plus que son nom et son symbole, elle n’est plus rien…. elle est …. quasiment morte. Le futur c’est Nicea ou Genua, la croissance de la population y est forte alors qu’ici je reçois chaque jour des pétitions où des quartiers entiers demande si les lois interdisant d’immigrée de César sont toujours en vigueur et s’ils ne pourraient pas aller dans une autres de nos cités.

Jasaray resta un long moment silencieux et pensif, s’il savait que Rome n’aller pas pour le mieux il avait pensé qu’une fois l’ordre rétabli tout redeviendrait comme avant, mais les choses ne sont jamais aussi simple.

- C’était presque aussi long que ta première explication… mais nettement plus clair !
Tu m’as convaincu, la reconstruction de Rome se fera lentement tout comme sa construction qui ne s’est pas faite en un jour, mais elle se fera quand même car elle est et restera le symbole de mon pouvoir et je en peux la laisser dans un tel état de déchéance.
Pour commencer il faut repeupler le Latium, du peu que j’en ais vu on remarque déjà de nombreuses terres en friche, et encore c’était les plus près des routes ! Les cinq premiers arpents de terre seront gratuits pour tous ceux qui s’installeront et les prix devront quand même être revu à la baisse, de même qu’il n’y aura pas de taxe sur la première récolte après installation. Voila qui va motiver les terreux.
Cette réunion est terminée.
- Et quand je repars au combat moi ?
s’empresse d’ajouter Trytus.

- Tu viendras avec moi quand je descendrais au sud dans une semaine, nous prendrons la pointe Italienne et passerons en Sicile avec la flotte. Les autres devraient en avoir fini avec leur cités respective et si sa se passe bien avec Titus on virera les carthaginois et les grecs de l’île sans problème.
- Et après ?
- ….. chaque chose en son temps.
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MessageSujet: Re: La Voie des Conquérants.   La Voie des Conquérants. EmptySam 21 Avr - 20:46

17 Octobre, Roma.


La foule se rassemble peu à peu sur la grande place du forum, mais même après que les soldats aient rejoins les citoyens celle-ci parait toujours bien vide. Prévu pour accueillir plus de trente mille citoyens les jours de fêtes et des parades militaires, le forum avait été plusieurs fois agrandit au cour de son historie pour répondre aux besoin d’une ville qui n’avait jamais cessé de croître, même au temps des grandes guerres contres les empires de la méditerranée, jusqu'à il y a six ans……
La guerre fonde les empires, la guerre civile les embrases aurait put dire un penseur grec.

Dans leur rêve de gloire la plupart des hommes se voient couronné devant une foule immense qui les acclame comme des dieux vivant et dans un palais de marbre d’une ville de légende.
Jasaray avait bien la ville et le palais mais pas la foule. Et encore le marbre du dit palais était il plus proche du beige délavé que du blanc immaculé.
Sa seul consolation était la présence de nombreux diplomate étranger avec d’abord une délégation de Titus arrivé le matin même mais aussi des gaulois venu du nord et les ambassadeurs des cités assiégées par Lucterius que celui-ci avait heureusement ramené dans ses bagages.

Jasaray les regardait tous du haut du balcon impérial surplombant la place.
- Les plateaux sont prêt ?
- Prêt à être servit sur votre ordre.
- Bien, fait venir le haut prêtre et retire toi.


L’intendant salue bas et se retira.
Jasaray avait choisi lui-même l’homme qui lui remettrait les lauriers d’Auguste, un prêtre de Mars à la stature imposante et l’air noble d’un patricien d’antan qu’il avait préféré à l’immonde obèse qui servait de grand prêtre de Jupiter père des dieux et des hommes.
L’homme vêtu d’une toge blanche s’avança jusqu'à la rambarde est………
- Peuple de Rome !
……...commença un long discours sur la gloire de Rome, parlant tour à tour de son éternité de ses héros et fondateur de légende, enchaînant sur ses glorieuses conquêtes.
Jasaray trouvait cela mortellement ennuyant et se mit à scruter la foule qui semblait captivée par la voix forte et profondes du prêtre.

