JOURNAL DE LA CAMPAGNE

Suite à la demande de Raph, je mets ici les résumés que j'ai écrit sur Mundus Bellicus.
En effet j'ai prit l'habitude sur l'autre forum de narrer non pas seulement un événement précis mais plutôt la campagne dans son ensemble.
Donc au lieu d'avoir une histoire continue, ce sont des épisodes indépendants qui arrivent au fur et à mesure.
Généralement je me place d'un point de vue omniscient, plus pratique pour avoir une vue globale.

Naturellement si quelqu'un d'autre a envie d'écrire quelques lignes dans ce sujet de temps en temps, qu'il n'hésite pas!

Les alliances:

Le triumvirat:
Les Julii, les Scipii, les Bruti. (respectivement rouge, bleu et vert)
Les trois principales familles de Rome se sont partagé les territoires sous le contrôle de l'Urbs.
Alliés dès le début par les conditions initiales de la campagne, les trois romains sont les factions ayant le moins de territoires.
Si leur début de partie risque d'être difficile, les romains auront les meilleures armées en fin de campagne.

La ligue barbare:
Les gaulois, les britons, les germains et les ibères. (vert foncé, bleu, rouge bordeaux et marron)
Cette alliance est la plus grande puissance en ce début de campagne. Les quatre factions ont de vastes territoires qui leur permettent de lever d'importantes armées. Le nombre est leur principal atout.
En fin de partie, les gaulois et les ibères devraient souffrir du manque de troupes d'élites. d'où l'intérêt d'attaquer avant que ce soit un problème.

L'alliance Hellène:
Les grecs, les macédoniens et les séleucides. (beiges, noirs, gris)
Les trois factions hellènes se sont alliés pour reconstituer un semblant d'empire d'Alexandre le grand.
Discrets en début de partie, ces factions ont tout intérêt à attendre le plus tard possible pour rentrer en guerre, ainsi leurs généraux auront à leur disposition des troupes lourdes capables de remporter de grandes victoires.
Si la faiblesse des grecs en cavalerie rendra leur extension lente et difficile, en revanche ils seront certainement quasiment impossibles à envahir avec leurs formations d'hoplites lourds pour défendre leurs villes.

Alliance Arméno-Pontique:
Surprise: les arméniens et le royaume du pont. (bleu vert et bleu)
Les arméniens étaient alliés aux Thraces et aux Scythes au tout début de la partie. Néanmoins l'arrivée d'un joueur du Pont les a fait revoir leur position.
Ces deux royaumes étant voisins, ils peuvent se protéger mutuellement. De plus il y avait de nombreux territoires rebelles à côté d'eux en début de partie. Ils ont profité de cet avantage pour étendre leurs royaumes déjà grands (le Pont est l'un des royaumes le plus riche).
Ces deux factions ont accès à de bonnes unités qui les rendront dangereux tout le long de la campagne. A mon avis ils ne seront pas attaqués de sitôt.

L'alliance improbable des Thraces, des Scythes et des Parthes:
Oh, incroyable, les thraces, les scythes et les parthes! (bleu ciel, orange jus-d'orange et rose fuchsia) (oui on fait le concours de la couleur la plus laide!)
Avec Cornélius, nous avons misé sur une alliance choc avec deux des factions les plus faibles du jeu! Heureusement un troisième compére (au départ Arménien, maintenant Parthe) vient nous aider.
Avec un panel très limité d'unités, on devrait rapidement souffrir face aux armées plus équipées de nos voisins. En revanche les parthes ont accès à un bon éventail de cavaleries lourdes et aux éléphants. Mais ils ne pourront compter que sur leurs infanteries orientales pour défendre leurs villes. :dents:

Les autres:

Les Numides de Didius sont pour l'instant en train de récupérer tous les territoires rebelles d'Afrique. Ils sont pour l'instant en bon termes avec les Efgyptiens et les Carthaginois. C'est étrange car les numides seront bien coincés une fois que ces deux factions auront des troupes lourdes à leur disposition.

Les Egyptiens: Seuls dans leur coin, les égyptiens sont bien discrets, un peu trop peut-être. Surtout qu'avec 55 unités prêtes au combat, l'Égypte est le pays qui a mobilisé le plus de troupes.

