La première guerre de Macédoine

Ceci relate les événements qui se déroulent entre les Thraces alliés au Daces contre l'alliance Héllène en commençant par la Macédoine soutenu par les Grecs de la Ligue Achéenne.
12 avril 176 BC

Dans les branches, commençaient à se faire entendre les premiers chants matinaux des oiseaux. Chacun entamant une nouvelle journée en quête de nourriture avant de fignoler son nid en vue d’espérer séduire les belles. Le temps s’annonçait clément. Encore une belle journée qui allait démarrer.
Mais tous se turent rapidement, car sous les frondaisons résonnait un bruit lourd, faisant trembler jusqu’aux racines des arbres et les nids vibraient sous cette menace. De longues branches droites bardées de fer cognaient sans haine et sans crainte les branches les plus basses. Une armée grecque s’avançait avant les premières lueurs de l’aube. Qu’est-ce qui poussaient les hommes à marcher à l’extérieur de leur nid avant que le soleil ne daigne réchauffer les plumes et les poils de chacun ? Devant cette marche nombreuse, beaucoup choisirent de s’enfuir.
Au loin, de légères fumées blanches de la nuit se traînaient encore dans le jeune ciel qui s’illuminait à vue d’œil. Le camp Thrace, installé à l’orée d’un petit bois n’avait visiblement pas encore perçu la présence des Grecs.

Le Général Hoklios était satisfait. Sa ruse avait fonctionnée. Utilisant les cours d’eau et le cœur de la vallée, il avait réussi à contourner les espions Thraces. Aucun renfort n’avait été envoyé pour soutenir cette armée qui assiégeait Cardium.
Mieux les macédoniens avaient amené des renforts pour soutenir leur Cité. Cardium était sauvée pour le moment. Le Général avait pour ordre d’affaiblir au maximum les troupes adverses et de les repousser jusqu’à la mer où ils seraient massacrer.

Mais les Thraces semblaient avoir réalisé la présence de leur adversaire car le campement fut soudain pris d’agitation.

- Capitaines, menez vos hommes sur le promontoire avant ces maudits Thraces ! Vos vies en dépendent.

L’armée Grecque retrouva son adversaire sur le plateau à l’écart du campement et des engins de siège qu’elle s’apprêtait à utiliser contre la cité.
Chacun essaya de prendre l’avantage en se positionnant sur les hauteurs, le Thrace recherchant visiblement à profiter du plateau pour empêcher l’armée Grec à prendre pied sur le petit promontoire qui dominait le fond de la vallée.
Le premier choc fut plus rapide que prévu. Les archers Thraces firent feu de tout bois pour assaillir les hoplites Grecs et leurs archers. Les archers Grecs firent de même, mais moins nombreux subirent plus de pertes que leurs homologues adverses.

- Décidément, si nous n'avançons pas maintenant, c'est nous perdrons l'avantage, même s'ils ne nous pas rand mal. Que les hoplites marchent sur l'adversaires, sous couverts de nos archers.
- A l'assaut citoyens!

Les hoplites s’avancèrent sur leurs adversaires et le plateau vibra des cris des fantassins qui s’engagèrent sans faillir contre leurs ennemis, soutenus par leurs archers. Moins bien équipés pour la guerre de contact, les Thraces entamèrent alors une stratégie de harcèlement. Ils ouvrirent un deuxième front de manière à tenter de bloquer les fantassins grecs. Cette stratégie aurait pu payer mais les grecs, soutenus par leur général résistèrent aux premiers assaillants.
S’engagea un duel entre les deux gardes du cops des généraux qui chacun harcelèrent les troupes adverses, essayent d’esquiver au mieux les troupes de contact adverses tout en nettoyant le terrain des archers qui continuaient leur travail d’affaiblissement.
A ce stade, les troupes de choc Thraces étaient pour la plupart déjà décimé sur leur flanc droit ou en fuite. Les grecs se concentrèrent sur le second front, tandis que les Bastarnes Thraces se regroupaient en protection des archers. Celui-ci aussi céda. Déjà quelques plusieurs de leurs guerriers avaient choisi de montrer leur dos, loin de la bataille.

C’est alors que le Thrace choisi de se replier sur une petite hauteur afin que ses hommes soufflent dans l’attente d’un second assaut des Grecs.

- En ligne ! En ligne ! furent les cris des offciciers qui tentaient de regrouper l'armée Grècque.