* J’aurai dut autoriser les femmes et les enfants à venir, sa aurait parut plus massif aux ambassadeurs….. quand à celui là, pensa t’il en voyant regardant l’homme continuer à parler, j’ai bien fait de rechigner à lui graisser la pâte, les romains aiment bien qu’on les encensent sur leur glorieux passé…. *

Le prêtre fini par comparait les temps de terreur de la guerre civile à l’ancestrale guerre contre le cyclope de Karthage, Hannibal, le presque empereur senti que se serait bientôt son tour et s’avança lentement jusqu'à sa hauteur.

- A un age d’or a succédé un age de ténèbres. Et seul un grand homme guidé par les dieux pourra nous en faire sortir et nous ramener vers la lumière, un homme qui saura vaincre les seigneurs de guerre et rendre à Rome son empire !
Cet homme est déjà parmi nous ! Les dieux lui ont permis de se couvrir de gloire en venant jusqu’ici et de vaincre l’imposteur. Et cette gloire n’est rien comparée à celle qui attend les fils de la louve qui accepteront de le suivre, car aujourd’hui il s’élève au dessus des simples mortelles et demain égalera les héros !


* Oula il se fait emporter par son lyrisme, bientôt je serais Hercule ressuscité. *

D’un geste impérieux le prêtre lui fit signe de s’avancer un peu plus et recula lui-même de quelques pas. La foule l’ovationna mais seul les soldats semblaient réellement enthousiastes.
Dans le même temps la couronne de lauriers fut amenée sur un coussin de soie dorée.
Jasaray avait lui-même choisi la forme qu’elle aurait et l’avait veillé comme un enfant lors de sa finition chez le meilleur artisans forgeron de la ville qui n’en comptait d’ailleurs plus beaucoup.
La couronne était composée de lauriers, l’un de fer noir l’autre de cuivre rayonnant, qui contrastaient l’un par rapport à l’autre et étaient entrecroisés avec art.
Jasaray s’inclina devant le prêtre mais sans mettre un genou à terre, après tout l’homme était déjà bien assez grand par rapport à lui.
Le poids sur sa tête le surpris, jusqu’à maintenant il l’avait seulement portée dans ses mains.

- Augustus Jasaray, seigneur de Rome et de la Mare Nostrum, relèvez vous et que les dieux vous accompagne.
Il se redressa sous des acclamations encore un peu froide à son goût.

- Peuple de Rome, commença t’il en imitant le prêtre, je ne vais pas t’assommer sous un discours de plomb, aujourd’hui est jour de fête avant tout, alors mangeons ! A demain al guerre et ses tourments.

L’acclamation fut cette fois bien plus vive.
Il quitta le balcon et en traversant le palais fit signe à l’intendant qui acquiesça.
L’empereur sorti finalement du palais suivit par une légère escorte et surtout des tables et tréteaux recouverts de nourriture variée.
Ils furent disposés directement au milieu de la place et tous purent se servir gratuitement, une grande quantité de vin de basse qualité accompagne le tout.
Des tonneaux de vin rare mais cette fois payant furent aussi amenés et attirèrent aussitôt riche patricien et ambassadeurs.
Jasaray se dirigea de suite vers la délégation de Ségestica avant qu’un autre ne lui mette le grappin dessus.

- Ambassadeur Bitumius ! je suis heureux que vous aillait put arriver à temps. J’aurais une lettre de la plus haute importance à remettre à votre seigneur.
- Le consul Titus aurait été fâché que ne soit pas là pour vous rendre hommage, lui-même se serait bien déplacé mais il a un problème régler… un problème que vous avez en commun.
- Si vous parlez du Sénat je serais bien heureux qu’il nous en débarrasse enfin ! …. Biens ur s’il venait à tenter de prendre une autre ville Italienne je serais vraiment désolé pour sa capital.
- Que voulez vous dire ?
- hé bien qu’il serait imprudent pour lui de se lancer dans un autre siège sur le sol Italien avec seulement 240 hommes pour défendre sa ville, les clans pannoniens sont très agressif ces temps si a ce qu’il parait.

