Ambassade des tribus Scythes

Etrangers !

Les steppes vous acceuillent dans leur immenssité.
Vennez en paix vous serrez acceuilli avec faste.

Darksideos, Chef des Clans Scythes Unis

L'Alliance Ionienne n'apprécie pas du tout la déclaration de guerre de vos alliés. Par conséquent, nous vous demandons de vous retourner contre eux ou de subir le couroux des fils de Zeus!

Nous preferons donc subir le couroux de Zeus. Qui est donc ce Zeus ? Un berger de vos contrées ? Si mon allié à jugé bon de vous attaquer, ma fois, il doit avoir raison. Je ne vous connais pas, nous n'avons aucune frontière communes et aucune de mes caravanes n'a rapporté de hauts faits vous concernant.

Si vous voulez signer une paix voyez directement avec les Parthes.

Lorsque Kheder l'ambassadeur s'approcha de la yourte principale où l'attendait le Scythe, il ne put réprimer un frisson de sueur glacée qui descendait le long de son ventre gras. L'instinct de Courtisan lui fit craindre que l'odeur acre altére le délicat parfum de myrte destiné à apaiser ses interlocuteurs. Mais il se reprit vivement comme il savait ses hôtes barbares particulièrement ignorants de ces subtilités.

Son Altesse immaculée, fils de Cybèle et de Zeus, le Roi des Rois Asender me charge, moi, son misérable serviteur, de vous transmettre ses très grandes salutations.

Son Altesse voit d'un très mauvais oeil votre expansion en Mer noire et ne tolérera pas que l'allié de nos ennemis vienne directement menacer nos intérêts.
En conséquence, il vous est demandé de vous retirer immédiatement de la région.
Il vous est conseillé d'accepter. Sinon les mots laisseront bien assez tôt place aux rumeurs de la bataille.

hum...Si votre honorable personne le permet, j'ajouterai qu'il serait superflu et réellement une perte de temps pour vous seigneur, de me trancher la tête.

Kherder esquissait un sourire maladroit mais ses traits cripés par la peur ne permirent qu'une grimace grotesque.

HRP: j'ai honteuse copié une partie de l'un de mes premiers Rp il y a 6 ans (déjà 6 ans ). Mais je le trouvais approprié et drôle. ( à l'époque je jouais déjà Pontus et toi Sarmate (Darksideos) ) HRP

Le jeune nouveau gouverneur d'Olbia, un peu dérouté par ces nouvelles fonctions essayait de faire bonne figure et de ne pas trahir son manque d'expérience. La guerre contre les Thraces ne se passait pas du tout comme prévu. Pour faire face aux revendications de ses soldats en termes de soldes il avait du vider les caisses et malgré cela devait gérer un nombre de désertions important. Il prit enfin la parole.

Diplomate ! Dites à votre maître Assender que nous ne comptons pas nous étendre en mer noire. La péninssule Thrace n'est qu'une extension du continent et il est donc normal que nous nous y établissions.

Un messager interrompit l'échange tenant une missive au gouverneur dont le visage changea de couleur. Après une pause qui sembla une eternité il reprit.

On me rapporte que vous avez capturé la cité de Taurica avec une armée nombreuse. Cela est facheux car cela crée un contentieux entre nos nations qui auraient pu vivre en paix de part et d'autre de la mer noire. Il est urgent que vous raportiez ces propos a votre maître. Vous allez donc garder la tête dur vos épaules pour l'instant. Hatez vous !

Kheder fut informé de la présence toute proche du camp d'étape du général Pharnakès non loin de Theodocia. Il reçu l'ordre de s'y rendre.
Après l'avoir informé des propos du gouverneur d'Olbia, Pharnakès se leva de son siège, et, ouvrant les pans de sa tente d'état-major fit claquer ses doigts; aussitôt une chaise à porteur fit son apparition.

Son immaculée altesse tient trop à ta tête parfumée pour que tu l'y risque à nouveau chez ces barbares du septentrion. Aussi tu as ordre de repartir à Sinope l'y rejoindre et tu en profitera pour lui faire un rapport détaillé de sa campagne victorieuse au Nord de la mer intérieure. Je vais envoyer un messager de mon armée répondre aux Scythes.