Les Carthaginois: Déjà en guerre contre les romains, les Carthaginois n'ont pas perdu de temps dans des alliances et des palabres de diplomatie.
Seul le sang romain et la reconquête de la Sicile pourra les calmer. Et encore, s'ils ne vont pas jusqu'à Rome.

Les Daces sont seuls au milieu de quatre alliances. Au beau milieu de la tourmente, ce pays va galérer pour survivre.

Rome, seule contre tous!
L'Urbs est actuellement en train de vivre des heures sombres.

Une nouvelle guerre punique a été voté par le Sénat de Carthage, et les flottes phéniciennes voguent maintenant vers la Sicile, emportant avec elles des contingents de fiers soldats africains.
La gens scipii a pris le commandement des opérations face à l'ennemi héréditaire. Et cette famille, parmi les plus riches de Rome, vide ses coffres pour lever des légions en toute hâte.
Cette nouvelle guerre entre les deux grandes puissances de l'ouest de la Méditerranée promet d'être sans pitié.

Dans les couloirs du Sénat de Rome, lorsque le silence se fait tard le soir, certains affirment avoir entendu une voix murmurer, une voix que les plus vieux sénateurs se souviennent avoir entendu lorsqu'ils étaient encore adulescentes, la voix de Caton l'ancien:
Karthago delenda est!


Au nord, les nouvelles aux frontières ne sont guère meilleures. La ligue barbare, dirigée par le chef gaulois Gurnopé a levé ses hordes, elles s'apprêtent à déferler sur les provinces Narbonnaise et Cisalpine.
Les fils de la gens Julii renforcent leurs positions pour se préparer à repousser les plus effroyables ennemis de Rome.
Les devins ont interprété les signes, le foie du boeuf sacrifié sur l'autel de Mars était malade, des temps de malheurs sont à venir.
Déjà la rumeur a commencé à circuler dans les rangs. L'ombre de Brennus se rapproche, et le vent du nord sifflant à travers les sapins ammène des paroles qui terrifient tous les fils de la Louve:
Vae Victis...

Les déclarations de guerre s'accumulent et les factions qui jusqu'à présent étaient resté neutres se retrouvent prises dans la tourmente. L'alliance Axaina vient en effet de déclarer la guerre aux tribus Daces, espérant ainsi profiter de la faiblesse de cette faction isoler pour la phagocyter rapidement.
Cependant, l'alliance Armeno-Pontique a vivement réagit en apprenant cette déclaration de guerre, et les deux nations viennent d'entrer en confit au côté des Daces pour lutter contre les thraces et les scythes.

Tout le nord du monde connu va être mis à feu et à sang, et au milieu de ce tumulte, seul l'univers greco egyptien semble profiter d'un doux apaisement

L'alliance thraco-scythe, seule contre tous:

Les rois Scilurus et Seuthès III ont du soucis à se faire.
Entourés d'ennemis, les deux royaumes tribales sont bien seuls en ces heures sombres.

Pourtant tout avait si bien commencé...
Le peuple dace, faible et isolé au milieu des grandes puissances, n'avait que peu de forces à opposer aux hordes de farouches barbares thraces chargeant la faux à la main, un cri de guerre dans la gorge. Leurs voisins scythes, voulant leur part du gâteau, avaient dirigé leurs hordes de cavaliers issus des contrées les plus lointaines, celles-là même par delà les limites du monde qu'avait fixé Alexandre.

Mais, cachés derrière le masque du commerce, du pacifisme, et de l'opulence, se tenaient cachés des rôdeurs à l'affut...

Ils sont d'abord venu du sud. Prétextant d'obscures raisons diplomatiques aussi corrompues que les mages qui bénissent leurs armées, les seigneurs perses ont lancé leurs féroces armées à travers les cols des montagnes et les eaux de la mer noire, pour assaillir ces voisins qui depuis trop longtemps se battent pour leur indépendance.
Ils feraient mieux de se méfier, ces satrapes d'orient. Plus d'un grand roi est tombé sous les traits des hommes des steppes. Plus d'une armée d'invasion a été stoppée dans les forêts Thraces...