L’homme se renfrogna en voyant le grand sourire de Jasaray et s’excusa avant de s’éloigner.

* Et d’un !*
Alors qu’il se mêlée à la foule, serré de prêt par Liagann, Spartanus vint se faufiler à sa hauteur.
- J’ai faillit m’étouffer en écoutant le singe en haut du balcon, lui glissa t’il, vous devriez l’engager comme questeur, il arriverait à convaincre les marchands les plus réticent que payer leurs impôts et un acte patriotique.
- Ou son les carthaginois ?
- Sur votre droite, avec les ibères des baléares. Le plus petit s’appel Hamilcarl, il est le seul à compter.


Le remerciant d’un signe de tête Jasaray s’avança vers l’homme qu’il lui avait désigné, celui-ci discutant du cour de l’argent avec un ibère buriné.
- Bienvenu à Rome Hamilcarl, votre voyage c’est bien passé ?
- Très bien seigneur, grâce a votre campagne de Sardaigne le voyage par mer et bien plus sûr jusqu’en Italie. Mais j’avoue être désappointé.
- Ha ? et par quoi donc ?
- Cette cité est une ruine.
- Pas autant que la votre après le passage des légions par le passé.


Le sourire de l’homme disparut un instant avant de se re-plaquer sur son visage.
- Mon seigneur roi de Carthage et d’Afrique souhaite que je discute avec vous du problème sicilien.
- Bonne idée, je lui laisse sa cité de Lylybée mais le reste m’appartient, je débarquerais prochainement pour en prendre possession et peut m’importe qu’il essaye de s’installer ou pas, vos mercenaires numides ne me font pas peur avec leur tenu de lin.
- Chercheriez vous donc la guerre ???
- Je vous préviens seulement, afin d’éviter la dite guerre, faite bien passer mon message, un carthaginois en dehors des terres dépendant de Lylybée sera un mort en sursit sans négociation possible. Passer un bon séjour dans notre belle cité.

* Et de deux, mais je ne sent pas cette enflure de grec… il n’acceptera jamais de ne pas toucher à de si riche province.*


Il s’apprêtait à se retirer discrètement lorsque les voix se turent non loin de lui, un mouvement dans la foule indiqua que celle-ci s’écartée pour ouvrir un passage mais ne pouvait distinguer qu’elle était se personnage qui pouvait focaliser ainsi l’attention et décida de s’avancer à sa rencontre.
L’homme en question, car s’en tait bien un, était de petite taille et effroyablement maigre, d’un age indéterminé il devait pourtant être plus jeune qu’il ne paraissait. Le plus inquiétant dans sa personne était ces vêtement fais de peaux de bête grossièrement tissées entre elles, le tout semblait taché de tache de vin séchées… ou pire.
L’homme avait un visage en lame de couteau, maigre et couvert de tâche de vérole, il tait appuyé sur un bâton difforme et granuleux à l’origine indistincte.

- C’est Vilnius, le prêtre d’apollon… dit un autochtone près de Jasaray.
- Qui esse ? l’interpella t’il.
- Un prêtre d’Apollon sire… un ivrogne qui mendie en fait et fréquente les prostituées avec l’argent que certain on la pitié de lui offrir, il se dit prophètes lorsqu’il est à peut près sobre… mais c’est prédiction se sont toujours sans aucun sens. Il est fou.
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MessageSujet: Re: La Voie des Conquérants.   La Voie des Conquérants. EmptySam 21 Avr - 20:47

Le dénommé Vilnius se redressa et frappa de son bâton sur le sol avec une telle force… que celui-ci se brisa, amis cela ne sembla nullement inquiéter l’homme.
La foule se tût.
Avec le tronçon de son bâton l’homme désigna Jasaray qui se trouvait à une dizaine de mètre de lui.

- Toi tu es roi, je le sais je le vois.
Bien que parlant à l’empereur son regard fou semblait promener, allant d’une personne à une autre.