Deux jours plus tard, un cavalier Cyrte du Pont Euxin se rendit aux portes d'Olbia, et demanda une entrevue avec le gouverneur.
il délivra son message avec une rectitude toute martiale qui tranchait avec les manières élégantes de Kherder. Si le mercenaire Cyrte avait peur, il n'en laissât rien paraitre.

Gouverneur, Moi Pharnakès, général en chef des armées de son altesse le Roi des Rois ai toute latitude pour parler en son nom. Je viens de recevoir l'ordre, au nom du traité de Yalta, d'arrêter la mission qui me fut confiée: à savoir prendre les cités de Taurica, Theodocia et Panticapaeum . Taurica étant dors et déjà sous contrôle du Pont-Euxin par les armes, nous la gardons.

Nous allons évacuer la province de Theodocia au plus vite.
Sachez que nous resterons vigilant et qu'au moindre signe indiquant une menace sur la province de Taurica, les représailles seront sans pitiée.

Alors que Pharnakès finissait son discours, le pan de tissus fermant la tente d'apparat fut ouverte par une main énergique. Un personnage impressionant se tenait dans l'encadrement. Il était vétu d'une armure de cavalier scythe dorée. La poussière maculait les épaulettes. Une voix puissante sortit de sa bouche.

Gouverneur Phaneos ! Tu as été incapable de faire honneur à ton Roi ! Il te suffisait d'être rapide hors tu as tergiversé.

Sa main nue se dirigea vers la poignée de son sabre tandis que le visage du gouverneur se décomposait.

Les caisses de ta région sont vides et on me rapporte des désertions ! Tu n'es pas digne de ma confiance ! Honte sur toi et ta famille !

Le sabre jaillit du foureau et d'un geste d'une rapidité impressionnante vint trancher la tête du gouverneur qui roula dans la poussière. L'homme piqua la tete au bout son sabre et la déposa du même geste dans les main de Pharnakès médusé.

Noble étranger. Tu raportera à ton maitre que les Scythes n'ont qu'une parole. Ce trophé pour le remercier de sa grande sagesse alors qu'il aurai pu vaincre sans mal mes troupes dirigées par ce minable.

L'homme disparu aussi vite qu'il était apparu.

Une caravane protocolaire du Pont Euxin escorté de cavaliers Cyrtes se rendit aux portes d'Olbia, et demanda une entrevue avec le gouverneur.
Ainsi parla Marthades:

Gouverneur, et par là-même, représentant des tribus Scythes du Septentrion,
Nous venons à vous pour vous faire une offre de paix, il est en effet injuste et dommage alors que les tensions entre nos deux royaumes sont retombées que le commerce en mer noire soit bloqué.

Et comme le sort de nos empires respectifs sont liés, nous proposons en outre que la guerre cesse entre Perses et Seleucides.
Que Choana soit rendue à Aeamos de Seleucie et le sang s'arrêtera de couler.

(Prenant une mine des plus contries.)

Hum. A présent, une nouvelle récente nous apprend que des bandes de cavaliers scythes ont passés nos frontières et chercheraient à se livrer à du pillage sur nos terres.
Sa majesté immaculée Asender, venant la main tendue vers vous, se sent flouée et l'ombre de la trahison parsème de rides son front divin.

Que dois je lui répondre?
Que vous acceptez notre offre et nous considérerons cette incursion comme un simple incident frontalier?
Ou bien que vous refusez et que vos bandes continuent leur pillage?

Comme son altesse n'est pas d'un naturel patient, vous avez un mois pour répondre. Au delà de ce délai, le courroux de Son Altesse ne pourra être calmé que par une expédition punitive en terre Scythe, et cette tente d'apparat fera place à une ambassade Pontique en marbre d'ici 3 mois.

Marthades fit trois genuflexions et se retira.

Le gouverneur fit mander un conseiller au sujet des troupes scythes en territoire étranger. Après quelques messes basses et le départ du conseiller, le gouverneur répondit :

Mon ami, ces jeunes recrues sont peu dégrossies et n'ont pas encore apris le concept de frontières. Elles se rendent de Campus Siracae à Tanaïs en empruntant le chemin le plus rapide et on nous assure qu'aucune exaction n'a été comise sur votre territoire. Elles seront mises aux arrêts dés leur arrivée à Tanaïs.

