Conseil de Carthage

Un émissaire Scipii se présenta à Carthage, et lança au Sénat:

Citation :

Que signifie cette agression injustifiée? Désirez-vous la guerre? Vous avez vingt-quatre heures pour donner une réponse, après quoi nous considéreront cette agression digne de pirates comme une déclaration de guerre officielle.

L'émissaire cracha aux pieds du sénateur, et dit, avant de partir:

Citation :

Vous êtes des lâches, des traîtres, et des menteurs. Que Mars nous protège, au nom de la Famille des Cornelii Scipiones, je vous déclare la guerre.

Un messager venant de l'ouest se présenta au Sénat. Avec une courbette, les mains croisées devant le front et sans un mot laissa un parchemin au garde. Il attendit ensuite, au cas où il aurait une réponse à prendre en retour

Citation :

Fière Sénat de la Puissante Carthage, que paix et prospérité vous accompagne. Venu du lointain sud, par-delà les chaudes dunes du désert j'ai accouru afin de libérer mon peuple. C'est désormais chose faite; je vous fait parvenir ce parchemin dans un esprit de bon voisinage. Dans un mois, un banquet sera tenu dans les jardins de Cirta et vous y êtes invités.

Un des projectiles tombant dans l'enceinte de Carthage n'était ni une tête de marin, ni une tête de soldat délite carthaginois, comme tous les précédents. Ceux-là étaient simple à se procurer: des corps portant de telles têtes jonchaient les plages autour de la baie de Carthage. Non, ce projectile-là ne fut reconnu que par les sénateurs, lorsqu'on le leur apporta.
C'était la tête d'un des espions d'élite qui s'étaient introduit chez les Scipii depuis si longtemps. L'un de ceux exécutés le mois dernier. Mais le Sénat de Carthage n'en savait encore rien. En fait, ils ne savaient rien sur rien: toutes leurs routes commerciales étaient coupées.
Cette tête portait un message qui disait:

Citation :

Carthaginois, malgré votre trahison, nous vous avons proposé de vous pardonner et même de devenir membre de notre Alliance. Vous avez refusé, jurant que vous voulez rester neutre. Or voici que depuis des mois, vous entraînez une flotte puissante que vous placez à portée de nos flottes. Vous entraînez une armée d'élite prête à s'embarquer pour Rome. Vous nous espionnez. Vous placez des armées à nos frontières. Vous vous êtes même allié aux Gaulois en secret, le mois dernier.
Pour toutes ces raisons, moi, Marcus Cornelius Scipio, Pater Familias des Cornelii Scipiones, vous déclare à mort et à l'oubli éternel. Crevez, chiens.

Et que cela serve d'avertissement à tous ceux, quels qu'ils soient, qui croient pouvoir tromper et manipuler les Cornelii Scipiones.

HRP : comme tu l'as remarqué hier soir, j'avais oublié que j'avais une armée à ta frontière
Même pas d'ultimatum ?
(Je ne ferai pas de réponse, la tête d'un mort n'étant pas un interlocuteur intéressant)

HRP: tu as eu plus qu'assez d'ultimata Même si j'avais besoin de plus de justificatifs, je te signalerais que tu viens de t'allier à notre ennemi... Ah, et ton armée s'embarquait pour une croisière? Et la flotte que tu essayais désespérément de rendre plus puissante que la mienne, c'était pour combattre les pirates?
D'ailleurs tes préparatifs me faisaient bien rire, car même si ta flotte avait battu la mienne (encore aurait-il fallu que tu puisses la payer ), j'ai à peu près dix fois plus de ports que toi... sans compter les ressources, la pop et l'argent...