- Pas bien dure à deviner avec ce que je porte sur ma tête. Tu te prétends devin ?
- Devin je suis, je ne parle pas du métal que tu à sur le crâne, lui sert à te faire reconnaître des profanes, je parle de ce que tu es car je suis celui qui sait et qui voit !
- D’accord, celui qui sait et qui voit…... et que vois tu ?


L’homme était nerveux au possible et plein de tic comme les fous que l’on croise parfois dans les cartiers pauvres.
- Je vois le Sang et la Mort ! à cette phrase Jasaray sursauta. Je vois un ennemi venu du nord, des hommes bêtes assoiffés de pillage qui marche sur la civilisation, mais ils ne sont que l’instrument du démon. D’autres viendrons des confins de l’est infini, eux seront ses véritables serviteurs, mi homme mi cheval ils sont ! Centaures surgit des steppes. Ils guideront les hordes venues des confins gelés… et le monde tremblera. Ils s’attaqueront à tous les royaumes civilisés et à tous leurs habitants, quelque soit leur race, leur age ou leur sexe… car ils seront mus par la volonté de détruirent. Ni conquêtes ni asservissement ! Le mal pour le mal !

* Il est fou… centaure, venu des steppes ?.... de l’est…*
- Homme fou parles tu des Sarmates et de leur maître ? Ce DarkSideos ?
- Oui, il est le démon vêtu de chair !
- …Quelle démon ?
- Tous lui donne un nom différent, chez les romains il est Titan, chez les perses HArriman.
- ………ha.


L’homme sembla soudainement oublier Jasaray et se mit t’a déambuler parmi la foule en répétant son alarmant discourt.

- Liagann ramène le moi avant qu’il ne panique ces idiots.
Mais au même moment le devin fut prit de hoquet, il tomba genoux avant de tousser du sang et d’être pris de convulsion. La garde l’entoura puis le transporta à l’intérieur du palais mais ces tremblement semblait gagner en force.

Ses conseillers retrouvèrent Jasaray devant la grande grille des portes impériales, se tournant vers Glavios et Spartanus.
- Je ne sais pas si son charabia est vrai mais vous allez vous renseignez, je veux savoir s’il y a des mouvements chez les sarmates et ce qu’il a bien voulu dire par hordes du nord… au nord il n’y a que des tributs germaines désunies et belliqueuse… les dieux nous auraient prévenu d’un danger par l’intermédiaire d’un simple d’esprit ?
Tous acquiescèrent en silence, l’humeur n’était plus à la fête.


24 Octobre, Roma.

- Alors ? demande l’empereur.
Spartanus vient d’arriver dans la salle du conseil, essoufflée. Il a de rencontré une troupe de marchands Grecs attendu depuis plusieurs jours et revenu de la mer du nord-est où ils ont acheté le précieux ambre.

- Le devin a dit vrai en toute chose semble t-il, une horde de plus de deux milles cavaliers Scythes a pénétré en Germanie orientale au niveau de Vicus Marcomannii. Les marchands que j’ai rencontrés se trouvaient au nord du couloir d’invasion, en Gothi, chez Maudor roi des goths et des Gépides de la mer grise qui c’est selon eux déclaré vassal de l’empereur Sarmates.
Cela à eu lieu il y a près d’un mois et ils sont les premier à rapporter la nouvelle. L’armée serait maintenant au sud du pays des Danes, mais à la vitesse où se déplacent ces cavaliers…
- Un roi germain c’est soumis à eux sans combattre ? D’habitude ces barbares sont plutôt rétifs à toute domination.
- Celui là semble être plus malin et plus ambitieux que les autres, ses armées sont descendus dans le sillage de la horde et ont fait main basse sans difficulté sur les royaumes et communautés dévastés et très affaiblis car les sarmates ne cherchent pas la conquêtes, ils se sont contentés de tuer un maximum et d’emporter se qu’ils pouvaient.
- Leur manque d’unité nationale aura finalement perdu les germains…. Tout cela est mauvais, un puissant royaume vassal va se former au nord et cet assaut n’était à mon avis qu’un test avant une invasion massive de l’europe verte. J’ai al désagréable impression que les paroles du devin prennent forme, toujours pas sorti de son comma celui la ?
- Non, nous ne saurons peut être jamais s’il a réellement vu quelque chose ou s’il tait un espion ivre… certain murmure que se sont les chamanes qui lui on jeté un maléfice.
- Mouais, ou un coma du à l’alcool. A-t-on une idée des forces globales que pourrait nous envoyer l’empereur des steppes ?