Les archers reprirent de pars et d’autres leur long travail d’érosion. Soutenant les leurs qui subissaient plus de pertes que leurs adversaires, les hoplites Grecs partirent à l’assaut de ces archers. Mais ceux-ci esquivaient le corps à corps.
C’est alors que les généraux entrèrent véritablement dans la danse de mort et chacun de son côté poursuivi les tireurs adverses, les réduisant au silence définitivement. Les dernières troupes Thraces tentèrent une dernière manœuvre de contournement afin de surprendre la ligne grecque. Ils réussirent en parti et le dernier combat s’engagea entre eux.
Les pertes des archers dans les deux camps furent effroyables. Néanmoins, les hoplites grecs réussirent à coincer la garde du général adverse et ceux-ci réduit à leur plus simple expression protégèrent leur commandant tandis qu’il choisi de prendre la fuite.
Quelques vaillants bastarnes tentèrent un dernier assaut sur les hoplites, emmenant quelques uns d’entre eux dans les Mânes avant d’être anéantis eux-mêmes.

A la fin de la matinée, la plaine était aux grecs.
Tandis que certains se chargèrent de l’ensevelissement de leurs morts, l’essentiel de l’armée poursuivit les Thraces afin qu’aucun d’entre eux ne revit sa patrie.



Les Grecs avaient aligné 2918 hommes, ils tuèrent 1945 thraces et ils repartirent à 1441.
Les Thraces étaient 2173, ils tuèrent 1673 grecs et seuls 191 hommes s’enfuirent avant d’être exterminés dans la campagne macédonienne.

ta carte n'est pas à jour

La guerre poursuit son cours... Après des mois et des mois de conflit, les armées Thraces se sont enfoncées en territoire Macédonien. Mais celle-ci se font repousser petit à petit, ou bien fuit au secours de leur royaume agressé par des armées Grecques ! Deux villes sont tombées depuis le début de la guerre... des Défaites, mais aussi des victoires ! Nombreux généraux sont tombés face à ses barbares... Mais Dimitrios est resté en vie et mène ses troupes vers la victoire ! Son fils lui succédera quand il aura atteint la majorité ou lorsque Dimitrios périra...

Mais aujourd'hui la bataille a lieu non loin de Cypsela ! Dimitrios et son armée sont arrivés juste à temps pour sauvé la ville qui était menacé depuis quelques temps déjà par le Général Crateros ! Mais seul il craignait de perdre... Seul ? Non pas exactement... Un Général que Dimitrios lui même ne connaissait pas venait d'arriver par le Nord et avait de ce fais encerclé l'armée ennemi. Quand Dimitrios fut mis au courant, il mobilisa ses troupes et se prépara pour la bataille... Il savait qu'en cas de défaite, la garnison de Cypsela tiendrait bon, mais il fallait éviter toute perte civile : par ordre de Karanus !

Dimitrios ne se fait aucun soucis quant à l'issue de cette bataille, il s'adresse donc directement à ses hommes :

- Fiers soldats Macédoniens ! Nous voilà réuni en ces jours sombres que sont les jours de guerre... Chacun d'entre vous peut être fier de se battre pour une cause juste et honorable, pour défendre son peuple ! Car c'est pour cela que nous sommes ici : afin de repousser notre envahisseur qui pille nos routes, détruits nos armées et notre peuple. Mais nous avons encore le pouvoir de le renvoyer d'où qu'il viens !

Les hommes criaient pour montrer à la fois leur rage et leur soutien à leur chef !

- Mais aujourd'hui, la bataille arrive et nous y sommes presque ! L'ennemi est proche et ne peut plus fuir ! Nous ne devons plus reculer... L'armée de Crateros est encerclé ! Entre nous et la ville de Cypsela... ainsi qu'une armée venu nous secourir par le Nord !! Je vous demande donc de vous battre ! De terroriser l'ennemi et de le détruire, jusqu'au dernier soldat...Jusqu'au dernier soldat Thrace !

Les bruits des armes frappants les boucliers, les cries de terreurs, de joie et de confiance se firent entendre. Une fois le calme revenu, Dimitrios reprit la parole :

- Maintenant, préparez-vous ! Et reposez-vous... Nous vaincrons soyez-en sur !

Sur ces mots le Général rentra à nouveau dans sa tente... Il venait de faire ce qu'il avait prévu... Redonnez confiance et motivation au soldat de son armée ! Avec ça il était sûr de l'emporter...


[ De l'autre coté de la bataille : ]



- Mon Général ?
- Oui capitaine...
- Le messager est de retour.
- Fais le entrer !

Le capitaine s'exécuta et l'on vit apparaître un messager :

- Votre message a bien était apporter à Dimitrios ! Il en a pris note mais fut étonner de ne pas vous connaître !