Enfin, ils sont sorti de leur tanière. Les loups de l'ouest, les germains.
Féroces barbares issus des contrées couvertes de pins et de chênes.
La rage au ventre, la bave coulant à la commissure des lèvres, les mains crispées sur des haches héréditaires sur lesquelles le sang des gaulois est encore frais.
Leur maitre, tel un vieux loup ordonnant à sa meute, à fait retentir son cri de guerre. Et alors ses hordes de soldats impitoyables ont abandonné les bois pour la plaine, l'ombre des arbres pour la lumière des steppes immaculées, et par là même, la vie pour la mort.

C'est la guerre!

Alors que la survie de la république romaine dépend de chaque bataille, les gaulois envoient des légions entières de féroces guerriers traverser les Alpes pour porter la mort et la carnage en Italie.
Pire encore, alors que les romains commençaient à se trouver des alliés, les événements à l'est ont changé la situation. Ils sont de nouveau seuls.
Les carthaginois en revanche sont devenus plus pacifiques depuis qu'ils ont repris possession de leur chère Sicile.

Au nord les alliances se sont retournées, à présent ce sont les germains qui sont seuls contre les scythes et les daces. Comme si ça ne suffisait pas, les troupes Thraces, de féroces guerriers habitués aux corps à corps sanglants, montent vers les forêts germaniques pour avoir leur part du butin.

A l'est, après des années de paix, la guerre éclate. L'alliance Arméno-Pontique a déclaré une guerre préventive contre le royaume Séleucide et son vassal Babylonien. Le jeu des alliances va certainement transformer un simple litige frontalier en guerre sanglante. Les grecs et les macédoniens sont directement concernés, mais on peut rajouter les scythes, les thraces, les parthes et les égyptiens dans l'équation. Nul doute que plus d'un fourbe roi ou tyran essaiera de tirer son épingle du jeu.

Certaines guerres s'arrêtent...

La diplomatie assure un retournement de situation plus rapidement que les batailles.
Alors que les gaulois continuent à mettre à feu et à sang l'Italie, les germains ont négocié la paix avec les scythes. Les tribus des steppes, peu rancunière, ont proposé des clauses assez honnêtes. En revanche à l'est, la guerre a couté cher aux séleucides et à leurs vassaux babyloniens. De nombreuses cités sont passé sous le contrôle de leurs ennemis. Il faut dire qu'ils n'ont pu opposer qu'une médiocre résistance aux terribles armées arméniennes qui se sont enfoncées dans le territoire ennemi comme dans du beurre. Vae Victis est un dicton qui s'applique bien à la situation.

D'autres commencent...

Les Thraces, déçus de ne pas avoir eu leur lot de sang en germanie, ont déclaré la guerre à la Macédoine. Un conflit régional dans lequel les Daces les ont rejoint avec entrain! Les grecs sont également rentré en guerre, tenant leur parole, ils se sont rangé du côté Macédonien.

Les germains, las de courir après les cavaliers scythes, ont demandé aux gaulois de payer une part de leur débâcle. En effet si les britons ont payé de leur sang la guerre contre les scythes, les gaulois ont préféré continuer à envahir seuls les romains.
Devant le refus des nobles celtes, les germains ont déclaré la guerre aux gaulois. Ils se serviront eux même en pillant les cités.
Les britons ont également demandé une partie du territoire gaulois.
Décidément la ligue barbare est mal en point!
Les romains voient donc un espoir de regagner leurs territoires perdus. Et le diplomate gaulois larmoyant qui est venu demander la paix au sénat les a conforté dans cette opinion.

de l'autre côté de la Méditerranée, le grand Pharaon d'Égypte a décidé d'étendre son territoire aux dépends des peuples numides. Ses généraux se sont enfoncé rapidement en territoire berbère. Néanmoins la distance qui sépare leurs armées de leurs bases s'allongeant, ils sont de plus en plus vulnérables au moindre revers. Revers qu'un contingent a déjà subit contre une horde de numides avides de vengeance.
Les sables vont se couvrir de sang...

HRP : (qui sera effacé) j'adore lire tes articles qui bein que court et concis, nous tiennent tous au courant de ce qui se passe un peu partout !

Oups, j'avais oublié de poster ce résumé ici.

Donc, les gaulois et les romains sont en train de négocier des accords de paix.
Les romains récupèrent au passage toute l'Italie du nord qu'ils étaient en train de récupérer doucement par la force. Néanmoins la question de Massilia reste en suspend.