Glavios se racla peu discrètement la gorge avant de prendre la parole.
- Les nouvelles qu’nous recevons d’l’orient date souvent de plusieurs mois m’seigneur, mais dernièrement j’ai appris que ces même Sarmates avaient atteint le Caucase et les frontières de la grande perse. Depuis ils ont encore dut progresser mais pas tant que sa, c’est montagneux dans le coin et peuplé d’autres nomades montagnards. Pour rev’nir au fait qu’actuellement les Sarmates et leurs vassaux des steppes, qui représentes les trois quart de leur force, n’peuvent pas avoir plus d’six mille hommes, dispersé dans les pâturages de la Scythie et du Pripet. J’compte dedans les deux mille qui s’amusent en germanie.
- C’est rien que six mille font djà plus que tout ce que nous pourrions aligner, dit Lucterius avec inquiétude, même avec l’aide de Titus, ou alors il faudrait lever massivement des conscrits qui risqueraient de se débander dès les premières flèches.
- L’empereur DarkSideos n’est pas idiot, hélas, l’interrompit Jasaray, sinon il n’aurait put unir la steppe sous sa bannière. Il ne ferra rien tant que son arme ne sera pas revenue lui faire son rapport sur le raid, et même ensuite il sait qu’il lui faudrait bien plus de monde pour tenir l’europa à long terme, nous avons encore de nombreux mois devant nous.
- Vous présumez beaucoup sur les actes d’un homme dont vous ignoriez jusqu’au nom et l’existence il y a seulement quelques mois. Susurra Adrianus, le prêtre qui l’avait couronné et avait exigé une place au conseil pour représenter les dieux.
L’homme semblait être un habile politicien et un emmerdeur comme seul peuvent l’être les prêtres.
- Les actions d’un homme sont suffisamment éloquents pour qu’on le comprenne sans le connaître prêtre. Comment va le prophète ?
- Il est encore inconscient, aucune potion ne semble pouvoir améliorer son état, lui répondit Spartanus.
- Dommage, bon le soleil est déjà bien trop haut, nous devons partir de suite.


Jasaray se leva et prit son casque de bronze à cimier noir qu’il avait posé sur la table, d’un geste magistrale il l’enfila. Trytus l’imita et le suivit vers la sortie, le gaulois avait presque l‘air d’un officier romain dans sa cote de maille bien huilée.
Arrivé aux portes les gardes ouvrirent celle-ci en grand et Liagann vint prendre place à ses cotés, garde du corps silencieux et efficace comme toujours.

* A peine un peu plus d’un mois de paix et me voilà de nouveau en campagne. Les conquérants ont-ils jamais le temps de profiter de leurs conquêtes ? *

Cité de Croton, 2 Novembre.

Il fallut deux jours aux ingénieurs pour réussir à assembler correctement les deux onagres, un petit malin aillant mêlé les pièces sans précautions alors qu’elles n’étaient pas exactement de la même taille… Après avoir tendu le bras au maximum les ingénieurs placèrent une lourde pierre dans la cuillère et attendirent le signal de Jasaray.

- Défoncez moi sa !

La Voie des Conquérants. Catacu9.th

Le contrepoids s’abaissa et vint frapper la base dans un vacarme assourdissant tandis que sont châssis arrière se souleva de vingt cm du sol pendant que son projectile filait vers le ciel, rapidement suivit par un second.
Le premier atteignit la tour de garde à droite des portes et l’arracha en partie, le second, la porte elle-même en son coin en ahut à droite, arrachant un des gons.