Concernant nos amis Parthes, nous n'arrivons pas a nous entendre avec eux. Ils sont d'accord pour signer la paix sous réserve de la restitution de la cité de Andaca en échange de choana. Ils disent que de toute facon les seleucides ne sont pas en puissance dans cette région montagneuses qu'ils conaissent bien. Nous avons donc décidé de rompre notre alliance avec eux pour avoir les mains libre hors d'un conflit qui ne nous concerne pas.

Transmettez donc a votre seigneur une demande de paix des scythes en bonne et due forme.

A ces paroles, Marthades salua le gouverneur selon le protocole puis répondit:

Votre sagesse vous honore, nous considérerons donc ceci comme un simple incident frontalier et nul doute que son altesse se trouvera ravie de votre demande de paix.

Son altesse espère bâtir une relation de confiance durable entre nos deux peuples
La paix et le commerce sont tout ce qu'elle désire.

Quand aux parthes, nous saluons votre esprit de concorde et transmettrons leurs demandes à notre allié.

Un notable d'origine gauloise bien qu'évoquant un chef de guerre germain se présenta au campement des Neurii, peuple subordonné à celui des Scythes. S'étant présenté, il s’agissait de Luctérios, maître par intérim de la germanie. Il s'agissait donc d'affaires importantes, et non pas d'un banal traité de commerce. Mis en relation avec le chef local il s'exprima.
"Chef Neurii, je viens en ma propre personne pour discuter d'affaires urgentes.

Certaines sources d'information m'on parler d'un fait que j'ai put constater et valider en venant ici. Il s'agit que la garnison locale scythe avait été renforcée.

Cela à entrainé la peur des alentours de l'autre côté de notre frontière et le renforcement des garnisons. Pour détendre l’atmosphère, je vous propose un pacte de non agression entre les Scythes et la Confédération Celtique.
"

D'un air méprisant le gouverneur de Vicus Neurii répondit.

Les Gaulois n'ont pas de parole. Un pacte n'a donc aucune valeur. Nous sommes en paix avec nos voisins depuis fort longtemps. Si nous devons entrer en guerre contre vous nous vous le feront savoir officiellement. Pour l'instant ce n'est pas le cas.

"Que font les armées scythes aux portes de la Germanie ? Nous vous demandons de les retirer sur le champ !" s’exclama un diplomate de la confédération celtique.

Au printemps de l'année 172BC, un émissaire Dace se présenta au campement du Roi Scythes. Il portait un message attaché à une flèche dotée d'un empennage rouge.

- Roi des Steppes, nous constatons votre appétit croissant pour les terres qui sont à l'ouest de votre royaume.
On me dit votre appétit de terres jusqu'à vouloir voir la mer à l'ouest.
Comprenez que de notre côté, nous avons envie de voir la mer du Pontos Euxos.

C'est pourquoi, nous les Daces, vous déclarons la guerre.

Sur ces mots, l'émissaire se retira prestemment. On disait le Roi des steppes prompte sà la colère et habile à l'arc.

C'est votre dernière chance. Si vous ne voulez pas subir le sort des Gaulois, des Ibères, des Numides, des Carthaginois et des Égyptiens, faites demi-tour.

Oups, j'ai oublié les Brittons  

Face à la menace grandissante des Romains qui amassent des forces aux frontières, les Tribus Scythes se mobilisent et se prépare au combat qui semble inévitable.

Les Romains se contentent de se défendre. Pour trois hordes scythes situées à moins de 5 kilomètres de la frontière, nous n'avons qu'une Légion garnisonnée dans nos cités. Cela démontre bien qui est 'initiateur de l'attaque à venir... Retirez vos hordes, et nos Légions reculeront d'autant. Traversez la frontière, et le sang coulera. Le vôtre, principalement.

Nous vous avions prévenus. Nous avons fait tout ce que nous pouvions pour éviter cette guerre inutile, mais nous ne pouvions vous laisser entasser vos guerriers débiles sous nos les remparts de notre cité. Crevez, barbares.

(ca pour une déclaration de guerre s'en est une )