Saga des Pictes

Cela faisait maintenant un mois. Un mois durant lequel le puissant chef Matrix, chef des Pictes et des Arvernes avait uni la gaule. Ce chef, d'abord des Pictes puis des Arvernes depuis une grande bataille, avait réussit à convaincre une grande partie des tribus gauloise de l'utilité d'une confédération. En réalité derrière cette manœuvre politique, il s'empara du pouvoir en se faisant élire chef suprême. Il fais pour l'instant construire des routes pour améliorer la relation et favoriser le commerce mais il aurait bientôt les mains libres pour annexer les dernières tribus résistante et peut être au delà....


Limona était en ébullition ce matin. Gergovia, la plus grande ville de gaule avait été sauvé in extremis par le Roi Matrix. Les renforts venus de toute la gaule non occupé dont de Limona, avait eu raison de la principale armée d'invasion non sans perte. Dans ces circonstances exceptionnelles où la guerre fessait rage contre deux pays sans alliés, le conseil de la confédération avait lieu chaque jour. La session d'hier avait été marqué par l'absence du chef suprême. Il avait préféré se battre à pied avec ses fantassins pour défendre son propre territoire plutôt que de rester en sécurité dans l'arrière pays. Vu du niveau de danger de la capitale économique, il avait été décidé de construire de véritable murs. Ainsi les romains n'en serait que plus gênés. Le Roi originaire de Limona rentra ce matin en triomphateur dans sa ville natale. Après une rapide parade en ville destiné à regonflé le moral gaulois, il se rendit au siège de la confédération.
- Suavelos, s'exclama t-il devant l'ensemble de l'assemblée. J'aimerais éclaircir la situation. Que chaque chef prononce la situation de son pays et son nom pour aider les nouveaux venus.
- Je m’appelle Segovax et je suis le chef des Venètes, maître de toute l'armorique. De mon côté la situation n'es pas mauvaise, le commerce marche bien et nous arrivons à recruter beaucoup de troupes que nous envoyons vers Limona et Gergovia.
- J'ai exactement la même situtation. Je m’appelle Maglocunos, chef des Carnutes.
- Moi aussi. Lucterios, chef des Senones et des Parissii.

Puis l'assemblée se tendit. Pendant que les autres se rasseyait, un personnage avec une mine plus grave se leva.

- Chef Viridovix, de toutes les tribus celtibères encore libres, insistant sur le dernier mot. Ma situation est catastrophique. Nous perdons du terrain contre nos voisins traîtres les ibères. Nous nous défendons autant que possible mais nous avons désespérément besoin de renforts. La cité de Falviobriga est la seule encore fidèle à la confédération bien que nous ayons obtenus l'aide des cités jadis rebellées ou ennemie de Numantia, Burgesia, Barcino et Emporiae. Osca et ses mines de fer ont été prises par une armée aussi ridicule soit elle.

- Chef Virssuccios, des Carduques, maitre de la cité de Divodina. Notre situation est grave. Nous sommes menacés par le sud et le nord est. Nous avons besoin de renforts.

- Chef Tredain le Fier des Volques, j'ai perdu ma terre natale et la cité de Tolosa. Annonça t-il avec une certaine tristesse et probablement d'un soupson d'impuissance.

Puis l'assemblée se tendit à nouveau encore plus. Le second homme de la confédération s'apprêtait à parler.

- Chef Indutiomaros le Brave, maitre des peuples belges et du nord est de la gaule. Nous avons des relations tendues avec les germains et nous sommes obligés de garder nos troupes.

Puis le dernier hommes à ne pas avoir parlé se leva :

- Chef Teutomatos des Séquanes, ancien maitre de la grande cité de Lugdonum. J'ai également perdu ma terre natale.

- Bien, dit Matrix, nous sommes désormais fixé. Lapaix est impossible. Je conduirai moi même l'armée principale de reconquête.

Ainsi s'acheva la session.

Août, 211 ans après le sac de Rome par Brennus. (179 avant J-C).
Siège de la confédération gauloise à Limona.

« Silence, silence ! » clamait Matrix.