- 5° plus a gauche et ont les reculent de dix pas ! leur cria l’ingénieur chef.
- Sont plutôt doué, où t’les a dénichés ?
- Ce son eux qui on faillit me faire la peau dans ma tante.
- Ceux de Rome ? Lucterius avait dit qu’il les ferait empaler en haut de leur tour avec un pieu issu de leur propre onagre.
- J’ai préféré les réemployer.
La deuxième salve fracassa presque entièrement les portes.
- C’tait une bonne idée imperator, bélier !

Quelques centaines de fantassins protégés par de grands boucliers s’avancèrent derrière l’engin selon une tactique désormais devenu courante et maîtrisait.

La Voie des Conquérants. Bliertv6.th

Une heure plus tard les défenseurs vendait chèrement leur vie sans faire bien mal au soldat lourdement armée, encore une heure et la ville était savamment mise à sac.
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MessageSujet: Re: La Voie des Conquérants.   La Voie des Conquérants. EmptySam 21 Avr - 20:49

Jasaray tait encore à l’extérieur à attendre que l’on apporte le butin lorsqu’un messager arriva de Rome, apportant la réponse du consul Titus et une lettre de Glavios.




Par Titus Flamingus seigneur Consul d’Illyrie.

« je suis très étonné de votre réaction, cher seigneur et maître de Nicea. la péninsule italienne, mère patrie de nos 2 peuples, n'est pas votre terrain de chasse attitré. j'ai également des droits ancestraux sur cette terre, et sachez, cher ami que je ne cherche aucunement à vous faire du tord. je suis votre allier dans ces temps difficiles.
il serait regrettable de se mettre en guerre pour des querelles de territoire. le premier arrivé est le gagnant.
pour vous rassurez, je suis prêt à stopper mes troupes.
Nous serons très honorés de vous compter parmi nos amis et alliers. Nous serons très fières de combattre à vos cotés pour rétablir la suprématie et la puissance de Rome. »



* Hé bé en voila un presque aussi arrogant que moi… il a un certain style dans la plume. *

- Plus de souci coté illyriens…. enfin je pense.

Prenant celle de Glavios.

- Le devin est mort sans plus jamais avoir parlé et sinon ses espions ont repéré que le seigneur Ectorius de Peripodium se rend toujours dans le même bois pour chasser… un maîtresse sans doute.
- Peripodium ? notre dernière objectif avant la fin de la campagne d’Italie.
- Oui, la cité de la pointe d’où l’on peut voire la sicile à ce qu’il parait. Trouve moi le meilleur archer dans l’arme. Notre devin est mort avec ses secrets, je n’irais pas jusqu’à dire que c’est dommage mais il aurait put être utile.


Un peu plus tard.

- On m’a conseillé celui là, c’est lui qui aurait clou l’épaule de César et en plus il est presque muet.
L’homme avait en effet une impressionnante cicatrice au niveau de la gorge.
- Il s’appel Sharkos, précisa Trytus.
- Bien, Sharkos, j’ai une mission pour toi.


Après lui avoir expliqué en détaille ce qu’il voulait de l’archer Jasaray attendit sa réponse.
- Se sera fait, croassa douloureusement le presque égorgé.
- Tu auras suffisamment d’or pour vivre tranquille si tu décides de quitter l’armée après sa.


L’homme s’inclina et sorti.
Quelques jours jour plus tard les cadavres d’Ectorius et de ses deux fils furent retrouvés percé chacun d’une flèche dans une clairière.
La cité désemparée se rendit sans combat et l’Italie d’un seul coup unifié sous la bannière de la louve bien que encore divisée entre deux pouvoirs, bien que l’un soit normalement vassal de l’autre. L’empire Gallo-romain tait réellement né.

L’échiquier étant désormais placé les dieux durent décider de lancer la grande partie avec la joie toute enfantine des spectateurs immortels qu’ils sont des actions des hommes.



Cité de Croton, 12 Novembre.

- Toute la sicile occupée ? si rapidement…
- Oui et plus de 700 piquiers et harceleurs numides nous attendent de pieds ferme dans la baie que vous aviez choisi, eux aussi ont du se rendre compte que c’était le meilleur endroit.
- Tu peux disposer.

