Depuis des siècles, les cités-états grecques se déchirent dans des guerres sans fins. De Thèbes à Athènes en passant par Lacédémone, il n'est pas une ville où un tyran, un roi, un orateur n'ait rêvé de la gloire de diriger une nation grecque jusqu'à la conquête du monde. Mais ils furent bien amères quand le roi de Macédoine, souverain d'un peuple à moitié barbare, a vaincu les spartiates, anéanti le bataillon sacré, sa cité et fait taire Démosthène.
Les meilleures trirèmes d'Athènes ont dû porter ce conquérant qui, accompagné de milliers de braves hoplites, des cavaliers de Thessalie, sans oublier les archers de crête, est parti à la conquête de la Perse. Il y eu des batailles titanesques dont Homère aurait pu faire une nouvelle Iliade. Des richesses, des montagnes d'or. Ce nouvel empire était à la mesure des grecs qui l'avaient créé. Mais Alexandre, à qui Zeus avait tout offert, n'était pas Achille, il s'est prit pour un être divin d'orient. Reniant l'héritage de son éducation grecque, il s'est attiré la fureur des dieux, et la mort l'a foudroyé alors qu'il était à l'apogée de son règne.
Hélas, ses généraux n'avaient ni la réserve Spartiate, ni la raison des Athéniens. Ils avaient un joyau dans les mains, et ils l'ont laissé tomber pour tirer l'épée sur leurs anciens frères.
Ainsi les grecs, devenus insignifiants pour ces hommes qui se sont prit pour des empereurs, ont réalisé leur erreur. Ils ont comprit que tant qu'ils seraient divisé, la Grèce ne serait rien. Alors les tyrans, les oligarques, les rois, les stratégos, venant de toutes les villes voulant vivre libre ont siégé en réunion à Delphes, dans le temple de Zeus. Les dieux, ravis de voir leurs enfants grandir et devenir des hommes, ont alors fait souffler un vent de raison et de sagesse sur les plus grands penseurs du monde. Et alors que tous débattaient, un représentant d'une petite ville du Péloponnèse a prit la parole. Zaarielecos, c'était son nom. Il avait passé sa jeunesse comme otage à Sparte, servit les dieux à Olympie et étudié à Athènes. Il connaissait la valeur de la discipline, respectait les dieux, et la force des mots. Il s'adressa à l'assemblée d'une voix déterminée. Et à la fin de son bref discours, une ovation s'éleva dans le temple, sous le regard bienveillant de la statue de Zeus, la Grèce venait d'élire son dirigeant.
HRP: C'est ma première campagne sur RTR, je débarque sans aucune expérience, je risque de morfler assez vite.