Les chefs était en effets très agités, Tredain le Fier était revenu de son expédition la tête haute. Il ne transportait pas un grand butin, mais on pouvait supposer que la cité de Tolosa avait été reprise. La cité avait apparemment été pillé [Nd: par les romains] et une partie des habitants avait été enrôlées de force dans les légions romaines. Mais qu'importe, cette victoire redonna espoir à l’ensemble des armées gauloise après la défaite de deux armées importantes, l'une avait été anéanti et l'autre avait du fuir, non sans laisser une pile de cadavres derrières eux. Celui dont on manquait le plus de nouvelles, c'était Viridovix, le chef des celtibères, la dernière que l'on avait de lui était qu'il se retranchait dans son oppidum de Flaviobrega, il aurait dit «  Qu'ils viennent je les attends de pied ferme! ».
Les demandes du chef suprême finirent par être entendues.
- Enfin... Inutile de faire le point, je crois que tout le monde est au courant de la situation. Quelqu'un aurait t'il à rajouter quelque chose ?
Un messager fit son apparition. Après avoir décliné son identité et fait usage des formules de politesse, il sortit son message. (eh oui celtibère d'origine de emporiae, il avait appris à lire et à écrire chez des grecs)...


PS :
[HRP : J’attends le passage du tour pour dévoiler certaines de mes actions]

"De la part de Viridovix, chef des celtibères. Je vous salut, gaulois. J'ai l'honneur de vous dire que les soldats ibères sont aussi lâche que leurs actions diplomatique. Ils avaient mis le siège puis sont repartis pour attaquer une de nos cité allié moins défendue. Je pense que je resterai à Flaviobrega organiser les défenses. Chaque jour de renforcement compte. J'attends impatiemment des renforts d'où qu'ils viennent ! Force et honneur !"


HRP : La suite demain !

Lorsque Matrix avait entendu l'émissaire venu apporter la capitulation julii, il avait été bouleversé. Ne sachant que répondre il avait décidé de s'en remttre au conseil même si il aurait put tout décider tout seul. Il convoqua immédiatement touts les chefs gaulois. Une séance exceptionnelle s'y tenait.
- Les juliis demandent la paix, comme les ibères... commença matrix...
- Ahah ! Leurs lâcheté éclate de nouveau, interrompu Viridovix. La paix n'est absolument pas discutable, surtout que nous sommes en position de force, et ...
- Calme toi Viridovix ! Chacun de nous n'a pas encore exprimé ses pensées. le coupa Virssuccios.

Ainsi soit-ils. Après avoir chacun exprimé ses opinions, ils apparaissaient clairement que il y avait 3 factions. L'une prônait la guerre et la non clémence, menées par Teutomatos et Viridovix. La plupart avait rejoint les modérés comme Matrix. Ceux ci voulait une paix dure et chère pour pouvoir réparer les dégats de la guerre et reconstruire le pays. La dernière, prônait la même chose que les modérés mais voulais aussi une autre guerre au Nord ou à l'Est, ils étaient menés par Indutiomaros ce qui donna un poids considérable.
"Bien, s’exclama Matrix, il apparait clairement que nous sommes divisées. Que chaque chef vote. Une voix par cité contrôlées."
Un murmure de désapprobation s'éleva puis se taisa.
Voilà le Bilan :
4 voix pour la première
12 voix pour la deuxième
9 voix pour la 3e.
Matrix résuma :
"Bien. La majorité veut la paix avec les romains et les ibères. Il reste à établir les conditions. Nous demandons tous les territoires d'avant guerre cela va de soit. Nous pourrions aussi demander tous les territoires situées à l'ouest des alpes aux julii...."
- Et notre allié alors ? ajouta Tredain. Allons nous le laisser tomber ?
- Non. Nous pourrions aussi demander la non-intervention des julii envers la guerre contre carthage mais alors nous devrons faire de même."
- Et si nous demandions aussi le retrait des troupes dans ses colonies espagnoles. Cela servirai aussi nos intérêts.
- Oui mais dans ce cas là nous ne pourrions réclamer Osca, le roi ibère voudra une contrepartie. Bien fessons comme cela.... Je vais aller rédiger un traité que je présenterai aux ambassadeurs romains, ibères et carthaginois. Fin du conseil.