Le messager s’inclina et sorti de la pièce, le salon de l’ancien gouverneur.

- Je retourne chercher les 1800 vétérans rassemblés au nord du Bruttium et je débarque en force. Propose Lucterius, toujours pour la manièrent forte. Nous balayerons sans problème ces semi sauvages du désert.
- Tu l’as dit toi-même, se sont tous des vétérans et en fait les seuls que nous aillons, il ne nous restera plus que des recrues en formation pour défendre l’Italie. Les carthaginois ont des bateaux en nombre et feront sans cesse débarquer des renforts et sa pourrait s’enliser et durer une éternité.
- Vous avez toujours dit ne pas vouloir abandonner l’île à des non romains.
- J’avais pensé pouvoir en occuper au moins la moiti Est avant Alcibiade mais la il faudra déjà pouvoir débarquer. Change moi les ides, qui nous a envoyé une demande d’alliance cette fois ?
- Il y en a deux, une d’Adrianus roi des thraces du bosphore et une de Pyrrhus roi d’Épire et de macédoine. C’est drôle, les deux demande strictement la même chose.
- C'est-à-dire ?
- Aide et protection contre Tovi du pont. Les deux précisent qu’ils ont envoyé ce message à tous les seigneurs du monde grecs, tiens, nous sommes grecs maintenant ?
Il y aussi des cartes…


La Voie des Conquérants. Adrien22lj7.th

- Le royaume du pont et celui des thraces.

La Voie des Conquérants. Guerretovivsadrienhb9.th

- Mais…. Il tait pas déjà occupé en Dacie celui là ?
- J’ai souvenir d’avoir lut une note d’un marchand disant que sa frontière touchait désormais celle de Titus en pannonie. Les cartes ne sont donc pas à jour.
- Pourquoi personne ne l’à évoqué lors du conseille ?!
- C’est très récent et puis tant qu’il ne déclare pas la guerre à un de nos alliers sa ne nous concerne pas.
- Si hélas, il est le plus proche royaume des sarmates et pourtant envois toutes ses troupes loin au sud, j’en conclue qu’il est aussi leur vassal et leur prépare el terrain jusqu’an Grèce.
- Ha ! sa fait bien longtemps que tous ces colons se sont métissé avec scythes, maintenant ils sont presque frère !
- Quelque chose de terrible se prépare, quelque chose qui concerne tous les pays de la mare nostrum. On dirait qu’ils nous encerclent peu à peu, en grignotant les territoires de la bordure et les petits royaumes. Quand DarkSideos et ses vassaux seront prêt ils nous assaillirons de l’est et du nord.
- Comment faire alors pour les contrer, nous sommes si faible et divisés, jamais les nations civilisées n’accepterons de s’unir, il y a trop de haine entre elle et notamment contre Rome.
- Nous verrons… mais pour l’instant il faut déclancher les hostilités avant qu’ils ne soient près et battre les alliers de Dark avant qu’il ne revienne d’asie !
Tu vas prendre 800 vétérans et un millier de recrues et passer en Epire avec l’aide de Titus, de là tu gagneras la macédoine et la guerre. A trois contre un ils ne pourront vous résister et la défaite des traîtres obligera les scythes à agir. Titus pourra aussi les prendre à revers. Moi je retourne en Gaule pour relancer l’avancé vers le Rhin et l’Espagne, je préférerais affronter les germains loin de chez nous, en pleine terre barbare.
- Vous m’envoyez jusqu’en thrace… le ravitaillement va être compliqué.
- Ils nous appellent à l’aide donc ils pourvoiront à tes besoins sinon sert toi, il n’y a pas de temps à perdre va te couvrir de gloire... et revient moi entier si tu peus.


Jasaray ne précisa pas que s’il n’envoyait pas d’autre officier expérimenté avec lui c’était pour ne pas perdre deux compagnons d’un coup car il doutait fort de ses chances de revenir.

Trois jours plus tard il prit une de ses galères et rentra à Nicea pour la première fois depuis plus d’un an.
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