Pendant ce temps les britons continuent seuls la guerre contre les gaulois... Seuls? Pas si sûr, des mouvements espagnols semblent être les signes précurseurs d'un éventuellement affrontement au niveau des Pyrénées.

Au sud, les égyptiens sont rentré comme dans du beurre dans les territoires numides, toutefois, l'absence de Didius ces derniers temps a mit fin à la guerre, faute de combattants.
Au passage les Carthaginois étaient intervenus, mais ils ne peuvent plus défendre un allié absent, du coup le Sahara redevient paisible.

A l'est, les Séleucides provoquent les Arméniens, les relations diplomatiques sont aussi chaleureuses que celles entre Washington et Moscou dans les années 60.
Le seul soucis, c'est que les Séleucides n'ont pas la bombe, et leurs armées sont bien loin de pouvoir rivaliser avec les troupes d'élite arméniennes.
A propos des arméniens, leurs troupes impliquées généreusement en Italie auprès des romains ont prit le chemin du retour, enfin pas tout à fait.
La "générosité" des arméniens ayant des limites, ils ont exigé une ville en échange de leurs services. Du coup on voit un îlot arménien au sud de L'Illyrie, pour la plus grande joie du joueur Bruti.
(moi même, donc vous l'aurez comprit, je suis pas tout à fait impartial)

Enfin, en Macédoine ça bastonne sévère depuis un bon bout de temps, les premières victoires thraces laissent place à une situation plus compliquée, les macédoniens ayant reçu de sérieux renforts grecs. Même si les morts se comptent par milliers, l'avantage revient doucement pour les hellènes.

De la terre et du sang...

Et voilà, c'est fait, après des mois de tractations diplomatiques, de préparation, et d'espionnage, le roi d'Arménie a déclaré la guerre à ses trois voisins du sud:
La Babylonie, le royaume Séleucide et l'empire de Phararon.
Alors que le monarque du royaume du Pont hésitait à le rejoindre, ses généraux ont organisé un coup d'état. La première mesure du nouveau seigneur des riches terres de Capadoce et de Cilicie a été de conforter sa position en renouvelant l'alliance avec le royaume d'Arménie.
Nul doute que ces dirigeants belliqueux porteront les horreurs de la guerre loin dans le sud.

Un peu plus à l'ouest, à la frontière Thraco-Macédonienne, les combats font toujours rage.
Les colonnes de phalangistes de l'alliance Hélène font face à des hordes de barbares Thraces soutenus par leurs alliés Daces. Des cavaliers scythes ont également prit part aux combats, décimant les lourds hoplites d'Athènes et de Pella avec leurs flèches meurtrières.
Bien des hommes sont tombés pour des gains quasiment nuls. Bien des mères et des épouses pleurent un fils ou un mari sans pour autant satisfaire la soif de victoires des souverains.

Au sud de la mer Méditerranée les négociations ont fait place aux combats, les diplomates ont remplacé les généraux. Le sénat de Carthage et le grand Pharaon ont grandit leur influence aux dépends des Numides, grands perdants de cette guerre.

De ce fait, les armées puniques ont changé de route, les vétérans d'Afrique ont prit la mer pour l'Ibèrie. Son roi orgueilleux a subit les foudres du Sénat de Carthage et du conseil des nobles germains. des armées entières de vétérans endurcis sont venus massacrer les défenseurs ibères bien mal armés contre de tels envahisseurs.
Le régent en place a donc mit fin à l'invasion de la Gaule de toute urgence pour s'éviter un ennemi de plus.
Il a pu acheter la paix ainsi que l'aide de soldats gaulois. Ces solides guerriers seront un précieux atout pour les armées ibères en mal d'infanterie lourde pour tenir la ligne.

Les gaulois ne sont pas trop perdant au change, ils sortent décimés d'une succession de guerre chaotiques. L'or des celtes du sud des Pyrénées ne sera pas de trop pour redresser le pays de ces dures années, de même que la paix. Paix signée avec les ibères, les britons et les romains.
Ces derniers ont récupérés la majeure partie de leurs territoires et ils peuvent profiter également de cette paix qu'ils n'avaient pas connus depuis des années.
Vers qui vont maintenant se tourner leurs légions?