Le Général eut un léger rire puis il reprit :

- Ceci est tout à fais normal, tu peux de ce pas repartir voir notre roi et lui expliquez la situation... Je te remercie !

Le messager repartit immédiatement laissant le général et son plus fidèle Capitaine seul à seul :

- Bien... Notre première bataille sera couronnée par une victoire.
- Comment pouvez-vous en être aussi persuader Général ?
- L'ennemi est coincé, Dimitrios est un Général qui sait ce qu'il a à faire ! Bien qu'il ne sache pas qui je suis, il mènera ses hommes à la victoire. Avec notre soutien par le Nord, cette bataille est déjà gagner...
- Bien je vais vous laisser, je vais préparer les troupes, on se voit toute à l'heure mon Général !

Sur ce il sortit le laissant seul dans sa tente. Dimitrios devait s'interroger sur l'identité de ce Général qui ne s'était pas encore présenté et que personne ne semblait connaître...

HRp ah ça donne du relief aux Rp classiques de campagne, bien vu cette histoire de prince mystérieux HRp

Hrp : Zieutage effectué Merci pour tes corrections ! Regarde à nouveau si tu le souhaites mais je pense n'avoir rien oublié

HRP : Effectivement il y a pas mal de fautes d'orthographe dans tes RP en général, mais en tout cas ils sont sympas

De nombreux mois sont passés depuis la bataille de Cardia... Belle bataille d'ailleurs. Dimitrios a mené un dur combat face aux Thraces qui occupaient la ville. Mais maintenant la cité se reconstruit et retrouveras bientôt l'équilibre qu'elle avait. Au final Dimitrios est rentré à Thessalonica pour se reposer et revoir les siens... Ses hommes l'avaient mérités. Quant à Hektor, il est retourné à Pella voir son père ; notre roi Karanus. Il y est lui aussi pour se reposer et pour en apprendre un peu plus sur son passé...et sur son avenir. Et oui, personne n'est éternel... Karanus devient âgé et doit choisir un héritier.

Nous retrouvons donc ces deux hommes dans les quartiers royaux...

- Oh mon fils ! Heureux de te voir en vie. La bataille de Cardia a été une réussite à ce que je sais.

Karanus s'avança pour prendre Hektor dans ses bras comme le ferai un père avec son fils. Mais Hektor ne lui montra aucune affection.

- Oui en effet... Dimitrios à remporter une belle victoire. Mais la guerre fais encore rage. Cardia n'était qu'une formalité. L'ennemie se rassemble au nord et à l'est. Nous ne pouvons plus attendre.
- Mais laisse donc un moment la guerre de côté... Nous avons besoin de parler et tu le sais...
- Oui mon roi...
- Arrête avec ça, je suis ton père. Tu peux m'appeler ainsi.
- Un père qui a été absent toute mon enfance... Mon vrai père restera l'homme qui m'a élevé et qui m'a appris tout ce que je sais...
- Je vois que tu m'en veux encore pour toute ces années... Je n'ai pas eu d'autre choix... Un homme comme moi n'avait pas le droit de faire ce que j'ai fais... Ta mère m'en a voulu aussi de la laisser comme cela...
- Elle a eu raison, en 20 ans vous n'êtes jamais revenu la voir !
- J'avais mes raisons !! Mais maintenant... je souhaiterai...
- Que quoi ? Qu'on te pardonne ? N'y comptes pas !
- Bien... qu'il en soit ainsi. Mais saches mon fils, que tu es mon seul et unique héritier et qu'à ma mort tu devras prendre ma place...
- Je n'ai que faire d'être roi...

La tension commençait à monter entre les deux hommes... Hektor semblait insensible aux paroles et aux excuses de son père. Il enchaîna donc sur un autre sujet...

- Je pars dès demain, mes hommes ont besoin de moi... Et notre peuple aussi ! Votre place, mon roi, se trouve sur le champ de bataille ! Mais vous ne savez même pas ce que signifie se battre.

Karanus resta là, sans rien dire, écoutant son fils... Il disait vrai, le roi de Macédoine paraissait lâche. Jamais il n'avait combattu... Jamais il n'avait sauvé son peuple face aux Thraces qui envahissent ses terres.

- Sur ce, je vais me préparer, à bientôt.... père...
- à bientôt mon fils...

Les derniers mots du roi furent presque inaudibles... Il resta un moment, le regard vide, réfléchissant... Son fils avait plus que raison. Karanus n'avait rien accompli de sa vie, mais cela changerai dans les mois à venir...



Hrp : un peu en retard dans les Rp's désolé, je m'y remets doucement ^^ J'attends vos suggestions... ( et corrections si j'ai fais beaucoup de fautes :s )